PoliticAI est un projet d’application innovant, proposant la simulation d’un opposant politique, dans le but de permettre à quiconque de s’entrainer au débat politique.
Vous trouverez ci-dessous, un document présentant le projet et établissant un rapport sur sa faisabilité technique.
Basiquement, le terme de voiture autonome désigne une automobile capable de fonctionner sans conducteur, autrement dit, capable de se déplacer d’un point A à un point B sans intervention humaine.
Historique :
On assiste aux prémices de la voiture autonome au début du XXème siècle, même si on est bien loin de ce que l’on peut connaître aujourd’hui. Dans les années 1920, l’homme est capable de conduire à distance depuis un autre véhicule par radio.
D’autres prototypes sont développés durant les décennies suivantes.
Au cours des années 1980, ces prototypes roulent sur des routes sans trafic, guidés par le système LiDAR (capteurs laser permettant de cartographier un environnement en 3D).
Durant les années 1990, on voit naître des véhicules circulant en contrôle automatique à 98% sur des routes avec trafic, exploités sur des circuits prédéfinis.
Tout s’accélère depuis les années 2000 avec l’intervention de l’armée américaine et ses grands challenges, notamment avec l’organisation d’une course durant laquelle les véhicules doivent parcourir plus de 200km à la frontière de la Californie et Nevada. En 2004, seulement 11.78 kilomètres sont parcourus, alors qu’en 2005, la course est terminée par cinq participants dont un en moins de sept heures.
En 2007, la course, devenue un parcours de 96 kilomètres dans un environnement urbain initialement d’une durée de moins de six heures, est finie en un peu plus de quatre heures par trois équipes, dans le respect du code de la route
Terminologie sur la notion d’autonomie :
Il existe plusieurs niveaux d’autonomie concernant la voiture :
Niveau d’autonomie
Niveau 0
Aucun élément autonome sur la voiture
Niveau 1
La voiture peut assurer 1 tâche autonome à la fois, comme par exemple un freinage automatique.
Niveau 2
La voiture dispose d’au moins 2 éléments autonomes
Niveau 3
Autonomie conditionnelle, le conducteur peut détourner son attention mais doit quand même être capable de reprendre la main en cas d’urgence.
Niveau 4
Le conducteur peut relâcher son attention et même dormir
Niveau 5
Voiture sans conducteur
Des défis et des problèmes :
Face à l’essor des voitures plus ou moins autonomes, de nombreux défis se dressent face au développement de cette technologie. En effet, ces véhicules fonctionnant sur des modèles, nécessitent une grande quantité d’images et de vidéos de tout ce qu’ils pourraient rencontrer durant leur utilisation. Il faut aussi trouver un moyen d’éviter les inclusions de règles comme par exemple « si x se produit, alors faire y« , type de raisonnement qui ne convient pas aux situations de la vie courante et de la route. La compréhension de l’environnement et de toutes les entités entourant le véhicule reste aussi un défi. Enfin, ces véhiculent doivent être capables de réagir dans des situations jamais rencontrées et non implémentées dans le modèle.
La voiture autonome pose aussi problème sur le plan éthique. En effet, imaginons une situation d’accident tuant soit les passagers, soit d’autres usagers de la route, la voiture doit dans cette situation faire un choix. Cela pose aussi problème sur le plan juridique car on ne sait pas qui blâmer dans ce cas-là ? Le fabriquant ? L’ingénieur qui a développé l’algorithme ? le client ?
Le plan de la sécurité est aussi impacté car qui dit voiture autonome dit informatique, et qui dit informatique dit piratage. Ces voitures pourraient être les cibles de pirates et mettre en danger leur utilisateur et/ou les autres usagers de la route.
Le développement de la voiture autonome continue donc d’être un sujet complexe, à aborder de manière consciencieuse et minutieuse afin d’assurer la sécurité de tous.