Archives de
Author: Arthur Buren

Découvrir l’Italie Autrement : Vie Quotidienne et Culture à Trento

Découvrir l’Italie Autrement : Vie Quotidienne et Culture à Trento

Mon Erasmus à Trento ne se limite pas à l’université. C’est aussi une immersion dans la vie et la culture italiennes, avec leurs différences parfois subtiles, parfois marquantes, par rapport à la France. Voici quelques anecdotes et conseils pratiques pour mieux comprendre et profiter de la Dolce Vita.

1. L’Art de la Politesse à l’Italienne

En Italie, la politesse a ses codes bien particuliers :

Dire “Ciao” ou “Buongiorno” : En France, on se contente parfois d’un simple « bonjour ». Ici, on vous répondra souvent avec un grand sourire et un “Ciao!” même dans les magasins ou cafés. C’est chaleureux et ça met de bonne humeur !

Le “permesso” : Avant d’entrer quelque part (un bureau, une pièce privée), les Italiens disent souvent “permesso?” (puis-je entrer?). Une petite différence culturelle qui montre leur respect des espaces.

Astuce : Prenez l’habitude d’être aussi chaleureux dans vos interactions, cela rend les échanges plus agréables.

2. Les Horaires Italiens : Une Vie Plus Détendue

Si vous êtes habitué au rythme français, les horaires italiens peuvent surprendre :

Les repas :

• Le déjeuner commence rarement avant 13 h, et le dîner est souvent servi après 20 h. Prévoyez une collation si vous avez un creux.

• Attention : la pause déjeuner est sacrée. Beaucoup de boutiques et services ferment entre 12 h et 15 h, même en ville.

Les magasins : Oubliez les courses tardives. La plupart des commerces ferment tôt (vers 19 h ou 20 h), sauf les grandes chaînes.

À éviter : Vouloir dîner à 18 h ou faire vos courses à 21 h. Cela peut frustrer les Italiens !

3. Le Café : Un Rituel à Maîtriser

En Italie, le café est une institution avec ses propres règles :

Le matin : Un cappuccino ou un café latte est accepté.

Après midi : Ne commandez jamais de cappuccino après le déjeuner. Un “espresso” est la norme.

Pas de Starbucks ici ! Les cafés sont généralement pris debout au comptoir, et on les boit vite. C’est une pause rapide, pas un moment de longue détente.

Astuce : Testez le café local d’une petite trattoria, c’est souvent le meilleur !

[Photo : Une tasse d’espresso sur un comptoir ou une terrasse typiquement italienne]

4. La Vie en Extérieur : Une Tradition Bien Italienne

Les Italiens aiment vivre dehors, peu importe la saison. À Trento, cela se traduit par :

Les promenades du soir : La passeggiata, une balade en ville après le dîner, est un moment social très apprécié.

Les places animées : Les terrasses des cafés sur les piazzas restent animées jusque tard dans la soirée.

À faire : Rejoindre les locaux sur la Piazza Duomo pour un apéritif. C’est un excellent moyen de se mêler à la vie italienne.

5. Quelques Différences Culturelles Surprenantes

Vivre à Trento m’a permis de remarquer des petites différences qu’on ne trouve pas toujours dans les guides :

Le tri des déchets : En Italie, le tri sélectif est très strict. Les ordures ménagères doivent être triées avec soin, et chaque type de déchet a son jour de collecte.

Les vélos sont rois : Trento est une ville où les pistes cyclables sont partout, mais attention : certains cyclistes sont intrépides !

À éviter : Jeter une bouteille plastique dans la mauvaise poubelle. Cela ne passera pas inaperçu !

6. Expériences Uniques à Vivre à Trento

Enfin, voici quelques activités moins connues pour découvrir la culture locale :

Les marchés du samedi matin : Fruits, légumes frais, et spécialités locales dans une ambiance animée.

Les concerts dans les églises : De nombreux événements musicaux gratuits sont organisés dans les églises historiques de la ville.

Une dégustation de vins locaux : La région de Trento est célèbre pour ses vins, notamment le Trentodoc.

Astuce : Pour une vraie immersion, participez aux ateliers culinaires proposés par des locaux.

Conclusion

Vivre en Italie, c’est adopter un rythme plus détendu, savourer chaque moment et se laisser porter par une culture chaleureuse et accueillante. Mon Erasmus à Trento m’a permis d’apprécier ces petites différences et d’apprendre à m’adapter tout en découvrant des traditions uniques. Si vous partez en Italie, laissez-vous surprendre ! 😊

Vivre son Erasmus à Trento : Conseils, Impressions et Astuces

Vivre son Erasmus à Trento : Conseils, Impressions et Astuces

Partir en Erasmus est une expérience enrichissante, mais cela demande un peu d’organisation. Voici mon retour sur les étapes clés et mes premières impressions après quelques mois à Trento, en Italie.

1. Les Démarches Administratives : Bien s’organiser pour un départ serein

Avant de partir, il est important de bien gérer les démarches administratives. Voici ce que j’ai fait pour que tout se passe bien :

Candidature Erasmus : Déposez votre dossier dans les délais impartis pour ne pas retarder les étapes suivantes (bourse, logement, etc.).

Documents essentiels :

• Une carte d’identité ou un passeport valide.

• La Carte Européenne d’Assurance Maladie (CEAM), à demander au plus tôt (elle arrive sous un mois et est valable deux ans).

• Vos certificats d’inscription et autres documents universitaires.

Carte de séjour (pour les non-Européens) : Assurez-vous qu’elle soit valide pour toute la durée du séjour. Si des renouvellements sont nécessaires, informez rapidement l’université en cas de retard dans le traitement du dossier.

2. Trouver un Logement : Astuces et pièges à éviter

Trento est une petite ville où la recherche de logement peut être compliquée, surtout pour un studio. Voici mes conseils :

• S’y prendre à l’avance, dès que vous avez la réponse !!

Les options disponibles :

• Les résidences universitaires (pour les étudiants non-Européens).

• La location privée via des sites comme Idealista, SpotaHome ou Student Housing Trento.

3. Mes Premières Impressions de Trento

Trento est une ville qui mêle culture italienne et ambiance internationale. Voici ce qui m’a marqué :

L’ambiance étudiante : La ville est dynamique et propice aux rencontres, notamment grâce aux événements organisés par l’ESN UniTrento.

Le cadre naturel : Trento est entourée de montagnes offrant des paysages magnifiques. Les randonnées sont un excellent moyen de s’évader.

La culture italienne : Que ce soit dans les plats locaux (pizzas, pâtes) ou les marchés du samedi, la Dolce Vita est partout !

Les Dolomites, montagne très connue proche de Trento

4. Vie Académique : Entre études et loisirs

L’université de Trento offre une excellente qualité d’enseignement, notamment en intelligence artificielle, et des infrastructures modernes.

Les cours :

• Suivre des cours en anglais est une opportunité unique pour pratiquer la langue et améliorer son vocabulaire technique.

• Les professeurs sont accessibles et encouragent les échanges, ce qui enrichit l’apprentissage.

La bibliothèque universitaire :

• Ouverte jusqu’à minuit, elle est idéale pour travailler au calme ou avancer sur des projets en soirée.

La BUC : Biblioteca Universitaria Centrale

Un cadre idéal pour l’équilibre : Les montagnes proches permettent d’allier études et détente avec des randonnées ou sorties nature le week-end.

5. Vie Quotidienne : Simplifiez-vous la vie à Trento

Quelques astuces pour profiter pleinement de votre séjour :

Transport :

• Le réseau de bus est bien développé et vous permet de vous déplacer dans toute la province. La carte digitale coûte 70 €, tandis que la version physique revient à 74 € cette année.

• Bonus : Le téléphérique est inclus dans l’abonnement !

Coût de la vie :

• Les repas dans les restaurants universitaires sont abordables, parfaits pour les étudiants.

Langue : Même si l’anglais est couramment parlé, apprendre quelques mots d’italien vous aidera à mieux vous intégrer. L’université propose d’ailleurs des cours gratuits d’italien.

6. Activités Incontournables

Trento propose de nombreuses activités en dehors des cours :

Randonnées : Monte Bondone est une destination prisée pour une excursion d’une journée.

Culture et histoire : Explorez les musées et monuments comme le Castello del Buonconsiglio.

Voyages : Grâce à sa position centrale, vous pouvez facilement visiter des villes comme Vérone ou Venise.

Groupes Erasmus : Rejoignez-les pour des voyages organisés à prix réduits et des soirées conviviales.

Conclusion

Mon Erasmus à Trento est pour l’instant une expérience inoubliable, riche en rencontres, apprentissages et découvertes. Avec un peu d’organisation et les bonnes astuces, vous profiterez pleinement de cette aventure unique ! Si vous avez des questions ou besoin d’aide, n’hésitez pas à rejoindre les groupes étudiants pour échanger avec ceux qui ont déjà fait le grand saut. 😊

Stage chez Quadient : Une Plongée dans l’Ingénierie Logicielle et les Microservices

Stage chez Quadient : Une Plongée dans l’Ingénierie Logicielle et les Microservices

Durant ma première année en informatique, j’ai eu l’opportunité d’effectuer un stage au sein de Quadient, une entreprise internationale spécialisée dans la gestion de lockers. Cette expérience m’a permis d’intégrer l’équipe Packcity Management Dashboard (PMD) Core, chargée du développement du backend de l’entreprise. Mon objectif principal : mettre à jour la librairie SocketCluster utilisée pour la communication entre les machines de type GEN3 et les serveurs.

Quadient : Un acteur clé des solutions automatisées

Quadient, anciennement Neopost, est une entreprise mondiale avec plus de 6000 employés à travers le monde. Spécialisée dans les solutions de gestion de lockers et la gestion de courrier à grande échelle, Quadient est un leader dans ce domaine. L’équipe PMD Core, au sein de laquelle j’ai travaillé, est responsable de l’API backend, une infrastructure clé qui permet la gestion des casiers automatisés à grande échelle. Cette API est développée en NodeJS et repose sur une architecture de microservices hébergée dans un environnement Kubernetes.

Mission : Mise à jour de la librairie SocketCluster

Ma mission était de mettre à jour la librairie SocketCluster dans le contexte des machines GEN3. Ces machines utilisent des websockets pour transmettre des informations en temps réel, comme l’état des colis, entre les machines et le backend. L’enjeu principal était de mettre en œuvre cette mise à jour pour améliorer la sécurité et profiter des nouvelles fonctionnalités de la librairie.

Cette tâche représentait un défi technique important. J’ai dû d’abord me familiariser avec l’architecture de microservices, un paradigme très différent du modèle monolithique que je connaissais. Ensuite, il a fallu maîtriser les subtilités de la programmation asynchrone en NodeJS et intégrer cette mise à jour dans un environnement de production déjà existant.

Défis rencontrés et solutions mises en place

L’un des principaux obstacles a été la prise en main du code préexistant, écrit par d’autres développeurs, ainsi que l’intégration dans une équipe de professionnels déjà bien rodés. La complexité des microservices et des tests automatisés (réalisés via Cucumber) a également nécessité une phase d’adaptation.

Pour relever ces défis, j’ai bénéficié de l’aide précieuse d’un architecte de chez Quadient, avec qui j’ai pu travailler sur la réécriture du code lié à l’ancienne version de SocketCluster. Mon travail consistait à effectuer cette mise à jour sans altérer les fonctionnalités existantes, tout en assurant que les tests automatisés continuent de passer avec succès.

Résultats et impact

Grâce à cette mise à jour, l’équipe a pu renforcer la sécurité des communications entre les machines GEN3 et les serveurs, tout en améliorant la scalabilité du système. Cette réussite sera un modèle pour la mise à jour des autres générations de machines à l’avenir.

Bilan personnel : Une expérience formatrice

Ce stage chez Quadient m’a permis de développer de nombreuses compétences, tant professionnelles que techniques. J’ai appris à travailler dans un environnement agile avec des méthodologies comme Scrum, et à manipuler des technologies comme websockets et NodeJS. Malgré la difficulté de travailler à distance, j’ai pu m’adapter et m’immerger dans un environnement de développement de haut niveau.

Cette expérience m’a également permis de réaliser à quel point le travail en équipe et la communication sont essentiels dans un projet d’envergure. Bien que ce stage ait mis en lumière certaines lacunes dans ma formation initiale, il m’a aussi donné les outils pour continuer à progresser et à approfondir mes connaissances.

Ce stage chez Quadient a été une étape clé dans mon parcours, me donnant non seulement un aperçu du monde professionnel, mais aussi des compétences techniques concrètes qui me seront utiles pour la suite de ma carrière.

Automatisation et Simplification des Textes Scientifiques : Mon Expérience au LIA

Automatisation et Simplification des Textes Scientifiques : Mon Expérience au LIA

Dans le cadre de ma deuxième année de licence en informatique et de Cursus Master Ingénierie (CMI) à l’Université d’Avignon, j’ai eu l’opportunité de réaliser un stage au Laboratoire Informatique d’Avignon (LIA) sous la tutelle de M. Stéphane Huet. Ce stage m’a permis de m’immerger dans le monde de la recherche, un domaine qui m’intéresse particulièrement, et de découvrir le projet SimpleText, une initiative européenne dédiée à la simplification automatique de textes scientifiques.

Contexte du stage

Ayant un fort intérêt pour le traitement automatique du langage, j’étais très motivé à l’idée de rejoindre un laboratoire de recherche, malgré quelques appréhensions liées à mon niveau d’étude en début de stage. Bien que le LIA prenne généralement des étudiants de troisième année, j’ai pu trouver ma place dans l’équipe et me lancer dans ce projet innovant. SimpleText vise à rendre les articles scientifiques plus accessibles au grand public, son but est de résumé de manière très simple des articles scientifique de haut niveau. Mon stage, bien que court, s’inscrivait dans la tâche 1 de ce projet, à savoir la sélection des passages pertinents à inclure dans les résumés simplifiés.

Le Projet SimpleText : Une ambition européenne

Le projet SimpleText est un vaste projet qui regroupe plusieurs pays européens, dont la France, l’Italie, et les Pays-Bas. Bien que la tâche principale était de sélectionner les passages, une partie de mon travail impliquait aussi une évaluation manuelle de la complexité des textes, avec l’aide, entre autre, d’un algorithme mathématique connu sous le nom de Flesh-Kincaid Grade Level (FKGL).

Complexité de lecture et évaluation manuelle

L’évaluation des passages reposait principalement sur l’algorithme FKGL, qui calcule la complexité de lecture d’un texte. Cependant, cet algorithme ne prend pas en compte la difficulté de compréhension des termes techniques. J’ai donc été amené à effectuer une évaluation manuelle en attribuant une note de 0 à 2 à chaque passage, en fonction de sa complexité. Par la suite, j’ai comparé mes résultats avec ceux des étudiants d’autres universités européennes, afin de mesurer les écarts et d’ajuster les scores moyens par établissement.

Les défis du traitement automatique

Un des défis majeurs de ce stage résidait dans les limites de l’algorithme FKGL. En effet, FKGL évalue principalement la lisibilité du texte, sans tenir compte de la technicité des termes employés. Cela crée des incohérences, par exemple entre des termes simples et des termes très techniques qui comptent le même nombre de syllabes. Nous avons standardisé la tokenisation à l’aide de la librairie NLTK, couplée au dictionnaire de syllabisation Cmudict, ce qui nous a permis de comparer les textes de manière plus cohérente.

Conclusion : une expérience enrichissante

Ce stage m’a beaucoup appris, non seulement sur le plan technique, mais aussi sur la façon de travailler dans un laboratoire de recherche. Bien que la durée limitée du stage ait restreint l’ampleur des missions que j’aurais pu accomplir, l’expérience m’a permis de contribuer à un projet européen d’envergure tout en apprenant les méthodologies de simplification de texte. J’espère pouvoir poursuivre ce type de projets dans mes futures expériences académiques et professionnelles.