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Category: Échanges internationaux

To do / not to do – JOHANNY Titouan, échange d’un an à l’Université de Montréal (Canada).

To do / not to do – JOHANNY Titouan, échange d’un an à l’Université de Montréal (Canada).

Étant le premier ou l’un des premiers à faire un an d’échange au Québec, j’ai dû improviser et gérer des problèmes qui ne se sont pas posés pour mes camarades.

Le permis d’études.

Un étudiant en échange qui reste un seul semestre (= session au Québec), n’a pas besoin de faire de permis de séjour s’il détient un passeport français. Toutefois, pour deux semestres, c’est-à-dire plus de 6 mois, il y a besoin de faire un permis de séjour. Compte tenu du statut particulier du Québec au sein du Canada, il y a besoin d’abord de passer par le Certificat d’Acceptation du Québec (CAQ). Bien sûr cela doit être fait après l’inscription auprès de l’UDEM (mais qui est assez rapide du moment que vous relanciez les deux universités par mail).

Je conseille personnellement de s’y prendre très à l’avance auprès de l’immigration Québec (MICC). En effet, le CAQ a pris, dans mon cas, plus d’un mois et demi avant d’être délivré. Il faut également savoir que le nombre de places attribuées est limité. Ainsi, vous ne aurez attribué une place que si une place se libère au préalable, et uniquement si vous remplissez les conditions adéquates.

Ensuite, une fois que vous avez votre CAQ, vous pouvez déposer une demande de permis d’études auprès de Immigration, Refugiees, Citizenship Canada (IRCC). Cette demande peut être très longue. Dans mon cas, ça a pris plus de deux mois, il a été délivré à peine cinq jours avant la rentrée. Il est important de s’y prendre à l’avance car en cas de non-obtention avant mi-septembre, vous pouvez être exclu de l’UDEM. Il est très courant que ça dure plus longtemps, le Canada est un pays d’immigration, il y a beaucoup de demandes. En me renseignant, j’ai apris qu’une demande de permis peux prendre plus de 4 mois avant d’aboutir.

Comment s’y prendre pour optimiser le temps des demandes de permis ?

  • Rassembler tous les documents à l’avance de l’obtention du CAQ et vérifiez 10 fois que vous avez mis tout ce qu’il faut pour ne pas engendrer de retards.
  • Avoir une capacité financière importante et suffisante. Il s’agit des preuves requises par le Québec et le Canada, si votre capacité est insuffisante vous serez refusé (les seuils sont précisés sur les sites d’immigration bien sûr). Si vous avez une capacité suffisante mais pas importante, votre permis risque de prendre plus de temps avant d’être délivré. Je parlerai plus bas des frais auxquels j’ai fais face.
  • Avoir des garants financiers.
  • Prouver que vous repartirez bien du Canada à la fin de vos études et que vous ne resterez pas illégalement sur le territoire. Entre autres, vous pouvez montrer que vous allez effectuer votre master à Avignon ou ailleurs qu’au Canada.
  • Avant d’entreprendre toute démarche ou dans le cas où il y a des questions sur le processus, consultez les capsules vidéo de l’UDEM sur le sujet.

Arriver au Québec

Avant d’arriver au Québec, assurez vous de venir après avoir eu votre permis, qui, à cette étape, n’est pas encore un permis définitif mais plutôt une lettre d’introduction. Car effectivement, lorsque le permis est accepté, il vous confère une lettre d’introduction à présenter à la douane pour obtenir le permis définitif.

Anecdote :

            J’ai d’abord pris l’avion le 18 juillet pour rejoindre ma compagne à Montréal alors que je n’avais pas mon permis (seulement le CAQ). Une fois que j’ai eu mon permis au dernier moment, j’ai été confronté à une charge de stress importante :

  • Les douaniers canadiens n’aiment pas le flagpolling (tour de poteau = sortir du territoire pour re-rentrer aussitôt à des fins administratives). Mais le problème est que vous ne pouvez pas résoudre ce problème au sein du Canada quand vous avez déposé votre demande depuis l’extérieur du Canada.
  • J’ai pris un avion vers les USA pour éviter les frais supplémentaires. Or, quand je suis rentré à Montréal, j’aurais normalement dû arriver à la douane spécifique pour les USA où l’on m’aurait refusé les papiers. Heureusement, je suis arrivé à la douane normale pour une raison inconnue.
  • Ce billet d’avion a représente des coûts supplémentaires.
  • J’étais déjà fatigué et j’ai dû patienter plusieurs heures à la douane … Alors que quand on arrive de France directement on a pu dormir quelques heures dans l’avion.

Je vous conseille alors de vous y prendre à l’avance, plus spécifiquement dès l’attribution des places par la personne responsable des échanges internationaux à Avignon. D’ailleurs, elle et d’autres personnes au service mobilités vous diront qu’on ne peut partir un an. Sauf que si vous adressez un mail à l’UdeM il se peut que comme moi on vous accepte un an sous certaines conditions de notes et de places disponibles.

            Dans ce cas, prenez des billets d’avions au moins 6 mois à l’avance (pour que ça soit aussi moins cher) où vous payez une option pour déplacer les billets si le permis n’arrive pas aussi tôt que vous l’espériez.

Quelques conseils quant à l’arrivée :

  • Prenez des billets Air France si vous en avez les moyens, d’après les français à Montréal c’est la compagnie la plus confortable pour un aussi long trajet vers le Canada (et pour avoir pris Air Canada plus tard, je confirme).
  • Préparez ArriveCAN, il s’agit d’une déclaration douanière faite 72 à l’avance qui vous sauvera du temps, plusieurs heures, à la douane.
  • Si vous ne venez pas sur permis d’études, préparez votre Autorisation de Voyage Electronique (AVE), cela s’obtient en général dans un laps de temps assez court (moins d’une journée pour moi). Si vous venez sur permis d’études, il sera fourni avec.
  • Préparez tous les documents que vous avez donné pour le permis sous forme physique, à présenter aux douaniers avec votre lettre d’introduction.
  • Parlez un français irréprochable, les douaniers québécois disposent du droit de vous refuser l’entrée si vous allez dans une université francophone mais que vous ne maîtrisez pas un français suffisant.
  • Soyez poli, même si vous êtes crevé. C’est important.
  • Prenez au moins deux valises remplies à bloc (max 23 kilos par valise avec Air France), il fait déjà froid en Octobre alors si vous restez un an vous avez intérêt à avoir beaucoup de vêtements chauds.
  • Dans l’avion, lisez un guide de français québécois. Bien que la majorité des accents du Québec sont largement compréhensibles, c’est les mots employés qui sont perturbants parfois.

Le logement et la « bouffe »

            Je mets bouffe entre guillemets car au Québec, c’est un mot normal qui apparaît dans des pubs, des affiches voire même des papiers officiels !

            Je vous conseille de rechercher des logements très tôt avant votre arrivée, c’est-à-dire dès que l’UDEM vous a donné son acceptation, ou au max juste après avoir eu le CAQ. Montréal est une ville étudiante, mais comme toutes les villes étudiantes c’est la galère pour trouver un logement, surtout au dernier moment. L’UDEM peut donner des logements dans les cités U, mais ceux-ci partent vite et se libèrent peu. Les étudiants étrangers ne connaissent pas la ville et les tendances, et se retrouvent souvent avec des appartements au dernier moment insalubres et peu recommandables.

  • Trouver un appart’ ou coloc’ sans frais d’agence se fait avec Facebook marketplace au Québec.

Pour ce qui est de la nourriture, faites le plein avant de partir, mangez autant que vous pouvez ! La nourriture canadienne c’est bien deux secondes quand on découvre les fast foods et le sirop d’érable véritable, mais rapidement on se lasse de la bonne bouffe. D’autant plus que à Costco, qui est considéré comme un magasin moins cher, vend le camembert président à 7€ … Pas de Haribos à moins de 3€ le paquet, difficile de trouver de bons fruits et légumes, ou simplement des produits sains qui ne sont pas traités par vingt mille produits cancéreux et qui ne soient pas fortement dispendieux.

  • Rappel : dans votre valise ou par colis, on peut vous envoyer de la bouffe du moment que ce n’est pas de la viande/charcut’ et que c’est emballé (sous vide, canes, etc).

Dans mon cas, je vais donner les chiffres de mes dépenses, car je considère que c’est important à prendre en compte.

  • Je loue un appartement avec ma compagne, en sous-location à une étudiante elle-même partie en échange, à 5-10 min à pieds de la fac : 1020$CA ~620€, donc environ 310 euros par tête, par mois.
  • Nous sommes de bons mangeurs, on dépense environ 1200 $CA ~730€ par mois, voire plus, donc au moins 375 euros par mois par personne.

Université et ville

Dans mon cas, tous les cours sont au campus principal. Si vous avez des cours ailleurs ou que votre appart se situe loin, vous devez prévoir environ 40 euros d’abonnement STM (société de transports de Montréal) avec la réduction étudiante (lol).

            Montréal dispose de bus et de métro, toutefois ça reste mal organisé comme réseau et le métro couvre peu de surface. Des locations de vélos sont possibles mais je ne recommande pas si vous tenez à votre vie, d’autant plus que l’hiver avec un mètre de neige c’est peu recommandé.

La seule autre solution est CoVoit’ ou similaires, qui sont des plateformes de location de voitures en direct (comme des vélos à Avignon), c’est peu cher comparé à des locations traditionnelles et c’est immédiat, bien que ça représente un budget. MAIS de la même façon, si vous tenez à votre vie c’est une mauvaise idée. Si vous avez roulé en Europe, vous vous dites peut-être qu’en France on roule mal, dites vous qu’au Québec c’est pire ! Le code de la route est similaire à la France mais on considère ici que l’usage est la norme donc le code de la route n’est pas respecté et personne n’est pénalisé. Attendez-vous à :

  • Être doublés par la droite plus souvent que par la gauche.
  • Rouler à 150 km/h sur l’autoroute limitée à 100.
  • Voir des poids lourds avec des moteurs et des allures type Optimus Prime qui vous doublent à 150 km/h.

Bref, si vous êtes kamikazes, foncez !

Concernant l’université, il faut savoir que c’est grand. Très Grand. Il existent plusieurs campus et un nombre innombrable de pavillons par campus. Avec un grand nombre de salles par pavillon. Il me faut parfois 20 min pour changer de salle, sur le même campus. Les salles sont parfois mal indiquées. D’ailleurs le pavillon historique, et le plus gros (je crois ?) Roger Gaudry est tellement mal indiqué et labyrinthique qu’on se croirait au village caché de la pluie dans Naruto. Je crois qu’on peut ne jamais en sortir si on s’y perd.

Pro tip : il existe des tunnels souterrains pour se déplacer entre la plupart des pavillons du campus principal. Bien qu’il faille trouver les entrées, ce sont des tunnels peu empruntés même en hiver, et en général permettent de se déplacer plus facilement que par l’extérieur selon moi.

En ce premier semestre, il y a un cours que j’adore et que je recommande : la Programmation quantique. Il faut une base d’algèbre linéaire (ce qu’on a fait en L1 est suffisant). C’est présenté par un prof très pédagogue et intéressant, en effet il s’agit de Gilles Brassard qui est une référence dans le domaine ! J’aime beaucoup et je trouve ça très intéressant.

Balades et visites à faire avant la rentrée ou durant les weekends :

  • Le centre-ville historique.
  • Le campus principal pour apprendre à se repérer.
  • Le Mont Royal, centre de Montréal, un énorme parc très sympathique.
  • Le cimetière de Montréal, un autre parc (cimetière à l’américaine) mais avec moins de monde.
  • Le parc botanique de Montréal (très sympathique)
  • L’insectarium
  • Le biodôme (comme un zoo à Montréal).
  • Chinatown.

Pour moi ce sont très sympas ces balades car Montréal est une ville très verte dans laquelle on voit des animaux pas aussi représentés en France. Par exemple :

  • Il n’y a pas de pigeons, remplacés ici par les écureuils (oui oui, si vous n’en voyez pas au moins 5 par heure en été, il y a un problème).
  • Des marmottes (à 5min de la fac, dans le cimetière lol)
  • Des moufettes
  • Des dindons

Également, Montréal est une ville très cosmopolite dans laquelle vous pouvez entendre une multitude de langues, vous balader dans une multitude de quartiers regroupant certaines nationalités et, par conséquent, manger un max des plats différents !

            Par exemple, pour ma part c’est la première fois que j’ai vu des gens, adultes comme enfants, portant des tenues traditionnelles juives. Cela paraît anodin mais j’ai été étonné, à Avignon, voire en France, cette communauté reste plutôt invisible. J’ai pu ainsi en apprendre beaucoup sur des cultures que je ne connaissais pas ou peu.

Misc.

Il existe des accords de sécurités sociales entre la sécurité sociale et la RAMQ (équivalent du Québec), qui vous permettent d’être pris en charge au Québec (attention, c’est un système provincial). Toutefois, pour cela il faut faire remplir un formulaire étatique par le service mobilités d’Avignon (en vacances tout l’été …), puis par la sécurité sociale française, puis enfin faire la demande auprès de la RAMQ. Veuillez vous attendre à 2 mois par service, donc 6 mois total. Donc prévoyez d’entamer ces démarches longtemps avant de partir si vous voulez être couverts. Autrement l’UDEM vous donnera une assurance mais celle-là vous coûtera environ 200 euros par semestre.

J’encourage très fortement de prendre un cours d’ouverture à l’UDEM. Il existe littéralement plusieurs milliers de cours, dont des cours que vous ne reverrez jamais comme une introduction au français québécois ou encore des langues autochtones. Toutefois, comptez une quarantaine d’euros par cours non-informatique.

C’est mieux d’avoir un anglais suffisant. Les québécois sont tous bilingues et utilisent beaucoup d’anglicismes (bien qu’ils prétendent le contraire) ; des profs peuvent donner des documents en anglais, une partie des habitants de Montréal ne sont pas francophones, etc. Notamment, lorsqu’on consulte des médecins il est possible de ne pas pouvoir avoir un service en français parfois.

Costco est un magasin où on achète en (très) gros. Vous allez claquer beaucoup d’argent là-bas par passage mais ça va vous durer longtemps (bidons de jus de fruits par exemple). Ma combine : je loue une voiture que je remplis au max à chaque passage à Costco puis j’attends 3 semaines voire plus avant d’y retourner. Attention, il faut payer des droits d’entrée à Costco qui sont d’environ 30€ par an.

Les magasins de « proximité » sont Maxi, Métro, Walmart. Les prix après conversion sont similaires à la France mais le choix n’est pas fou. De façon générale, il ne faut pas s’attendre à bien manger durant votre séjour ici.

Préparez vous au bazar des unités de mesures, ici parfois c’est en impérial, parfois en métrique. Impossible de prédire quand on n’a pas l’habitude, et impossible de comparer des formats différents.

Sortez de vos préjugés langagiers. Effectivement, ici c’est vous qui êtes l’étranger, donc c’est vous qui avez un français différent voire bizarre. Les français ont souvent tendance à se moquer des accents et parlers non-standards, je recommande peu de le faire ici. Si vous ne comprenez pas, demandez poliment en précisant que vous n’avez pas l’habitude, mais ne faites pas de commentaire de plus. Les québécois sont devenus fiers de leur culture et de leur langue propre (pendant longtemps on réprimait l’accent natif au profit de l’accent standard). Aussi, il arrive que les français soient mal vus, particulièrement quand on a l’habitude de se plaindre et de tout comparer à chez nous, donc n’essayez pas de reproduire le cliché !

Si comme moi vous avez une compagne québécoise, vous pouvez vous servir d’un numéro canadien quand il faut s’inscrire à des services qui n’acceptent que ça. Toutefois, si vous voulez avoir de la connexion sans payer une blinde en France et en pouvant appeler et faire votre vie indépendamment, il existe des opérateurs comme fido qui vous feront payer une quinzaine d’euros par mois pour un service tout inclus. Bien qu’il y ait Eduroam partout dans la fac, c’est bien de pouvoir se balader dans le Québec et Montréal sans devoir sortir des cartes papier (qui sait se servir de ça de toute façon ???).

Les voitures sont toutes automatiques, c’est pas drôle quand on veut mettre une rouste aux t***s du c*l sur la route. Mais bon heureusement l’essence est peu chère comparé aux prix en France.

Achetez des convertisseurs de prises électriques. Tandis qu’en Europe on peut brancher des prises françaises plus ou moins partout Ce n’est pas le cas ici !

Et voilà, tout ce que je recommande ! Préparez-vous à être dépaysés !

My Erasmus Experience in Mons: Discovering Culture and Daily Life

My Erasmus Experience in Mons: Discovering Culture and Daily Life

After spending three months settling into life here, I’d like to share some details about Mons, a small and pleasant student city in Belgium. Far from large metropolis, Mons offers a unique blend of modernity and tradition, with students of all ages and welcoming locals. Here’s a glimpse into my life here and what makes it stand out compared to France.

1. Choosing Modules That Match My Interests

As part of my Erasmus program, I carefully selected courses that align with those I would have taken in Avignon, ensuring I don’t miss essential content. I also chose courses in artificial intelligence, as I am deeply passionate about this field and eager to gain more knowledge and experience.

One of the modules I selected was Digital and Software Expertise Project. As part of this course, the department organized a team-building event at a youth hostel in Tournai. We left on Friday morning and stayed until Saturday noon, working on a group project during our time there.

The project was to create an application for the company Tibi, which focuses on optimizing waste management. Tibi is dedicated to managing urban waste in an efficient and sustainable way, aiming to improve recycling processes and promote eco-friendly practices in the community.

On Friday evening, we took a break to play two games of bowling. For me, it was an unforgettable experience because it was my first time playing! The atmosphere was lively, and it was a great way to bond with my classmates. The department even covered our transportation costs, making the event accessible to everyone. This team-building experience allowed us to connect outside the classroom and work collaboratively in a fun and engaging environment.

2. The 48H Object Odyssey: An Enriching Experience

One of the most memorable experiences of my stay was participating in the 48H Object Odyssey, a competition where teams create an innovative object on a given theme in just 48 hours. This year’s theme was « light, » and our project, LIGHTPLAY, was an educational toy for children. The concept was simple yet engaging: a cylinder in which colorful elements could be inserted to project light, helping children learn colors and shapes in an interactive way.

Although our team didn’t win, the experience was incredibly enriching. Working under pressure, exchanging ideas with other students, and sharing our prototypes were all unique opportunities to apply my skills in a creative setting. Here are a few photos of our project!

3. Public Transport in Mons: A Different Pace

Compared to France, public transport in Mons can sometimes be surprising. Although the city is relatively small, I expected the transport schedules to be as strict as in France. However, I found that the bus and train schedules are not always followed precisely. This makes planning a bit less predictable, and it’s essential to allow for some extra time to avoid delays.

That said, Mons is still well-connected, and the proximity of schools and universities makes it easy to get around on foot or by bike.

4. A Dynamic Student City

Mons is a city that truly exudes student energy. With several universities and schools, the city is lively, especially in the morning. You can see students of all ages rushing to their classes, motivated by their studies and the university life. Personally, it motivates me in my own work.

The city also boasts a large library that’s open all week until 6 PM, which is relatively early compared to France. However, recently, the library has started closing later, at 10 PM, due to the approaching exam period. It’s the perfect place to study in a calm and studious atmosphere.

5. Cleanliness and Environmental Awareness

Another thing I noticed here is how much importance the people of Mons place on cleanliness and the environment. The city is very clean, and there are constant efforts to preserve nature. For instance, residents use specific garbage bags for waste, with distinct colors for plastics and other waste. It might seem a bit inconvenient, but it reflects the city’s commitment to better recycling practices. The only downside is that these bags can be quite expensive.

6. Friendly Locals and Politeness

One of the most striking aspects of my life in Mons has been the hospitality of the people. The locals are incredibly kind and polite. Every time I go to a shop or ask for information, I am greeted with a smile and a « please, » which initially surprised me since, in France, it’s more common for us to say « please » when requesting something. This friendliness makes daily life even more enjoyable.

7. The Climate: A Cold You Can’t Ignore

Winter in Mons is much colder than I expected. Temperatures can drop drastically, and for someone sensitive to the cold, like me, it’s essential to dress warmly to avoid any unpleasant surprises. I’ve noticed that the locals seem much more resistant to the cold, with some wearing short-sleeved shirts even when it’s freezing. I guess you get used to the climate over time, but for a newcomer, it’s crucial to be prepared for harsh winters.


In summary, Mons is a welcoming, dynamic city that differs from France in many ways. From academic opportunities to local customs and experiences like the team-building event or the 48H Object Odyssey, my time here has been full of learning and growth. My Erasmus experience is one I’ll cherish, and I’m excited to continue exploring everything this charming city has to offer.

Retour d’expérience sur mon séjour Erasmus à Fulda, Allemagne

Retour d’expérience sur mon séjour Erasmus à Fulda, Allemagne

Mon semestre Erasmus à la Hochschule Fulda a été une aventure marquante et enrichissante, tant sur le plan personnel que professionnel. Ce séjour m’a permis de découvrir de nouvelles perspectives, de renforcer mes compétences et de mieux me connaître. Voici un retour détaillé sur cette expérience inoubliable.

Ce que ce séjour m’a appris

Sur le plan personnel :

  • Adaptation culturelle: Vivre en Allemagne m’a permis de découvrir une culture différente, où la ponctualité et l’efficacité sont des valeurs essentielles. Cela m’a appris à mieux organiser mon temps et à respecter des standards élevés dans mon travail.
  • Indépendance et autonomie: Être loin de ma famille et de mes amis m’a poussée à prendre des décisions de manière autonome, à résoudre les problèmes par moi-même, et à m’adapter rapidement à de nouveaux environnements.
  • Relations interculturelles: J’ai rencontré des étudiants de différents pays, ce qui m’a aidée à développer mes compétences en communication et ma sensibilité culturelle. Ces interactions m’ont permis de créer des amitiés internationales précieuses.

Sur le plan académique et professionnel :

  • Compétences techniques: J’ai approfondi mes connaissances en informatique, notamment dans les domaines comme les applications distribuées, le développement web, et les tests orientés développement. Ces compétences sont directement applicables à ma future carrière.
  • Méthodes de travail rigoureuses: Les attentes académiques en Allemagne, notamment en matière de documentation, de précision, et de travail en groupe, m’ont préparée à des environnements professionnels exigeants.
  • Langue et communication : Bien que les cours aient été dispensés en anglais, j’ai commencé à apprendre l’allemand, ce qui m’a aidée à mieux m’intégrer et à élargir mes horizons linguistiques.

Si je devais refaire, que garderais-je et que ferais-je autrement ?

Ce que je garderais

  • L’ouverture aux autres: Participer aux événements pour les étudiants internationaux m’a permis de tisser des liens forts et de découvrir de nouvelles cultures. Je continuerais à m’investir dans ces activités.
  • La gestion proactive: J’ai appris à organiser mon emploi du temps et à équilibrer études et loisirs. Ces habitudes resteront un atout pour mes projets futurs

Ce que je ferais autrement

  • Investir davantage dans l’apprentissage de l’allemand : Bien que j’aie suivi un cours d’allemand, je n’ai pas consacré assez de temps à la pratique quotidienne de la langue. Cela m’aurait aidée à mieux interagir avec les habitants et à me sentir plus intégrée .
  • Profiter davantage du Deutschland Semester Ticket: Avec ce ticket, j’avais la possibilité de voyager dans toute l’Allemagne à moindre coût, mais je n’en ai pas assez profité. Si je devais refaire cette expérience, je prendrais le temps de visiter d’autres villes comme Munich ou Hambourg pour mieux découvrir le pays.

Conclusion

Ce semestre Erasmus a été une expérience transformative. J’ai non seulement renforcé mes compétences académiques, mais j’ai également grandi sur le plan personnel. Ce séjour m’a appris à sortir de ma zone de confort, à relever des défis, et à m’ouvrir à de nouvelles opportunités. Si je devais résumer cette aventure en un mot, ce serait: « épanouissement » .

Pour ceux qui envisagent de partir en Erasmus, je dirais simplement : osez ! C’est une opportunité unique de découvrir le monde, de grandir et de vous préparer pour votre avenir.

Conseils pratiques pour les futurs étudiants Erasmus

Préparez-vous bien avant le départ: Assurez-vous d’avoir tout vos documents, un logement sécurisé, et une idée claire des cours à suivre.

Apprenez la langue locale: Même un niveau débutant peut faire une grande différence pour votre intégration.

Rester ouverts et curieux: Profitez de chaque opportunité pour découvrir la culture et apprendre de nouvelles choses.

Article 2 – Mathys Champenois – Montréal

Article 2 – Mathys Champenois – Montréal

Arrivé au Canada, à Montréal, à la fin du mois d’août, j’ai pu voir et découvrir beaucoup de choses similaires ou qui diffèrent de la France, profiter des fêtes d’Halloween ou encore de Noel dans un pays où le rapport à ses fêtes est bien différent, etc… Je vais donc dans cet article parler un peu plus de la vie à Montréal.

La convivialité dans la ville :

De manière général, j’ai trouvé que les gens au Québec sont très sympathiques, et j’aurais tendance à dire bien plus qu’en France, mais ne dramatisons rien ! Quand on rentre dans un petit magasin, qu’on passe à la caisse d’un supermarché, à la salle de sport, etc… Les gens nous sourient, disent bonjour et nous demandent même comment ça va ! Je dois avouer que les premières fois qu’un.e caissier.e te tutoie et te demande si ça va, et bien ça fait un peu bizarre : on est pas habitué à ce genre de choses en France. Même au sein de l’université, les enseignants donnent les cours avec le sourire, s’autorisent à faire des blagues… ce qui rends les cours agréables à suivre et moins l’impression d’être une corvée. Egalement pour les transports en communs ! Les québécois respectent bien une file d’attente, qui peut parfois être très longue ! Mais le premier arrivé à l’arrêt de bus par exemple, sera le premier à rentrer dans le bus, ce qui change des troupeaux dont j’ai l’habitude.

Les québécois ont également tendance à pratiquer beaucoup d’activités de plein air, et ce même en hiver! On peut en voir courir dans les rues enneigés par -10°C ou encore faire du ski de fond sur le Mont Royal, patiner sur les lacs gelées dans la ville, faire de la luge dans les parcs, etc… Même certains terrains de basket dans les rues sont changés en terrain de hockey sur glace l’hiver. Je me rappelle d’ailleurs d’un jour où je me baladais sur l’Ile-des-Sœurs, une famille avait déneigé une grande partie d’un lac gelée pour y faire du hockey avec leurs enfants.

J’ai également beaucoup aimé le fait que Montréal est une ville extrêmement cosmopolite ! Les gens viennent du monde entier et se mélangent, ce qui donne vraiment une ambiance de convivialité. De plus, j’habitais entre les quartiers chinois et latin, ce qui me donnait encore plus cette impression.

Pour continuer sur cette ambiance conviviale, je peux parler des fêtes. Il faut savoir qu’Halloween et Noël sont beaucoup plus des traditions qu’en France. Ces fêtes sont prises très au sérieux par la grande majorité des gens. Les décorations extérieurs dans les jardins sont incroyables, même si je n’ai pas pris de photo. Pour Noël, des mini villages sont construits sur les places avec de grands marchés, des petits feux sont allumés au milieu de la neige où les gens peuvent venir se poser. Une grande parade à lieu à travers la ville où énormément de personnes se sont regroupés pour la voir avec des distributions de bonnets de Noël et de chocolat chaud.

D’autres petites infos :

Il faut savoir que tous les tarifs indiqués au Canada sont hors taxes. C’est à dire que si vous voyez un prix à 10$ par exemple, il faut se dire qu’on va payer + que ça. J’aurais tendance à dire surement 12$ dans ce cas là, je n’ai pas le pourcentage exacte. Dans certains restaurants, il est également apprécié de laisser un pourboire, bien que ce ne soit pas obligatoire comme aux Etats-Unis. Au moment de mon voyage, 1$cad correspond à environs 0.67 euros, ce qui donne l’impression que la vie est moins chère.

Mon Erasmus à Munich : Vie Quotidienne, Culture Bavaroise et Astuces Pratiques

Mon Erasmus à Munich : Vie Quotidienne, Culture Bavaroise et Astuces Pratiques

Munich, capitale de la Bavière, est une ville qui surprend par son équilibre entre modernité et traditions. Mon expérience Erasmus ici m’a offert un aperçu de la culture allemande, des particularités de la vie quotidienne, et des différences parfois frappantes avec la France. Voici mes impressions et conseils pour profiter pleinement de cette ville unique.

1. L’Oktoberfest : Une Immersion dans la Culture Bavaroise

Si vous êtes à Munich à la rentrée, l’Oktoberfest est un événement immanquable. C’est bien plus qu’une simple fête : c’est une célébration de la culture locale avec des costumes traditionnels (Lederhosen et Dirndl), des orchestres de musique bavaroise, et une ambiance festive.

Conseils pratiques :

  • Réservez tôt : Les tentes se remplissent vite, surtout les week-ends.
  • Apportez de la monnaie : Les paiements se font souvent en espèces dans les tentes.
  • Tentez les spécialités : Weißwurst, pretzels géants, et bières locales sont au menu.

Petit détail : l’Oktoberfest commence en septembre et non en octobre, contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser !

2. Des Dimanches Silencieux et Organisés

En Allemagne, le dimanche est consacré au repos. Les magasins, supermarchés, et services sont fermés, une vraie différence avec la France où les commerces restent souvent ouverts.

Ce qu’il faut savoir :

  • Faites vos courses à l’avance, car même les grandes enseignes ferment tôt le samedi soir.
  • Profitez-en pour explorer les parcs comme l’Englischer Garten, faire une randonnée, ou visiter les musées.
  • Les boulangeries restent ouvertes le matin 

3. Les Biergarten : Une Institution Locale

Les Biergarten, ou jardins à bière, sont l’un des symboles de la convivialité munichoise. Vous y trouverez de longues tables en bois où les habitants et les visiteurs se mêlent pour déguster des bières locales et des plats simples mais délicieux.

À savoir :

  • Vous pouvez apporter votre propre nourriture à condition de commander une boisson.
  • Certains Biergarten comme celui de l’Hirschgarten offrent une ambiance unique, avec des cerfs en liberté à proximité.

4. La Vie Étudiante et l’ESN : Se Sentir Chez Soi

L’association Erasmus Student Network (ESN) joue un rôle clé pour les étudiants internationaux. Grâce à elle, j’ai participé à des soirées, des excursions, et des activités culturelles qui m’ont aidé à m’intégrer rapidement.

Astuces :

  • Consultez régulièrement leur page pour ne manquer aucun événement.
  • Les excursions dans les Alpes organisées par l’ESN sont une excellente occasion de découvrir la nature environnante.

5. Tout Ferme à 20h : Une Rigueur Typiquement Allemande

En France, il est courant de faire ses courses après 20h, mais à Munich, cela relève de l’impossible. La majorité des magasins et supermarchés ferment à cette heure, sauf dans les gares principales.

Conseils :

  • Anticipez vos achats pour éviter toute frustration.
  • Les stations-service et les supérettes de gares comme Ostbahnhof sont des alternatives de dernière minute.

6. Les Voitures et le Musée BMW

Munich est une ville emblématique pour les amateurs de voitures. Le Musée BMW est une visite incontournable pour découvrir l’histoire de cette marque légendaire.

À ne pas manquer :

  • L’exposition des modèles classiques et futuristes.
  • Le BMW Welt, un espace d’exposition gratuit où vous pouvez voir les derniers modèles et tester des technologies innovantes.

7. Randonnées et Escapades Naturelles

Munich est un paradis pour les amoureux de la nature. Avec les Alpes bavaroises et de nombreux lacs à proximité, les possibilités d’escapades sont infinies.

Mes recommandations :

  • Neuschwanstein : Un château de conte de fées à visiter absolument.
  • Lac Eibsee : Idéal pour une journée au calme, avec des vues à couper le souffle.
  • Partnachklamm : Une gorge impressionnante pour les amateurs de paysages spectaculaires.

Astuce : Le Deutschland-Ticket est parfait pour explorer ces sites sans se ruiner.


8. Propreté et Contrastes Urbains

Munich est l’une des villes les plus propres d’Europe. Les métros, les bus, et les espaces publics sont impeccables, témoignant d’une culture de respect et de discipline.

Exception : La gare centrale, Hauptbahnhof, contraste avec cette propreté. Son ambiance est souvent désordonnée, et elle peut être moins agréable, surtout le soir.


9. Choses à Faire et à Ne Pas Faire

À Faire :

  • Apprendre quelques mots d’allemand : Même un simple “Danke” (merci) est apprécié.
  • Découvrir les marchés de Noël : De novembre à décembre, ils transforment la ville en un lieu féerique.
  • Respecter les règles : Les Allemands prennent très au sérieux les traversées au feu rouge et le tri des déchets.

À Ne Pas Faire :

  • Parler trop fort dans les transports : Le calme est une règle tacite dans les trains et les métros.
  • Se promener à vélo dans les zones piétonnes : Vous pourriez vous attirer des remarques sévères.

Conclusion

Munich est une ville où modernité et traditions se côtoient harmonieusement. Entre ses fêtes emblématiques, ses Biergarten, et ses escapades en pleine nature, elle offre une qualité de vie incomparable. S’y adapter demande un peu de préparation, mais cela en vaut largement la peine.

Si vous partez en Erasmus à Munich, ouvrez-vous à sa culture unique, respectez ses règles, et surtout, profitez de chaque moment pour créer des souvenirs inoubliables ! 😊

Expérience UdeM

Expérience UdeM

Avertissement : je ne considère pas mon expérience comme représentative de l’expérience étudiante à l’UdeM, et plus généralement de l’expérience étudiante à Montréal. Dans cet article, je vais parler de mon point de vue, sans essayer d’être objectif ou de « représenter » une quelconque forme de « communauté étudiante ». Moniti estis.

UdeM : une bien belle université

Comparée à l’Université d’Avignon, l’UdeM n’a que des qualités. Plus de moyens, plus de professeur(e)s intéressant(e)s, plus de matières intéressantes, plus d’associations étudiantes intéressantes, plus d’évènements étudiants intéressants (bien que je n’y ai pas participé pour la majorité d’entre eux, étant un éternel aigri asocial). Je ne vais pas essayer d’expliquer pourquoi est-ce que tout est plus intéressant à l’UdeM, je ne suis pas du tout assez cultivé sur la question (même s’il est assez évident que le budget conséquent de l’UdeM doit être un facteur déterminant).

Cependant, la différence la plus évidente, et certainement le point le plus important : les étudiant(e)s ONT ENVIE d’être là. Les amphithéâtres sont pleins du début à la fin de la session, des questions sont posées dans tous les cours magistraux, à chaque cours. Encore une fois, je ne souhaite pas faire de politique, je ne suis toujours pas assez cultivé, mais le fait qu’une session à l’UdeM (un trimestre) coûte 1 483,65$ (selon le site de l’Udem) semble être une motivation pertinente pour pousser les étudiant(e)s à assister aux cours.

Expérience académique

J’ai suivi les cours IFT 3700 – Data Science, IFT 3995 – Machine Learning, IFT2105 – Informatique Théorique et IFT 3913 – Qualité du Logiciel et Métriques.
Premièrement, sachez que je n’ai pas vraiment choisi ces cours. En effet, le choix de cours est « imposé » par le/la responsable de licence. Le seul cours que j’ai pu choisir, c’est l’informatique théorique.

Ce serait un euphémisme de dire que je n’ai pas particulièrement apprécié les cours qui ont été choisis pour moi. Je vais principalement parler ici des cours de Data Science et Machine Learning. Les cours magistraux étaient pour la plupart très intéressant, on sent que les professeurs aiment leur matière et font ce qu’ils aiment, c’est agréable. Malheureusement, les travaux pratiques viennent un peu tout gacher. En effet, ils sont trop peu souvent correctement liés avec le cours, et leur difficulté (pour Machine Learning) est simplement abberrante. Ces deux matières (Data Science et Machine Learning) sont concrètement des mathématiques très théoriques. N’étant pas forcément un fanatique des mathématiques (je serais en licence de math sinon), j’avoue n’avoir touvé que très peu d’intérêt à la réalisation de ces matières. Certes, j’ai appris des choses, mais uniquement lors des CM, le reste (à savoir les devoirs et les partiels) n’étaient que des mauvais moments. Si vous voulez apprendre des choses concrètes et utiles à votre projet professionnel, ne prenez pas ces cours, sauf bien sûr si vous voulez faire de la recherche ou travailler dans l’IA.

NOTE : Je tiens à nuancer ce propos. En effet, il me semble qu’avoir de la culture dans un domaine aussi prépondérant dans le monde scientifique moderne est clairement un atout intellectuel. Cependant, ma frustration de n’avoir pu choisir qu’un seul des 4 quatres cours n’en est pas moindre. De plus, il se trouve que Data Science est partiellement redondant avec un des cours OBLIGATOIRE du S6, sans parler des cours de spécialité.
Pour faire simple, le cours de Qualité Logiciel et de Data Science existent au S6 à l’Université d’Avignon, en tant que cours de spécialité 1 et 2 (un cours à choisir parmis une liste de 3 pour la spécialité 1, pareil pour la spécialité 2). Cependant, si vous ne voulez pas refaire la même chose d’un semestre à l’autre, ce « choix de spécialité » se retrouve bien limité. Mettons cela sur le dos des changements de maquettes de l’Université d’Avignon.

Cela dit, j’ai vraiment apprécié le cours d’informatique théorique. Le professeur était captivant, complètement dans son élément, il réussit à amener une vraie « philosophie dans l’informatique », à questionner les plus basiques paradigmes, j’ai vraiment senti cette volonté d’ouvrir l’esprit qui correspond selon moi à ce que chacun devrait rechercher dans son milieu universitaire. C’est étrange, y aurait-il un lien entre l’appréciation que j’ai pour un cours et le fait que je l’ai choisi ? Vraiment, c’est étrange !

Expérience personnelle : leçon de vie

À l’instar des cours, j’ai tout de même appris un certain nombre de choses, surtout sur moi-même. Globalement, je dirais que ma santé mentale n’a jamais été aussi mise à rude épreuve que lors de ces quatres mois. Je ne me rendais pas compte à quel point j’aimais ma famillle, mes amis, le pain et le fromage avant de partir. C’est bien connu, on se rend compte de la chance que l’on a lorsque celle-ci disparaît. Ce n’est pas une blague, j’ai ressenti un manque physique de baguette. C’est peut-être un cliché, mais qu’est ce qu’on est doué en France… pourtant Montréal, c’est une ville « occidentale », mais le diable se cache dans les détails…

Coincé entre quatre murs dans un appartement plus proche de la BatCave que d’une maison, j’ai eu le champ libre pour aller explorer ma conscience bien au delà de ce qu’il est raisonnable de faire. J’aurais pu sortir, rencontrer des gens, profiter de l’expérience de voyager, mais non. J’ai « préféré » mettre à l’épreuve ma stupidité, j’ai fait l’inventaire de mes défauts, des mensonges dit à moi-même, des mensonges que je me suis convaincu de croire, en gros, j’ai fait l’état des lieux. Et quel taudis. Quelle surprise que de découvrir que le bonheur ressenti jusque ici n’était qu’une grossière mascarade teinté de paresse, de mépris, de peur, d’égoisme, de mensonges, toujours plus de mensonges… . Quelle honte, d’avoir prétendu être heureux toutes ces années, alors qu’à la moindre contrariété, à la moindre montée en régime du stress, tout s’écroule. Il est peu probable que quiconque me lira comprenne l’état d’esprit dans lequel je me suis retrouvé, dans lequel je me retrouve encore maintenant lorsque j’écris cet article sur le forum CMI-2I2A de l’Université d’Avignon. Peu importe. Je n’ai pas vécu l’expérience étudiante de rêve, je n’ai pas rencontrer de personne intéressante (gardez en tête que cela est uniquement ma faute, et la mienne seule), je n’ai pas vu de paysage extraordinaire, je n’ai a aucun moment apprécié mon voyage. Sauf peut-être, lorsque deux amis sont venus de France pour me voir une semaine, semaine durant laquel nous avons craqué le budget et détruit tous les restaurants du quartier latin. Finalement, je crois bien que le seul réel plaisir de la vie, c’est manger.

Conclusion

Malgré la difficulté de l’expérience, je crois à la nécessité de la souffrance au bonheur. Ainsi, je considère ce voyage bénéfique à ma personne, dans le sens suivant : le plus tôt chacun comprend que son système de valeurs, de pensée, de comportement, de décision, de choix de vie, est défaillant et non-fontionnel (dans le sens : ce système ne permet pas d’accéder au bonheur), le plus tôt chacun peut entreprendre les changements qui meneront, un jour peut-être, sur un chemin paisible et ensoleillé, un chemin où la dégénérécence de l’humanité et la médiocrité de nos existences ne nous atteignent plus, un chemin où chacun pourra voir dans le miroir un être dont il/elle peut être fier, un être capable d’aimer (soi et les autres).

Mon conseil pour le lecteur / la lectrice. Explore ton esprit maintenant, pose toi les questions suivantes : qui veux-tu être ? Seras-tu capable d’être fier de la personne que tu es ? Es-tu une bonne personne, un être moral ? Seras-tu capable d’être heureux en faisant les choix que tu fais ? Fais-tu ce que tu fais parce que tu as envie de le faire, ou parce que tu suis la norme, tu te conformes ? Et pourquoi as-tu envie de faire ce que tu fais ? Aimes-tu vraiment les gens que tu prétends aimer ? Et pourquoi ?

Découvrir la vie et la culture en Allemagne : ce que les guides ne disent pas toujours

Découvrir la vie et la culture en Allemagne : ce que les guides ne disent pas toujours

L’Allemagne, au-delà de ses clichés bien connus, offre une expérience de vie riche et pleine de subtilités. Voici quelques aspects pratiques et culturels que j’ai découverts en vivant ici, avec des conseils pour bien s’adapter à la vie quotidienne.


Les transports : un réseau bien huilé

  • Métro et trains : Le réseau est incroyablement bien desservi et ponctuel. Avec le Deutschland Ticket (valable dans tout le pays pour seulement 49€ par mois ou 39€ par mois pour les étudiants), vous pouvez explorer les grandes villes et les petits villages sans soucis.
  • Escalators : Restez à droite si vous ne montez pas, car les Allemands laissent toujours un passage libre à gauche.
  • Passages piétons : Attention, les feux pour piétons ne durent qu’un court instant ! Mieux vaut attendre le prochain que de traverser au rouge car les gens roulent assez vite.

Se déplacer autrement : essayez MILES

En Allemagne, le covoiturage et la location de voitures sont très populaires. MILES, par exemple, propose un système simple de location de voitures à la minute, parfait pour les trajets ponctuels. Vous payez en fonction de la distance parcourue, avec différents types de véhicules, que ce soit un Sprinter, une Audi Q2 ou même une tesla modèle 3.


Petits détails pratiques

  • Toujours du cash ! : Même si la carte bancaire est de plus en plus acceptée, certaines boulangeries, cafés et petits commerces n’acceptent que l’argent liquide.
  • Bouteilles consignées : La consigne (ou Pfand) est omniprésente. Rapportez vos bouteilles vides dans les supermarchés pour récupérer quelques centimes, tout en aidant à préserver l’environnement.

Climat : préparez-vous !

Il fait souvent froid en hiver, mais sans vent, ce qui rend l’air plus supportable.. Pensez tout de même à vous équiper : bottes et gants serons vos meilleurs alliés.


Un mot sur la nourriture : de vraies pépites locales

  • Le Schnitzel : Ce filet de viande panée est un incontournable, souvent accompagné de pommes de terre ou de salade.
  • L’Apfelschorle : Mélange de jus de pomme et d’eau pétillante, c’est LA boisson rafraîchissante que tout le monde adore (je l’apprécie énormément) .
  • Dans les universités, les Mensas (restaurants étudiants) offrent des plats locaux à petits prix.

Petites nuances culturelles

  • On se salue souvent avec un chaleureux « Servus » dans le sud de l’Allemagne, surtout en Bavière.
  • Pistes cyclables : Faites attention en marchant, car les trottoirs incluent souvent une voie pour les vélos.
  • Dans les espaces publics comme les universités, les bâtiments sont souvent majestueux et empreints d’histoire. C’est un vrai plaisir d’y étudier.
  • Contrairement à Avignon ou à d’autres grandes villes françaises où tout semble toujours en mouvement, les magasins ferment souvent tôt (18h ou 20h max, même en semaine), le dimanche absolument rien n’est ouvert, il faut donc bien préparer ses courses.

Les Lieux et Monuments

  • Les Münichois sont très proches de la nature. Il y a un immense Jardin Anglais, un parc géant où les gens se baladent, font du vélo ou même surfent sur la rivière Eisbach.
  • Le Musée de la Résidence est vraiment impressionnant, lorsque je l’ai visité j’ai été impressionné par les différentes salles et la richesse de ce musée.
  • Il y a énormément de musées à l’intérieur et à proximité de Munich comme le Musée BMW à coté de l’Olympia Park ou la visite du triste camp de concentration situé à Dachau

Avec ces petits détails, vous aurez une expérience plus authentique et agréable en Allemagne. Viel Spaß !

Mon retour d’expérience sur mon Erasmus à Trento : Une aventure inoubliable

Mon retour d’expérience sur mon Erasmus à Trento : Une aventure inoubliable

Mon semestre en Erasmus à Trento, en Italie, touche bientôt à sa fin. C’est une expérience qui m’a transformé à tous les niveaux : personnel, académique et professionnel. Je n’aurais jamais imaginé à quel point ce séjour me ferait grandir. Voici ce que j’en retiens, et ce que je ferais autrement si je devais le refaire.

Sur le plan personnel : Grandir loin de chez soi 🌍

Vivre seul dans un autre pays m’a énormément changé. Être loin de mes proches et de mes repères m’a appris à être autonome, à sortir de ma zone de confort et à voir la vie différemment. J’ai rencontré des personnes incroyables, venant de partout dans le monde. Ces amitiés sont fortes, et rien que l’idée de les quitter en février me rend déjà triste.

J’ai aussi découvert qu’on apprend autant en dehors des cours qu’en salle de classe. Les longues discussions avec des amis autour d’un café, les soirées improvisées et les voyages spontanés m’ont permis de mieux comprendre les autres, mais aussi de me connaître moi-même.

Sur le plan académique : Un vrai défi 📚

Je ne vais pas mentir : les cours en Italie m’ont mis à rude épreuve. Le niveau est exigeant, et suivre des matières en anglais dans un environnement académique différent a demandé beaucoup de travail. Mais ça m’a forcé à repousser mes limites. Même si ce n’était pas toujours facile, je suis fier d’avoir tenu le cap.

Paradoxalement, cette difficulté m’a permis de gagner en discipline et en organisation. Aujourd’hui, je sais que je suis capable de m’adapter, même dans des situations où je me sens un peu perdu.

Sur le plan linguistique et professionnel : Progresser en anglais 🌐

Avant ce séjour, mon niveau en anglais était correct, mais il y avait clairement des lacunes. Grâce à ce semestre, mon niveau a explosé. Que ce soit dans la vie quotidienne, pendant les cours ou lors d’un projet de groupe, j’ai appris à m’exprimer de manière fluide et naturelle.

Un des moments clés pour moi a été un projet en langage Rust réalisé avec deux étudiants italiens. Travailler en équipe sur un sujet technique, en anglais, m’a permis d’améliorer à la fois mes compétences linguistiques et ma capacité à collaborer efficacement. C’était un vrai défi, mais je sais que cette expérience me servira énormément dans ma future carrière.

Un conseil : Partez en Erasmus, c’est une chance unique ✈️

Si je devais donner un seul conseil, ce serait celui-ci : allez-y. Peu importe vos doutes ou vos peurs, un Erasmus est une chance qui n’arrive qu’une fois dans la vie. Cette expérience est inoubliable. Elle vous changera, vous fera grandir, et vous laissera des souvenirs incroyables.

Conclusion : Une nouvelle vision du monde 🌟

Ce séjour m’a appris à être plus indépendant, à travailler dans un environnement international, et à sortir de ma zone de confort. Je repars avec des compétences nouvelles, un niveau d’anglais beaucoup plus solide, et surtout, des amitiés que je n’oublierai jamais.

Je recommande à tout le monde de tenter l’aventure Erasmus. Parce que, même si ça ne dure que quelques mois, ça change une vie.

Vivre en Italie : Mon Erasmus à Trento au quotidien

Vivre en Italie : Mon Erasmus à Trento au quotidien

Depuis mon arrivée à Trento, j’ai découvert bien plus qu’une nouvelle ville : j’ai plongé dans un mode de vie différent, avec ses petites habitudes, ses surprises et parfois ses imprévus. Si la région du Trentin-Haut-Adige est magnifique avec ses montagnes et ses lacs, la vie quotidienne ici est pleine de petites particularités qui m’ont parfois surpris… mais qui font tout le charme de l’Italie.

Les transports : Un vendredi (pas) comme les autres 🚆

Dès les premières semaines, j’ai remarqué qu’ici, le vendredi, c’était souvent la galère. Les grèves de trains et de bus semblent être une institution dans la région. Résultat ? Si tu as prévu de voyager pour le week-end, mieux vaut vérifier plusieurs fois les horaires ou trouver un plan B. Un trajet simple peut vite se transformer en aventure.

Toujours en retard, mais toujours souriants ⏰

En Italie, la ponctualité est un concept très flexible. J’ai vite appris que « j’arrive dans 5 minutes » signifie plutôt 15-20 minutes minimum. Pourquoi ? Parce que les Italiens prennent le temps de vivre. Quand ils croisent quelqu’un dans la rue, ils s’arrêtent pour discuter, souvent pendant un long moment. Ici, on ne se contente pas d’un « salut » rapide.

La première fois que c’est arrivé, j’étais un peu agacé (merci mon côté français), mais maintenant, je trouve ça cool. Ça donne une impression de communauté, de lien entre les gens. Et puis franchement, un retard pour de bonnes discussions, ça vaut le coup.

Les repas : Ici, on ne rigole pas avec la nourriture 🍝

Si tu es invité à manger chez quelqu’un ou que tu vas dans un resto traditionnel, prépare-toi. Le repas est sacré, et il prend du temps. Oublie l’idée de manger rapidement, car ici, on enchaîne plusieurs plats, et personne ne te laissera partir sans goûter au dessert.

J’ai aussi appris quelques petites règles à respecter :

  • Ne demande jamais un cappuccino après midi. En Italie, c’est comme si tu commandais un bol de céréales au dîner. Prends plutôt un espresso.
  • Dis bonjour en entrant dans un café : même si c’est plein à craquer, un petit « Ciao » avec le sourire est toujours bien vu.

La vie à Trento : Entre calme et imprévus 🏞️

Trento est une petite ville très agréable, surtout si tu aimes flâner. Contrairement aux grandes villes françaises où tout va vite, ici, tout semble plus tranquille. Les gens prennent le temps de boire un café, de se balader dans le centre, ou de discuter sur une place. D’ailleurs, il n’est pas rare d’entendre des conversations passionnées dans la rue ou dans les transports. Parfois, j’ai l’impression que tout le monde crie… mais en fait, c’est juste leur manière de parler.

Les marchés locaux sont aussi un incontournable. J’ai adoré visiter le marché de noël de Trento réputé dans tout le nord de l’italie en me délectant de Chocolat chaud et de « Vin Brulé ».

Conclusion : Prendre le temps d’apprendre à vivre autrement

Être en Erasmus à Trento, c’est découvrir une autre façon de voir le quotidien. Les retards, les grèves, les repas qui durent des heures… ça peut sembler déroutant au début, mais finalement, ça fait partie du charme. J’ai appris à m’adapter, à profiter du moment présent et à voir les imprévus comme des opportunités.

Et puis, entre deux galères de train et un café sur une place ensoleillée, on finit toujours par se dire : « C’est ça, la dolce vita. »

Mon retour d’expérience de Montréal à l’UdeM

Mon retour d’expérience de Montréal à l’UdeM

Je ne compte pas tomber dans un récit à l’eau de rose en disant que mon voyage universitaire au Canada a été une vraie expérience extraordinaire et formatrice. Quand bien même, qu’il y ait une part de vérité dans cette expérience assez sympathique.

Ressenti global

Pendant ces quelques mois, j’ai eu la chance de découvrir un pays incroyable, une culture similaire dans bien des aspects. Quelques différences et politesses notables distinguent la France ; néanmoins, l’acclimatation fut facile et rapide. Je n’ai malheureusement pas pu pleinement profiter du cadre étudiant hyper stimulant de l’UdeM. Ce séjour m’a beaucoup appris au niveau académique, un peu moins sur moi-même, ma future carrière ou la vie en général.

Un apprentissage légèrement différent

En dépit de la distance avec ma famille et mes proches, j’ai l’habitude de gérer mon quotidien de manière indépendante. Vivre dans un environnement doté d’une influence anglophone m’a permis d’en apprendre plus sur les expressions du quotidien. L’élément académique dont je suis le plus déçu est l’absence de séances de travaux dirigés. Bien que les examens se basent surtout sur des questions ouvertes et des QCM imposant une bonne connaissance, voire poussée pour bien réussir, les exercices pratiques deviennent beaucoup plus difficiles sans entraînement.

Le contact socioprofessionnel

Je n’ai pas exploité les relations entre étudiants à l’aide des différents ateliers, clubs et activités, hormis les intégrations au début du semestre. Malheureusement, les matières qui m’ont été assignées et que je n’ai pas forcément choisies faisaient partie de celles demandant le plus d’implication pour un cursus de Baccalauréat (Licence en France).

J’ai cependant sympathisé avec quelques étudiants, avec qui je compte garder contact et que je trouve fort sympathiques.

Pas d’avancée pour ma future carrière

Professionnellement, ce voyage a été un progrès modéré de mes compétences. J’ai appris énormément de choses sur l’apprentissage machine et la science des données, que ce soit en termes de pratique ou de théorie. J’ai également appris que l’apprentissage machine et la science des données ne sont pas les domaines qui font vibrer ma corde sensible, du moins pas de la façon dont je les ai abordés.

Je dénote cependant un événement marquant grâce au formidable Monsieur Benoit Baudry, professeur titulaire de la faculté des arts et des sciences dans le département d’informatique et de recherche opérationnelle. Nous avons réalisé la visite du célèbre studio de développement de jeux vidéo Ubisoft Montréal.

La conférence et la visite d’entreprise auxquelles j’ai assisté m’ont donné une idée plus concrète du monde moderne du travail et des opportunités dans mon domaine. J’ai pu discuter directement du bien-être au travail ainsi que de différents aspects des métiers dans le monde du développement ; ce fut très inspirant.

Une leçon de vie globale

De manière plus générale, ce séjour ne m’a pas forcément appris à sortir de ma zone de confort. Chaque galère (et il y en a eu quelques-unes) était une chance d’apprendre. Ce fut un rappel de mon année de classe préparatoire en ressuscitant toute la force d’abnégation que je pouvais fournir face à des enseignements qui n’ont pas éveillé ma curiosité et m’ont demandé de fournir énormément de travail. Ma persévérance a été mise à rude épreuve.

Point positif, j’ai aussi adoré découvrir la culture canadienne, leur manière de voir les choses, leur respect de l’environnement et leur ouverture d’esprit. Cela m’a donné envie de, pourquoi pas, faire carrière dans cette extraordinaire ville.

Ce voyage m’a donné envie de continuer à explorer le monde, à rester curieux et à m’ouvrir à d’autres cultures. Chaque expérience, aussi simple soit-elle, a enrichi ma vision du monde.

Si c’était à refaire…

SI c’était à refaire… et bien, je le referais sans hésitation (j’aimerais bien le refaire d’ailleurs). Ce voyage, malgré ses hauts et ses bas, m’a offert des expériences uniques et des apprentissages précieux qui méritent d’être revécus et enrichis malgré la part de souffrance.

Si je devais refaire cette aventure, je garderais cette envie de tout essayer et de me jeter dans toutes les opportunités. Mais je préparerais mieux certaines choses. Par exemple, je choisirais des matières qui m’inspirent. Je ferais en sorte de dégager plus de temps pour profiter de la ville et de ses richesses. Et puis, je m’impliquerais encore plus dans les activités locales et les groupes étudiants pour maximiser les échanges.

Conclusion

Ce voyage universitaire au Canada a été une expérience à la fois enrichissante et pleine de défis. Bien que tout n’ait pas été parfait, j’en ressors plus sage (désormais la nature m’apaise tel un câble USB qui se branche du premier coup), avec des souvenirs et des apprentissages précieux. Alors, si jamais vous hésitez à tenter l’aventure, allez-y, ne serait-ce que pour voir jusqu’où vos efforts peuvent vous mener. Vous en ressortirez, sans aucun doute, avec une nouvelle perspective sur vous-même et sur le monde…