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Category: Les expatriés

Vivre en Italie : Mon Erasmus à Trento au quotidien

Vivre en Italie : Mon Erasmus à Trento au quotidien

Depuis mon arrivée à Trento, j’ai découvert bien plus qu’une nouvelle ville : j’ai plongé dans un mode de vie différent, avec ses petites habitudes, ses surprises et parfois ses imprévus. Si la région du Trentin-Haut-Adige est magnifique avec ses montagnes et ses lacs, la vie quotidienne ici est pleine de petites particularités qui m’ont parfois surpris… mais qui font tout le charme de l’Italie.

Les transports : Un vendredi (pas) comme les autres 🚆

Dès les premières semaines, j’ai remarqué qu’ici, le vendredi, c’était souvent la galère. Les grèves de trains et de bus semblent être une institution dans la région. Résultat ? Si tu as prévu de voyager pour le week-end, mieux vaut vérifier plusieurs fois les horaires ou trouver un plan B. Un trajet simple peut vite se transformer en aventure.

Toujours en retard, mais toujours souriants ⏰

En Italie, la ponctualité est un concept très flexible. J’ai vite appris que « j’arrive dans 5 minutes » signifie plutôt 15-20 minutes minimum. Pourquoi ? Parce que les Italiens prennent le temps de vivre. Quand ils croisent quelqu’un dans la rue, ils s’arrêtent pour discuter, souvent pendant un long moment. Ici, on ne se contente pas d’un « salut » rapide.

La première fois que c’est arrivé, j’étais un peu agacé (merci mon côté français), mais maintenant, je trouve ça cool. Ça donne une impression de communauté, de lien entre les gens. Et puis franchement, un retard pour de bonnes discussions, ça vaut le coup.

Les repas : Ici, on ne rigole pas avec la nourriture 🍝

Si tu es invité à manger chez quelqu’un ou que tu vas dans un resto traditionnel, prépare-toi. Le repas est sacré, et il prend du temps. Oublie l’idée de manger rapidement, car ici, on enchaîne plusieurs plats, et personne ne te laissera partir sans goûter au dessert.

J’ai aussi appris quelques petites règles à respecter :

  • Ne demande jamais un cappuccino après midi. En Italie, c’est comme si tu commandais un bol de céréales au dîner. Prends plutôt un espresso.
  • Dis bonjour en entrant dans un café : même si c’est plein à craquer, un petit « Ciao » avec le sourire est toujours bien vu.

La vie à Trento : Entre calme et imprévus 🏞️

Trento est une petite ville très agréable, surtout si tu aimes flâner. Contrairement aux grandes villes françaises où tout va vite, ici, tout semble plus tranquille. Les gens prennent le temps de boire un café, de se balader dans le centre, ou de discuter sur une place. D’ailleurs, il n’est pas rare d’entendre des conversations passionnées dans la rue ou dans les transports. Parfois, j’ai l’impression que tout le monde crie… mais en fait, c’est juste leur manière de parler.

Les marchés locaux sont aussi un incontournable. J’ai adoré visiter le marché de noël de Trento réputé dans tout le nord de l’italie en me délectant de Chocolat chaud et de « Vin Brulé ».

Conclusion : Prendre le temps d’apprendre à vivre autrement

Être en Erasmus à Trento, c’est découvrir une autre façon de voir le quotidien. Les retards, les grèves, les repas qui durent des heures… ça peut sembler déroutant au début, mais finalement, ça fait partie du charme. J’ai appris à m’adapter, à profiter du moment présent et à voir les imprévus comme des opportunités.

Et puis, entre deux galères de train et un café sur une place ensoleillée, on finit toujours par se dire : « C’est ça, la dolce vita. »

Vie et culture à Montréal

Vie et culture à Montréal

Partons à la découverte de Montréal. Cette ville est un mélange surprenant entre l’Amérique du Nord et l’héritage francophone, qui change pas mal du quotidien en France. Ici, tout semble un peu plus détendu. Le plus flagrant se distingue par les relations, le rythme de vie, et même la manière d’affronter les saisons. Entre la chaleur des Montréalais, la diversité culturelle et des petites habitudes bien différentes des nôtres. La vie à Montréal offre un nouveau regard sur ce que peut être le quotidien dans une ville qui allie dynamisme économique, richesse culturelle et une identité bien à elle…

Architecture et urbanisation

(Non ne vous inquiétez pas, le titre porte à confusion mais ce n’est pas ma dissertation du bac blanc de philosophie ! )

Montréal est une ville où l’architecture fusionne différentes influences historiques et modernes. Les maisons en rangée en brique rouge ainsi que les escaliers extérieurs en colimaçon sont typiques du 19ᵉ siècle. Ce style, très répandu dans des quartiers comme le Plateau ou Rosemont, est un héritage direct de l’époque coloniale anglaise et de l’urbanisme européen de l’époque.

L’architecture industrielle, particulièrement présente à Griffintown, témoigne de l’essor économique de Montréal au début du 20ᵉ siècle. Les entrepôts et usines en briques sont désormais des lofts modernes, un style qui rappelle les grands centres industriels comme New York ou Chicago. Les grandes fenêtres, les murs en briques apparentes et les poutres métalliques sont des éléments caractéristiques de ce style.

Dans le centre-ville, les gratte-ciel modernes en verre et en acier, typiques des grandes villes nord-américaines, contrastent fortement avec les architectures plus anciennes de la ville. Ce style est fortement inspiré par des métropoles comme New York, avec des bâtiments emblématiques de l’architecture moderne qui se dressent dans le skyline montréalais.

Le Vieux-Montréal, avec ses rues pavées et ses bâtiments en pierre grise, reflète l’influence française et européenne du 17ᵉ et 18ᵉ siècle. Des édifices comme la basilique Notre-Dame ou le marché Bonsecours rappellent l’architecture coloniale française, avec des éléments baroques et classiques qui apportent une dimension historique à la ville.

Le quartier chinois, est pour moi, le plus dépaysant. Avec ses lanternes, ses pagodes et ses toits traditionnels ainsi que ses spectacles assez récurrants sur la place Sun Yat-sen . Cette influence asiatique, en particulier chinoise, crée un contraste surprenant avec le reste de la ville.

Le Mont Royal, quant à lui, est un véritable espace naturel en ville, un contraste apaisant avec l’urbanisme environnant. L’aménagement paysager et les promenades autour du mont, inspirés par les jardins publics européens et américains, offrent un espace de respiration à la fois naturel et métropolitain. Il existe de nombreux circuits de randonnées avec différents belvédères offrant un panorama spectaculaire qui semble englober la ville entière, du centre-ville aux rives du fleuve Saint-Laurent.

Le rythme de vie

Le rythme de vie à Montréal a quelque chose de particulier et décalé par rapport à la France. Il est à la fois détendu et dynamique. Par exemple, les magasins ferment souvent plus tôt, surtout le week-end, ce qui peut surprendre au début. Beaucoup de commerces ferment vers 18h ou 19h, et le dimanche, c’est encore plus calme. Mais cela n’empêche pas la ville de vivre à un bon rythme, avec des cafés et des restaurants qui restent ouverts tard dans la soirée, surtout en été, où la ville semble ne jamais s’arrêter.

À Montréal, il est tout à fait normal de manger pendant un cours magistral, que ce soit une collation rapide ou même un repas. Les étudiants aiment grignoter ou boire un café tout en suivant leurs cours, un geste courant dans la culture décontractée de la ville. Les universités offrent une variété de cafétérias où l’on peut trouver de tout, des sandwiches aux plats chauds, mais étonnamment, il n’y a pas vraiment de « restaurants universitaires » comme on pourrait en trouver en France. Les cafétérias, bien que pratiques, ne proposent généralement pas de menus élaborés, et beaucoup préfèrent se préparer leur propre repas ou acheter quelque chose dans les nombreux petits commerces autour des campus. Cette flexibilité alimentaire est un signe de la simplicité et l’adaptabilité, même dans le cadre académique.

Les moyens de transport à Montréal sont un véritable atout pour se déplacer facilement. Le métro, avec ses quatre lignes, et le réseau de bus couvrent toute la ville, offrant une grande flexibilité. C’est pratique pour aller d’un quartier à l’autre, même si la ville est assez grande. Apparemment beaucoup de Montréalais choisissent aussi le vélo ou le système de vélo-partage BIXI, beaucoup moins fréquent lors des températures proches de 0 degrés.

Une anecdote étonnante pour un Français, c’est que l’alcool peut être acheté dans des endroits inattendus. Non seulement dans les SAQ (Société des Alcools du Québec), étant l’équivalent d’un bureau de tabac mais pour l’alcool. Mais aussi dans certaines stations-service, ce qui peut paraître étrange et en même temps assez logique de réunir les stocks d’éthanol du pays. ATTENTION l’abus d’alcool est dangereux pour la santé et je ne vous incite en aucun cas à vérifier cette anecdote par vous même.

L’atmosphère est certes plus tranquille l’hiver, mais contrairement à ce qu’on pourrait croire, les gens se retrouvent dehors, malgré le froid, pour profiter de la neige et des activités hivernales. Cet aspect de convivialité rend la ville d’autant plus agréable.

Les interactions sociales

Les Montréalais ont une facilité naturelle à aborder les gens avec simplicité. Par exemple, les conducteurs s’arrêtent systématiquement bien en avance pour laisser passer les piétons, un geste qui témoigne du respect et de la courtoisie qui caractérisent la ville. Cette attitude s’étend également aux interactions humaines où il est courant de tutoyer quelqu’un presque immédiatement, même lors d’une première rencontre, renforçant ainsi l’ambiance décontractée et amicale.

Les discussions, qu’elles aient lieu entre amis ou avec des inconnus, sont souvent simples et naturelles. Dans un café ou sur un banc du parc, il n’est pas rare de discuter de tout et de rien avec des Montréalais, toujours prêts à échanger un sourire et quelques mots. Cette convivialité crée un environnement où les interactions sociales sont faciles et accessibles.

À Montréal, le flux de vie semble constant. Peu importe l’heure, vous trouverez toujours des Québécois dans les rues, les bars et les cafés. Ce qui frappe, c’est la diversité des gens, de toutes origines et de tous horizons, créant une ville vibrante et accueillante.

Un autre aspect marquant est l’importance des pourboires, ou « tips », qui sont très appréciés dans les restaurants, les cafés, les bars et même pour les services comme les coiffeurs ou les chauffeurs de taxi. Ce geste fait partie de la culture locale et est un moyen d’exprimer la gratitude.

Enfin, un détail surprenant mais fréquent à Montréal, c’est la présence de petites souris dans certains lieux publics. Bien loin des rats parisien ou marseillais, ces souris font partie du décor urbain. Cela s’explique en partie par l’habitude de laisser du mobilier sur les trottoirs, créant un accès facile aux poubelles pour ces petites créatures. Ce phénomène, bien que surprenant, fait partie de l’esprit communautaire de la ville et des petites imperfections que les Montréalais acceptent avec un certain humour.

Bonus

À Montréal, l’écureuil est presque une célébrité locale, se promenant fièrement dans les parcs et les rues comme si la ville lui appartenait, un peu comme le pigeon en France, mais avec un peu plus de classe et de poils.

Conseils et astuces pour bien préparer son séjour Montréalais

Conseils et astuces pour bien préparer son séjour Montréalais

Vous partez bientôt pour un échange universitaire à Montréal ? Pour que votre séjour se passe sans accrocs, un peu de préparation est indispensable. Dans cet article, vous trouverez des conseils pratiques pour dénicher un logement, découvrir quelques adresses incontournables et faciliter votre installation. Alors, prenez une bonne paire de chaussures car vous allez beaucoup marcher avant d’avoir votre carte de métro, et suivez le guide pour faire de votre échange universitaire une réussite et profiter pleinement de la vie montréalaise !

Le Voyage : Ce Qu’il Faut Savoir au sujet du vol

Accrochez vos ceintures, car le vol va être long ! En effet, il faut compter entre 7h et 8h de vol sans escale. Si vous partez à plusieurs pour Montréal, je vous conseille de réserver ensemble, car parfois des promotions sont applicables. Enfin, pour avoir les billets les moins chers possibles, je vous conseille paradoxalement les vols sans escale, mais surtout de réserver vos billets le plus tôt possible. Dans notre cas, nous sommes partis à quatre et avons pris les billets aller-retour au même moment, pour moins de 800 euros par personne en réservant en mai avec Air Transat.

Si vous souhaitez faciliter votre passage à l’aéroport, je vous invite à enregistrer vos bagages en ligne. Il est possible de le faire à partir de 24 heures avant votre heure de vol, pas avant. Pensez également à respecter le nombre de bagages autorisé, leurs dimensions et leur poids, conformément aux critères imposés par votre vol (trouvables sur Internet et indiqués lors de l’achat des billets).

Je vous suggère vivement de remplir le formulaire ArriveCan (lien en ressource). Celui-ci peut être rempli jusqu’à 72 heures avant l’arrivée au Canada et vous permet d’éviter la longue queue une fois arrivé à l’aéroport YUL (Aéroport International Montréal-Trudeau) pour passer par une file accélérée.

Petit conseil : prenez des écouteurs filaires pour l’avion. Sur ce type de long-courrier (en tout cas avec Air Transat), une fois bien installé dans votre siège, vous aurez face à vous une tablette qui permet de regarder gratuitement une sélection de films, séries, podcasts et autres divertissements. Vous n’aurez d’autre choix que d’utiliser des écouteurs filaires. Ils peuvent être achetés dans l’avion mais à un coût élevé.

Une fois arrivé à l’aéroport, vous pourrez commander un Uber, un taxi ou bien prendre un ticket de bus pour vous rendre en ville où l’accès aux transports sera mieux desservi, et enfin vous rendre à votre logement. Organisez vous en avance, ne découvrez pas cela sur place !

Trouver un Logement à Montréal

Voyager, c’est bien, mais se loger, c’est mieux. Dans notre cas, les résultats de candidature de mobilité sont tombés fin janvier, mais cela peut varier. Je vous conseille cependant de rechercher un logement le plus tôt possible. J’ai cherché de façon intensive pendant deux semaines en mai, et avec du recul, je trouve que je m’y suis pris un peu tard. Il est préférable de commencer à chercher dès février pour être sûr de trouver le logement le moins cher possible et le plus proche de votre université.

Les différents sites pour trouver des logements sont listés en ressources. La colocation ou le logement chez l’habitant reste le moins cher et souvent le plus convivial. Un logement coûte entre 500 et 1 000 euros par mois ; je vous recommande de privilégier ceux où toutes les charges sont comprises dans le prix !

Pensez aux Dates : S’organiser pour la Rentrée

Faites attention aux dates ! La rentrée débute la première semaine de septembre pour le semestre d’automne et se termine aux alentours de mi-décembre. Votre calendrier universitaire est disponible sur le site de votre université assez tôt dans l’année.

Attention, toute location débute le premier du mois, donc vous ne pourrez pas entrer dans votre logement avant le 1er septembre ou le 1er août. L’idéal serait d’arriver entre le 19 et le 25 août et non pas, comme nous, le 27 août, car sur place vous aurez de nombreuses démarches à réaliser.

Je vous suggère soit de réserver votre logement à partir du 1er août, soit de prévoir un hébergement temporaire (Booking, Airbnb, etc.) en attendant de pouvoir emménager. C’est ce que nous avons fait, et cela nous a permis de faire des économies.

Faire ses Courses à Montréal : Bons Plans et Astuces

Félicitations, vous êtes arrivé sain et sauf à Montréal et avez un toit sur la tête ! Bien que le repas soit offert dans l’avion, la faim va se faire sentir assez rapidement.

Pour vos quatre prochains mois, je vous recommande les Walmarts, où les prix sont souvent moins élevés qu’à IGA ou Metro. Vous y trouverez également de nombreuses offres promotionnelles et réductions sur les produits du quotidien. Un peu plus niche, le marché G&D, situé dans le quartier chinois, propose un large choix de produits, parfois à meilleur marché qu’en grande surface. Ils proposent même un service de drive et de livraison.

Ressources

ArriveCan : https://arrivecan.cbsa-asfc.cloud-nuage.canada.ca/fr/welcome

Logement :

Sweden’s Universities and Nations

Sweden’s Universities and Nations

When I arrived in Sweden in the end of August, one of the thing that first surprised me is something called « Nations ».

Sweden’s nations are basically groups of people, that everyone can join but nobody is obliged to, with whom you will be able to do a lot of activities prepared by these, like parties and games. Nations seem to be one of the best way to make friends there, to have a lot of fun and it seems to give people a sense of identity as it looks like to me to be big families.

Before the university’s new year starts, they like a lot to party for one or two weeks to enjoy their summer holidays at the fullest.
One way of doing it is to set tents in a green space and to settle there for the time you plan to party which allows you to have your own area to play. The tents also protect you from rain which comes very often in Sweden.

Nations all have their own dress code, it is mainly about having a specific top and a pant of a certain style and a chosen color by the nation where you can hang badges, so basically everyone wears the same clothes. The more you have badges, the more it means you participated in a lot of activities and you are in this Nation for a long time. A friend of me had a pant litteraly full of badges after 4 years.

These nations can have a very big amount of people in it. The nation from the picture was the biggest of all I’ve seen, and I expect their real number to be even bigger as they might not all be there.
In this picture, they were doing some kind of a competitive activity in groups.

Being a part of a nation also allows them to go to specific events or places, there is for example in Växjö a private club that is only for people among nations.

I personally enjoyed seing them having fun and I like a lot the concept of having a big group to which you belong to and in which you spend a lot of time. Even if I couldn’t join a nation, I fortunately could join the Erasmus group which was kind of similar to a nation. It did not have a specific dress code but still we had a lot of activities which includes night parties a bit like the pictures above and also different sports in the university’s gymnasium.

I wish we had something similar in French universities, I’m sure a lot of people would like to participate in something like this, spending time in a big group you can call family.

Mumble Swansea

Mumble Swansea

Mumble est une zone de Swansea dont je recommande à tous d’aller visiter si vous êtes de passage au pays de Galles. Ici, il y a de nombreux restaurants, de nombreux vendeurs de glaces ainsi qu’un climat très agréable avec une magnifique vue.

Je recommande vivement d’aller visiter Mumble en Septembre.

Pour aller jusqu’à Mumble depuis Swansea depuis Bay Campus vous devrez prendre un bus qui va jusqu’à Singleton Park (par exemple le 8) et après prendre le bus adapté qui va jusqu’à Mumble. À noter qu’un « daily ticket » acheté directement dans le 8 ne fonctionnera pas dans la ligne pour le retour de Mumble donc prévoyez de racheter un autre ticket pour revenir de Mumble vers Swansea centre. Le trajet dure 30 minutes depuis Bay Campus.

Comptez 3 heures de marche si vous êtes motivé. (faites gaffes à la marée si vous prenez la voie de la plage)

Présentation du Semestre à l’Université de Sherbrooke, Audran Bert

Présentation du Semestre à l’Université de Sherbrooke, Audran Bert

Pour ma première année de Master Intelligence Artificielle à Avignon Université, ayant toujours voulu vivre à l’étranger et plus particulièrement au Canada, j’ai saisi l’opportunité d’échange internationaux proposée par l’université. J’ai postulé pour le premier semestre à l’université de Sherbrooke au Canada. Pour assurer la validation de mon semestre à mon retour, j’ai choisi des cours en rapport avec mon cursus avignonnais. Je suis donc un cours sur la Science des données ainsi qu’un cours sur les Techniques d’apprentissage (Machine learning). Ayant pris l’option ILSEN dans le cursus IA, j’ai donc choisi une matière correspondant à ce cursus : Techniques de vérification et de validation (cours sur la vérification formelle d’algorithme en utilisant des langages comme CTL ou LTL). Pour compléter, j’ai pris un cours d’anglais pour continuer de m’améliorer dans cette langue, mon séjour à l’étranger étant en terres francophones.

J’ai choisi cette université car elle semblait avoir un bon cadre de vie en plus de présenter de bons cours. C’est une belle université car elle a notamment un petit lac et des petites rivières artificielles. Il y a beaucoup de nature au sein du campus et dans ses alentours. En effet, ma chambre universitaire est à 50m de la forêt du Mont Bellevue qui est une forêt typique canadienne. Le campus étant beaucoup plus grand que celui d’Avignon Université j’avais du mal au départ à trouver les salles où je devais avoir cours. Contrairement à Avignon, il n’y pas beaucoup d’heures de cours en présentiel cependant il est nécessaire de faire beaucoup de travail personnel.

L’université de Sherbrooke met la priorité sur l’écologie et c’est même un atout qu’il mette beaucoup en avant pour attirer des étudiants. Pour aller dans ce sens, ils ont notamment les voitures de la sécurité qui sont électriques ou encore une gestion du compost au sein du campus. Cependant, la nuit, la plupart des lumières et des ordinateurs restent allumés dans les bâtiments. De plus, à la moindre hausse des températures ils allument la climatisation, ce qui s’oppose avec ce que l’université prône.