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Author: Audran BERT

Projet personnel : Portobugia

Projet personnel : Portobugia

Portobugia est un jeu vidéo sur mon temps libre entre novembre 2021 et aujourd’hui (il y a encore des mises à jour). C’est un jeu de gestion/inspection/survie. Le but est d’approvisionner une ville en biens de consommation et en nourriture. Pour cela, vous dirigez un port et vous devez décharger des bateaux, mais attention, certains d’entre eux pourraient être infectés ! Pour vous aider, vous pouvez construire des bâtiments, les améliorer, rechercher des technologies, etc. La partie sera pimentée par des évènements aléatoires qui vous donneront du fil à retordre.

À l’origine, l’idée du jeu est issue d’une game jam (Game Off 2021) où le but était de créer un jeu en un mois, ayant pour thème le mot clé “bug”. C’est pour cela que l’on peut retrouver des insectes “bugs”, mais aussi de l’eau, à la base correspondant à une rivière en Pologne nommée “Bug”, ce qui a donné le cadre visuel du jeu (Europe de l’est).

La map du jeu au bout d’un mois de développement
La map du jeu après 1 an et demi

Le jeu est sorti en Early Access en novembre 2022 après un an de développement. Depuis cette date, de nombreuses mises à jour ont été faites, ajoutant beaucoup de contenus. Nous allons bientôt sortir une mise à jour ajoutant différents scénarios pour augmenter la durée de vie du jeu et le rendre moins répétitif. Il a fait plus de 700 ventes à ce jour. Le jeu en est donc maintenant à 2 ans de développement. Nous ne sommes que deux sur le projet, moi (développement, marketing, etc) et une autre personne s’occupant de tout ce qui est artistique (graphismes, sons, etc). Il a été développé sur le moteur Unreal Engine qui est un moteur très utilisé et spécialisé dans la 3D.

Ce jeu m’aura appris beaucoup de choses. Tout d’abord, c’est la première fois que je menais un projet, qui n’est pas scolaire, à son terme. C’est aussi la première fois qu’un projet a duré plus de 9 mois (maximum à l’université). C’est l’aboutissement d’un long travail, car comme j’ai dit, cela a pris 2 ans et qu’avant cela, il a fallu se former en créant d’autres petits jeux. Pour ce projet, il a fallu faire beaucoup de choses :

  • Le marketing pour faire connaitre le jeu en contactant des influenceurs notamment  (par exemple cette vidéo);
  • Le développement, le ça ne s’est pas fait tout seul. Pour cela, j’ai utilisé pas mal de choses que j’ai appris à l’université, par exemple les design patterns ;
  • Le support technique, il y a beaucoup de joueurs qui ont rencontré des bugs et il fallait fixer cela. De plus, certains joueurs faisaient des suggestions intéressantes qu’il a fallu prendre en compte.

Pour conclure, cela aura été une superbe expérience qui aura été à la fois stressante et stimulante sur ces deux dernières années. Cela m’aura donc aussi apporté beaucoup de compétences que l’université ne m’a pas apporté comme le marketing ou ce genre de choses.

Riddles

Riddles

Riddles-Nathanael-and-Audran

After J.R.R. Tolkien (« The Hobbit », chapter 5 Riddles in the Dark)
Riddles by Audran, Damien Da, Damien De, Guillaume, Julien, Ludovic, Nathanaël, Pierre, Raphaël, Sébastien
Page design by Audran & Nathanaël

Spring 2021

The five ages of modern man

The five ages of modern man

Collaborative writing, after William Shakespeare’s famous monologue in « As You Like It », Act II Scene VII

At the beginning, the newborn,
Straight from the artificial incubator center, 
One of the hundreds during the past hour,
Ready to live the same life as the others,
The result of too much porn. 

Then as he finishes his class on his tablet,
His mom wants him to explain Hamlet.
But he prefers playing super hero on Fortnite,
And he dreams of becoming a knight.

And then comes the teenager.
In his bag, some paper,
Not only to write but to roll joints,
Phone in hand, liking many pics.

And now, the stressed-out adult,
The one who has no time to himself,
Locked in his routine between kids, work, and mistress,
An exhausted one, with no juice left.

And so comes the end of the journey,
With a heart filled with regret
And forgotten memories of a bygone era.
Nothing left to do, nothing left to see,
Except reminisce about what could’ve been.

by Audran, Damien Da, Damien De, Guillaume, Julien, Ludovic, Nathanaël, Pierre, Raphaël, Sébastien
Spring 2021

Les cantons de l’Est

Les cantons de l’Est

Aujourd’hui je vais parler de deux endroits que j’ai visités dans les cantons de l’Est : Coaticook, et le Mont Orford. Coaticook est une petite ville au sud-est de Sherbrooke où il y a une passerelle suspendue, celle-ci surplombe la gorge du Coaticook (la rivière porte le même nom que la ville). Malheureusement, je suis arrivé trop tard (16h) et cela fermait à 16h justement, on a donc pas pu marcher dessus (car évidemment ici tout est payant). Dans tous les cas, le soleil se couchait à 16h30, on peut voir sur la photo du pont qu’il fait déjà assez sombre. Ces ponts sont d’ailleurs typiques d’Amérique du Nord et celui-ci est assez joli avec ses lumières rouges.

Le week-end d’après j’ai décidé d’aller au Mont-Orford (sud-ouest de Sherbrooke), c’est une station de ski et un parc naturel. Je suis donc arrivé et je me suis mis à monter, la pente était assez raide sur la fin mais rien de bien méchant puisque en moins d’une heure j’étais en haut. Cependant, le temps en avait décidé autrement, à 100m du sommet du brouillard était présent puis plus je me rapprochais plus il y en avait. On peut voir sur les images qu’au départ il n’y avait pas de brouillard et qu’à la fin on ne voyait plus à 50m. Je suis donc redescendu dans le brouillard sans avoir pu prendre de belles photos depuis le sommet.

Audran Bert

Audran Bert

Étudiant du CMI Informatique d’Avignon depuis 2018, actuellement en première année de Master Intelligence artificielle.

Passionné d’informatique depuis toujours, c’est donc tout naturellement que je me suis inscrit au CMI Informatique lors de sa création en 2018. Le CMI me permet de développer des compétences supplémentaires dans la recherche, l’innovation, l’entrepreneuriat… J’ai d’ailleurs participé aux 24H pour entreprendre organisés par Avignon en 2020. Au fil des années, je me suis passionné pour le développement logiciel, l’analyse et le traitement des données et enfin le machine learning.

Je suis actuellement en échange au Canada à l’université de Sherbrooke dans la région du Québec. Cela me fait découvrir une autre manière d’étudier et d’enseigner, ainsi qu’une autre culture.

J’ai réalisé un stage au laboratoire d’informatique d’Avignon (LIA) pendant lequel j’ai crée un outil de visualisation (https://github.com/AudranBert/VITKLIA) basé sur des vecteurs extraits du https://github.com/Chaanks/stklia/. Cela m’a permis de découvrir le LIA et le monde de la recherche.

Enfin, je suis fan de basketball, et de sport de nature. J’ai d’ailleurs pu récemment voir un match NBA, chose que je voulais absolument faire lors de mon séjour au Canada. Enfin, j’aime beaucoup les jeux vidéo et je passe une partie de mon temps libre à en créer.

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Linkedin: https://www.linkedin.com/in/audran-bert-091955197/

Sherbrooke

Sherbrooke

Avant qu’il ne fasse trop froid (il fait aujourd’hui -3° (28 novembre)) j’ai visité le centre-ville de Sherbrooke. Sherbrooke est la principale ville des « Cantons de l’est » et compte 170 000 habitants. C’est un ancien centre manufacturier, maintenant c’est surtout une ville étudiante avec près de 10% de la population qui est étudiante. Les cantons de l’est sont une région touristique pour son coté naturel et assez accidenté avec la fin de la chaîne de montagne des Appalaches. On y trouve beaucoup d’endroits très beaux comme par exemple le parc naturel du Mont Orford (qui est aussi une station de ski et dont je vous parlerai dans un autre article). Le centre-ville de Sherbrooke bien que petit est tout de même assez joli. Ici, pas de grand gratte-ciel comme à Montréal mais, de la nature et des bâtiments un peu plus anciens. La plupart des vieux bâtiments sont en briques que ce soit les anciennes manufactures et les immeubles d’habitation. D’ailleurs pour faire fonctionner les manufactures, il y avait un moulin à aube, mais ils ont remplacé le moulin par quelque chose de moderne avant un barrage en béton et un pipeline. Sur la même image où on peut apercevoir le pipeline, on voit un immeuble qui a des portes qui donnent sur le vide ce qui fait un peu ridicule. L’hôtel de ville est d’ailleurs très beau et a un style très anglo-saxon. Ensuite la rivière qui traverse la ville est tout de même la plus belle chose à voir de la ville avec les arbres aux couleurs de l’automne.

La dernière photo est en bas à droite n’est pas le centre ville mais à 5min à pied du centre ville, les immeubles ont laissés la place aux pavillons et avec les couleurs de l’automne et le reflet c’est très beau.

Toronto et NBA

Toronto et NBA

Pendant ma semaine de relâche (le nom des vacances au Canada) je suis allé voir un match de basket à Toronto. Il m’aura fallu 2h de bus puis 5h de train pour arriver à Toronto en partant de Sherbrooke. Je suis parti à 6h de Sherbrooke, arrivé à 8h à Montréal puis reparti à 11h en train et finalement arrivé à 17h. A mon arrivée à Toronto, il pleuvait et faisait froid cependant mon hôtel était proche de la gare, je suis donc allé posé mes affaires dans ma chambre pour ensuite aller faire ce pourquoi j’étais venu. Je suis donc allé à la Scotiabank arena pour d’abord acheter des vêtements à la boutique officielle de l’équipe de Toronto : les Raptors. Une fois cela fait, l’entrée pour le match était déjà ouverte, je suis donc allé m’installer et j’ai attendu 1h (match à 19h30). Le match opposait les Raptors de Toronto et les Bulls de Chicago. Toronto jouait en blanc et Chicago en rouge, le match a été serré presque jusqu’à la mi temps ensuite Chicago a eu une avance d’une quinzaine de points jusqu’au dernier quart temps. Toronto a réussi à remonter et à arriver à seulement 2 points d’écart avec une action à jouer, le public était en feu depuis le début de la remontée. Cependant le joueur (Fred VanVleet) a raté le tir pour égaliser. Score du match 111-108 pour Chicago.

Le lendemain, j’ai visité Toronto sous le froid et une pluie fine. Je suis allé voir la CN Tower, monument emblématique de Toronto, le marché couvert, l’hôtel de ville, la « half house » qui est littéralement une maison coupée en deux et enfin l’aquarium de Toronto. Je n’ai pas trouvé beaucoup de chose à voir surtout avec le temps restreint que j’avais, les choses à voir étant des musées ou des quartiers qui sont pas dans le centre-ville.Le mercredi, il faisait beau mais je devais prendre mon train à 11h pour aller à Montréal, j’ai donc pu juste prendre quelques photos sur le chemin.

Forêt du Mont Bellevue à Sherbrooke

Forêt du Mont Bellevue à Sherbrooke

Aujourd’hui je vais vous parler de l’endroit où je vais me balader quand je veux aller en nature, étant à 50m c’est donc tout naturellement que je vais dans la forêt du Mont Bellevue (la colline qui surplombe la ville). Le mont Bellevue culmine à 350m d’altitude, le point le plus bas de la ville de Sherbrooke est à 150m d’altitude ce qui donne une colline assez ridicule vue de loin. Pour eux cela reste suffisant pour qu’ils y créent des pistes de ski avec un téléski et un télésiège. Il y a aussi des pistes de ski de fond qui sont en fait les chemins où l’on marche à pied quand la neige n’est pas encore arrivée. Tant qu’il n’y pas de neige il y a trois activités possibles : VTT, marche et tir à l’arc. Les chemins de VTT sont assez rapides, serpentent beaucoup et sont assez fun.  Le mont Bellevue n’est cependant pas le point culminant, il y a une colline atteignant les 360m mais le sommet est boisé on ne voit donc rien du paysage alentour.

En marchant dans la forêt j’ai pu voir sa faune et sa flore. J’ai par exemple croisé quelques biches, un pivert et d’innombrables écureuils (bien dodus pour certains). J’ai d’ailleurs pu en prendre un en photo pendant qu’il mangeait un champignon. En parlant de champignon, j’ai pu constater en me baladant dans la forêt qu’il y avait une grande variété de champignon (que je ne gouterai pas pour des raisons de survie). C’est une belle forêt avec des fougères, de la mousse mais elle n’est cependant pas très grande et on en a vite fait le tour. Par contre, elle a beaucoup changé au cours des semaines, passant de verte à jaune puis rouge puis enfin plus de feuilles.

Présentation du Semestre à l’Université de Sherbrooke, Audran Bert

Présentation du Semestre à l’Université de Sherbrooke, Audran Bert

Pour ma première année de Master Intelligence Artificielle à Avignon Université, ayant toujours voulu vivre à l’étranger et plus particulièrement au Canada, j’ai saisi l’opportunité d’échange internationaux proposée par l’université. J’ai postulé pour le premier semestre à l’université de Sherbrooke au Canada. Pour assurer la validation de mon semestre à mon retour, j’ai choisi des cours en rapport avec mon cursus avignonnais. Je suis donc un cours sur la Science des données ainsi qu’un cours sur les Techniques d’apprentissage (Machine learning). Ayant pris l’option ILSEN dans le cursus IA, j’ai donc choisi une matière correspondant à ce cursus : Techniques de vérification et de validation (cours sur la vérification formelle d’algorithme en utilisant des langages comme CTL ou LTL). Pour compléter, j’ai pris un cours d’anglais pour continuer de m’améliorer dans cette langue, mon séjour à l’étranger étant en terres francophones.

J’ai choisi cette université car elle semblait avoir un bon cadre de vie en plus de présenter de bons cours. C’est une belle université car elle a notamment un petit lac et des petites rivières artificielles. Il y a beaucoup de nature au sein du campus et dans ses alentours. En effet, ma chambre universitaire est à 50m de la forêt du Mont Bellevue qui est une forêt typique canadienne. Le campus étant beaucoup plus grand que celui d’Avignon Université j’avais du mal au départ à trouver les salles où je devais avoir cours. Contrairement à Avignon, il n’y pas beaucoup d’heures de cours en présentiel cependant il est nécessaire de faire beaucoup de travail personnel.

L’université de Sherbrooke met la priorité sur l’écologie et c’est même un atout qu’il mette beaucoup en avant pour attirer des étudiants. Pour aller dans ce sens, ils ont notamment les voitures de la sécurité qui sont électriques ou encore une gestion du compost au sein du campus. Cependant, la nuit, la plupart des lumières et des ordinateurs restent allumés dans les bâtiments. De plus, à la moindre hausse des températures ils allument la climatisation, ce qui s’oppose avec ce que l’université prône.