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Category: Échanges internationaux

Erasmus à Linnaeus University, partie 2 : le campus

Erasmus à Linnaeus University, partie 2 : le campus

Lien vers la partie 1

Aujourd’hui, pour la seconde partie de cette série consacrée à Linnaus University, nous allons parler du campus, de ses transports, ses activités et des associations locales.

Le campus

Tout d’abord, je vous recommande grandement de vous procurer le guide de “survie” l’université disponible ICI, qui sera bien plus exhaustif que moi. Une copie physique vous sera remise lors des journées d’intégration, au tout début du semestre.

Le campus se traverse rapidement de part et d’autre à pied en 10 minutes, il est agréable d’y marcher et il y a que très peu de voitures qui circulent, tout est facilement accessible.

Les transports 🚲

Le bus : il y a des arrêts de bus un peu partout sur le campus, permettant de rejoindre le centre-ville en 15 minutes environ. Comptez 20 couronnes (soit 2€) pour un ticket.

Le vélo : il vous est possible d’acheter un vélo d’occasion sur le campus dans une boutique dédiée qui ouvre deux jours par semaine, la boutique principale étant en centre-ville. Comptez de 100 à 150€ pour avoir un vélo en bon état (voir photo). J’ai eu le mien pour 130€. Petite particularité suédoise : vous freinez en pédalant à l’envers (attention à ne pas “mouliner”). La boutique se propose ensuite de vous racheter votre vélo lors de votre départ, le prix de rachat étant en fonction de l’état du vélo.

Il y a des pistes cyclables partout dans la ville, ce qui est vraiment impressionnant et pratique, surtout si vous aimez vous balader, vous pouvez rejoindre le centre-ville en 20 minutes si la météo vous le permet. Je vous recommande grandement de ne pas rouler lorsqu’il y a de la neige, c’est très dangereux (expérience vécue) et de vous procurer un casque.

Mon fidèle destrier en suède, avec une petite particularité : pédaler à l’envers pour freiner

Voiture : Pour ceux qui souhaitent s’y rentre en voiture (un étudiant nantais l’ayant fait), des places de parking payantes sont disponibles un peu partout, rares sont les places gratuites. Pour les utiliser, il vous faudra télécharger différentes applications en fonction du parking où vous êtes afin de payer, aucune borne n’existe, et le prix est relativement faible pour un stationnement court terme. Il y a cependant des bornes pour véhicules électriques qui elles sont gratuites la nuit.

Le train : une gare en centre-ville vous permet de rejoindre Copenhague au Danemark à l’ouest en 2h et en traversant Malmö ou Stockholm à l’est en 3h directement sans escale. Pratique pour rejoindre un aéroport ou visiter la suède 😄.

Les activités 🏋️💃

Il y a un tas d’activités étudiantes directement sur le campus, tels que

  • Des boites de nuit
    • Sivans : Je n’y suis personnellement pas allé. Il y a besoin d’adhérer à une association universitaire pour y entrer.
    • Slottstarlana : Pour y accéder, il vous faudra vous acquitter d’un montant de 200 couronnes, soit 20€. Je vous laisse découvrir l’ambiance !
  • Une salle de sport universitaire sur le campus, à 5 minutes à pied, ouverte de 5h du matin à 23h (https://olympentraningscenter.se/) très complète, le matériel est propre et bien rangé, la fréquentation varie en fonction des horaires, ce qui est normal, mais n’est jamais bondée de monde.

Les associations 👥

Vous aurez l’occasion de rejoindre l’association d’étudiants Erasmus du campus “Erasmus Student Network” (ESN), qui proposent des activités diverses et variées telles que du sport le samedi après midi (Basket, Volley, Badminton, Foot…), des voyages en Suède, en Laponie et une croisière, et quelques soirées.

Les étudiants se regroupent dans des associations étudiantes diverses et variées appelées “Unions”, voici la liste : https://linnek.se/eng/foreningar-vaxjo/

Je ne dispose pas de conseil particulier à donner ici, libre à vous de vous y investir ou non 😄. Elles vous seront utiles si vous souhaitez aller dans la boite de nuit “Sivans” et dans certaines soirées universitaires.

Voilà pour cette seconde partie ! N’hésitez pas si vous avez des questions.

À demain pour la 3ème partie qui portera sur un sujet primordial : le logement 😉

Erasmus à Linnaeus University, partie 1 : les études

Erasmus à Linnaeus University, partie 1 : les études

Un an après être parti en à Växjö en Suède, pour étudier à Linnaeus University dans le cadre de mon semestre de M2 en Erasmus, voici mon petit guide. Vous y trouverez des renseignements et conseils concernant le logement, le campus ainsi que les études, bien évidemment.

Les cours

Les études 🎓

Les cours 🧑‍🏫

Durant mon semestre, j’ai eu l’occasion de suivre cinq cours, réparti sur deux trimestres.

1ᵉʳ trimestre (fin aout ⇒ début novembre) :

  • Code Transformation and interpretation (5 crédits) : Dans ce cours, on a dû développer un compilateur en Java d’un langage de programmation que l’on a nous-mêmes créé. En apparence, ça parait un peu redondant avec le cours similaire en L2 au CERI. Cependant, j’ai personnellement trouvé qu’il allait beaucoup plus loin sur les travaux pratiques, notamment sur la grammaire du langage, le parsing, l’analyse lexicale et l’analyse syntaxique, il y a une totale mise en pratique des notions abordées en cours, et cela se fait progressivement. Il faut toutefois ne pas commencer le TPs trop tard sous penne de retards importants. Je recommande de faire le travail des TPs en binôme.
    • Mots clés : compilateur, automates finis, grammaires LLK, Java, analyse lexicale, analyse syntaxique, génération de bytecode
    • Méthode d’évaluation : 4 TPs et un contrôle sur table
    • Les + : cours très intéressant, approfondi par rapport à ce que l’on a vu au CERI
    • Les : Les 4 TPs sont très longs et la complétion totale de chacun est indispensable pour passer au suivant, la totalité des crédits n’étant obtenue que si tous les TPs sont finis (ce qui est très lourd et chronophage). Je pense que, vu le temps consacré au TPs et la difficulté de ces derniers, cette matière vaut bien plus que 5 crédits, mais plutôt 7,5 voire 10.
  • Information Visualization (5 crédits) : Cette matière consistait à utiliser des représentations visuelles pour explorer, analyser et présenter des données complexes ou des informations abstraites et les rendre accessibles. C’est un domaine interdisciplinaire qui combine des concepts provenant de la statistique, de la conception graphique, de l’informatique et de la psychologie. J’ai personnellement trouvé que c’était le cours le plus intéressant du semestre. On a eu au total 4 TPs, 1 à réaliser toutes les 2 semaines.
    • Mots clés : diagrammes, techniques, visualisation, psychologie, aperçu, analyse, motifs, interaction, infographies, modèles
    • Méthode d’évaluation : 4 TPs et un oral de fin de cours
    • Les + : Cours le plus intéressants, multidisciplinaire, TPs divers et variés, professeur et assistant de TPs très présents
    • Les : Les notions ne sont pas toujours évidentes à saisir
  • Data Mining (5 crédits) : Ce cours était une introduction aux principaux concepts de ce qu’est le data mining, soit l’extraction et la manipulation de données diverses et variées (image, documents, texte…). Ce cours était enrichissant, car j’ai approfondi des notions déjà vues en cours au CERI telles que le clustering. J’ai aussi également vu et implémenté des algorithmes de réduction dimensionnelle, d’extraction d’information de texte, de graphes (PageRank) … un cours très enrichissant.
    • Mots clés : data mining, data extraction, clustering, dimension reduction, text mining, graphes, framework, Python, NumPy
    • Méthodes d’évaluation : 5 TPs, 1 Projet individuel, 1 oral sur le cours et les ressources (articles scientifiques et livres)
    • Les + : Enrichissant, varié, professeur présent, TPs intéressants et pas excessivement longs, j’ai vraiment eu l’impression d’apprendre et de comprendre ce que je faisais.
    • Les : Les articles et livres (en version PDF) fournis ne sont pas toujours faciles à comprendre.

2ᵉ trimestre (début novembre ⇒ mi-janvier):

  • Ethics and Profession in Information Technology (7.5 crédits) : On a abordé les notions d’éthique dans les technologies d’information, ce qui est très pertinent dans le contexte actuel en informatique avec l’émergence des IA et les nombreux progrès techniques dans tous les secteurs industriels, médicaux… se poser les bonnes questions sur notre éthique de travail est important. Le travail de TP se fait en groupe de 3, voire 4, les sujets étaient pertinents. Nous avons aussi dû interroger des acteurs de secteur où l’éthique est cruciale et avons assisté à différentes conférences de chercheurs spécialistes de l’éthique.
    • Mots clés : éthique, dilemmes, utilitarisme, déontologie, ethical frameworks, digital media ethics, ethics in engineering
    • Méthode d’évaluation : 2 TPs (rédactions) en groupe, 1 TP final avec un oral sur ce TP, les cours et les nombreuses ressources à lire.
    • Les + : Très pertinent, intéressant, nous a sorti du cadre purement informatique et logiciel et nous a permis de réfléchir sur notre impact dans l’industrie et in fine la société.
    • Les : Beaucoup de ressources à lire, dont plusieurs livres étant disponibles gratuitement, mais uniquement dans la bibliothèque (où il est constamment indisponibles) et chers (par ailleurs, je possède un livre physique, n’hésitez pas à me demander pour que je vous le prête si besoin)
  • Adaptive and Semantic Web (7.5 crédits) : Le but de ce cours est de donner des connaissances et une compréhension des méthodes avancées et des approches liées à la recherche d’informations et mécanismes adaptatifs pour le Web. À mon avis, il s’agit probablement du cours le moins pertinent de tous. Il mélange plusieurs matières comme le Data Mining et l’Information Visualization. Le cours se veut rempli de sujets différents, mais chacun étant vu assez superficiellement, comme du machine learning, de l’ontologie… donc je n’ai pas eu l’impression d’en apprendre plus par rapport aux cours vus précédemment.
    • Mots clés : Web semantic, clustering, web intelligent, récupération d’information, web mining, clustering, Machine learning, ontologie
    • Méthode d’évaluation : 3 TPs, un projet final à faire en binôme
    • Les + : Professeur présent, TPs globalement plutôt intéressants même si redondants en comparaison aux autres matières, sauf le premier, qui consistait à effectuer une 50 aines de requêtes sur des moteurs de recherche différents pour comparer leurs performances, ce qui était très long et pas très intéressant.
    • Les : Matière redondante, partie sur l’ontologie qui n’est pas très intéressante.

L’emploi du temps 🗓️

Vous qui êtes habitués à l’emploi du temps difficile (voir parfois catastrophique) de l’université d’Avignon, vous allez apprécier : nous n’avions qu’environ 6h à 9h de cours en présentiel à l’université par semaine, principalement sur deux jours. Les journées commençaient à 10 h 15 et se terminaient vers 16h, avec 1 h 15 de pause de 12 à 13 h 15. Mais attention ! ⚠️ cela ne veut pas dire que vous pourrez vous la couler douce, il faut par conséquent fournir beaucoup de travail personnel chez soi et réussir à se motiver au quotidien pour avancer et ne pas prendre de retard, et pour cela, vous pourrez aller à la bibliothèque.

J’estime que le travail personnel se situe aux alentours de 30h par semaine (cela varie en fonction de la charge de travail, bien évidemment)

Note : vous n’aurez pas de vacances durant le semestre, mais le manque ne se ressent pas avec les emplois du temps très tranquilles, si vous souhaitez visiter la suède je vous recommande de vous préparer bien à l’avance et de participer aux évènements proposés par l’association d’étudiant Erasmus de l’université.

Les évaluations 📝

Avant toute chose, regardez tout d’abord les modalités d’évaluation des UE auxquelles vous êtes inscrites, qui sont très probablement différentes des miennes et cela a sûrement changé depuis.

Là-bas, pas de note chiffrée, mais des lettres entre A et F, toutes les notes au-dessus de F (soit A, B, C, D ou a la limite E) vous font valider le TP, l’oral ou le contrôle, sinon c’est direction rattrapage.

Pour les devoirs surveillés (DS) :

Vous aurez des créneaux de 4h pour les faire, la doctrine suédoise ne considérant pas le temps comme un facteur important : soit vous savez, soit vous ne savez pas, peu importe le temps que l’on vous donne.

L’université vous laisse 2 sessions rattrapages si vous échouez, l’échec n’est alors pas pénalisé dès le départ, ce qui enlève beaucoup de stress. Vous aurez environ 1 mois entre chaque rattrapage possible pour les DS et oraux, et 1 semaine ou 2 pour les TPs (ça dépend du professeur).

La bibliothèque 📚

Leur bibliothèque est vraiment impressionnante.

Au rez-de-chaussée, il y a un café dans lequel vous pourrez savourer la “fika”, la traditio suédoise de la pause-café avec leurs pâtisseries locales.

Un chocolat chaud et un kanelbullar, une pâtisserie à la cannelle locale 😋

Il y a également des photocopieuses un peu partout, accessible facilement, sans délais et simple d’utilisation. Il vous faudra penser à créditer votre compte universitaire pour imprimer.

Il y a 2 autres étages, et beaucoup de places où s’installer pour travailler confortablement et dans le calme.

Installé sur les canapés pour travailler avec Guillaume, également étudiant à Avignon parti en Erasmus
Il y a toujours de là pour s’installer et travailler confortablement…
Et ce n’est qu’une petite partie de la bibliothèque, qui s’étend sur 3 étages !

Conclusion

Pour conclure cette première partie…

Les plus :

  • Une constante que j’ai remarquée tout le long du semestre : les professeurs étaient très présents, prêts à nous aider, ainsi que très sympathiques, c’était agréable.
  • Les premiers échecs ne sont pas pénalisés.
  • Nous avons du temps pour travailler et du temps pour nous détendre
  • Emploi du temps absolument pas surchargés, autogestion de son temps personnel.
  • Bibliothèque très grande, fournie, agréable et confortable (avec le café au Rez-de-chaussée 😄)

Les moins :

  • Autogestion et autonomie complète (pour certaines personnes, cela peut être difficile).

C’est tout pour cette première partie ! Demain, on abordera le thème du campus !

En attendant, n’hésitez pas à poser vos questions en commentaire !

My Japanese learning experience in Nihon University (日本大学)

My Japanese learning experience in Nihon University (日本大学)

After my exchange semester in Sweden, I’ve directly taken the plane for another exchange semester, but this time way further to… Japan ! So from now on, I’m going to speak about this exchange semester, my experience in Tokyo and a few surroundings !

Let’s start today with what was the main goal of my semester in Japan : learning Japanese !

Main courses

During the Japanese learning, there were two types of courses, what I would call « main courses » which are Japanese language focused, and then cultural courses with a very wide range of subjects, about Japan and its culture.

Main courses were every morning from 9:00 to 12:10. These courses were very complete and thanks to them I could learn a lot on every aspects of the language, from grammar to kanji drawing, listening, writing…

Before coming to Japan, I learnt a little Japanese by myself and because I was always listening to Japanese songs and watching a lot of Japanese content, I knew already a lot of vocabulary and could make basic sentences and have conversations during everyday life. I managed for example to have a quite long conversation with a lady in the airplane going to Japan. It was a very funny moment, I have great memories of it, me trying for the first time to have a good conversation with a Japanese person, in Japanese.

Grammar being the aspect of the language I had the more struggles with in the beginning, I quickly realized how fast I made up for the gap with these courses and I could quickly made more complex sentences. I was also very bad at writing because I never had a good opportunity to practice in France, but again, with a good effort, it was possible to quickly learn the most important kanji that I should have already known according to my level.

Cultural courses

These courses which were focused on way broader things about Japan and its culture were every afternoon, from Monday to Thursday.

On Mondays, we had courses with a new teacher every 2 weeks, focusing on different subjects, economy, musics, the main issues of the country and how Japan could try to solve them, how do Japanese people communicate and the differences with our countries. These courses were all very interesting, with my favorite being the one about Japanese musics and its evolution through years (and also centuries), probably because it’s the Japan-related thing I like to talk about the most.

On Tuesdays we had older-culture related courses, going from shintoism to Japanese gardens and tea ceremony. We learnt a lot on people’s thoughts on shintoism thanks to volounteers, what are the main practices, where do they pray, what are the main elements in these sanctuaries, and if they see themselves as shintoists or not. About Japanese gardens, we learnt what are the different types of gardens (rock, tea, pond) and what we can find in them. We also studied tea ceremony, what people do there and how and the whole ritual around it and how meticulous people are during them. We also had the chance to participate in a few tea ceremonies after these courses.

On Wednesdays, we learnt about very broad topics among Japanese society and culture. We for example learnt about Japanese natural disasters like earthquakes, tsunami, Typhoons. We had the chance to go to a disaster prevention building(防災館)and to learn how to react in case any disaster would occur. Fun fact, I felt the first earthquake in my life on the day after this visit. During this course, we also talked about Japanese mindset and its origins, why they think more about the group than themselves. It was a very interesting course where I could learn a lot of things.

On Thursdays, we had autonomous learning courses. It’s a course where we could learn Japanese the way we wanted to with help from Japanese students. We were told that we could for example learn through musics, poems, movies, books and a lot more. I personally learnt most of the time using youtube videos from the « Nakata University » channel. Nakata is a youtuber talking about a very wide range of topics from self improvement tips to recent technologies or society. I felt that learning through his videos was very helpful as I could understand a good part of it and that I could learn and understand the other part thanks to the volounteers’ help.

School trips

Apart from these courses, we also had a few school trips in different places, Tokyo and aside. We had for example a trip to watch a Kabuki play in the evening which was very interesting to see even if it was hard understanding what was being said because of the old Japanese used in this kind of plays. Outside the Kabuki building, we took my favorite picture of my whole 3-month time in Japan. We also had a trip we prepared ouselves in Harajuku to be able to witness the old and modern sides of this district which is something that we can find a lot in Tokyo, as well as another one in Yokohama.

My favorite picture from my time in Japan

Conclusion

To conclude, I definitely could fulfill the main goal of this trip which was Japanese language learning as well as witnessing myself the cultural differences and to see if I liked the life there or not, and the answer is an undoubtful yes. I want to give a special thanks to everyone who was aside us from the university, from office workers who helped us a lot in everything we wanted to do, to teachers that were always very energetic, smiling and giving their all to help us as well as to volounteering Japanese students thanks to whom we could learn even more Japanese, build great friendships and spend some great time all together in Japan !

L’Iceberg du numérique

L’Iceberg du numérique

Dans le cadre du cours de CMI 10, nous avons pu participer à une activité très particulière: « La Fresque du Numérique ». Le but de cette activité est de sensibiliser les personnes qui y participent aux différents impacts que le numérique a sur notre monde.

Cet article a pour but de présenter le résultat de cette activité avec notre groupe sous une forme familière pour les internautes d’aujourd’hui: L’Iceberg du Numérique.

(Pour une meilleur expérience de lecture, veuillez zoomer la page vers les ~180%)

Iceberg du Numérique

Fresque décrivant les différents impacts du numérique
Les différentes utilisations du numérique Internet et ses différents composants Nos interactions avec le numérique Fabrication des équipements et notion de sac à dos écologique Obsolescence (technique et psychologique) Impact social du numérique Le décyclage et autres limites du recyclage Incinération et enfouissement Consommation d'énergies fossiles Les métaux utilisés dans le domaine du numérique Extraction et raffinage Électricité consommée à l'utilisation La santé mentale Rareté des ressources et tensions géopolitiques

Les différentes utilisations du numérique

Le numérique a radicalement refaçonné notre monde.

Il nous permet d'automatiser et d'optimiser des tâches fastidieuses, ainsi que de résoudre des calculs complexes pour faire avancer la recherche.

Il nous permet également de communiquer, de commercer, nous divertir, ainsi que de partager nos connaissances, par exemple via des encyclopédies en ligne.

Cela implique d'utiliser un équipement numérique, et bien souvent le réseau internet.

Cartes concernées: Accélération des nouveaux usages (34), Effet rebond (35) -> Communiquer et commercer (A), Partager (B), Calculer (C), Se divertir (D), Optimiser (E)

Internet et ses différents composants

Internet est un réseau d'équipements numériques interconnectés.

Nos données transitent via une infrastructure complexe, ainsi que par des data centers.

Le monde reposant de plus en plus sur des services en ligne, le trafic sur internet est en croissance exponentielle.

Cependant, environ 80% de ce trafic est uniquement utilisé pour diverses applications en rapport avec le partage de vidéos en ligne.

Tout cela a bien entendu un coût, notamment une forte consommation d’électricité, ainsi que de métaux lors de la fabrication d'équipements numériques et le déploiement de data centers.

De plus, les avancées technologiques provoquent l’obsolescence des équipements, qu'il faut alors remplacer.

Cartes concernées: Internet et réseaux (1), Infrastructures réseau (4), Data centers (5), Répartition du trafic Internet (14)

Nos interactions avec le numérique

Nous utilisons divers équipements numériques au quotidien, que ce soit un smartphone, un ordinateur, une console de jeu ou bien un écran connecté.

Tous ces équipements ont un coût à la fabrication, ainsi qu'à l'utilisation en consommant de l'électricité.

Ils peuvent également parfois avoir un effet néfaste sur notre bien-être mental.

Cartes concernées: Utiliser un ordinateur (3), Utiliser un smartphone (6), Utiliser un équipement numérique (7), Santé mentale (31).

Fabrication des équipements et notion de sac à dos écologique

En plus de la consommation en électricité qu'exigent les différents appareils lors de leur utilisation, leur fabrication est également très coûteuse en énergie, que ce soit pour des ordinateurs de bureau ou pour les data centers.

Leur fabrication doit également être prise en compte dans l'explication de leur consommation et de leur impact sur l'écologie.

Cartes concernées: Fabrication du réseaux et des Data Centers (13), Fabrication des équipement numériques (12) -> Sac à dos écologique (11)

Obsolescence (technique et psychologique)

Le matériel informatique ne dure pas, et ce pour plusieurs raisons, qu'elles soient psychologiques, matérielles ou logicielles.

Du matériel inutilisable ou jugé inutilisable n'aura très probablement pas de seconde vie, et ses composants seront jetés, et finiront dans des décharges où leur sort est aléatoire.

Le recyclage lui-même est une solution imparfaite au problème, de par la nature de l'électronique et les limites du recyclage.

À terme, beaucoup de ces objets finiront au mieux détruits, au pire stockés indéfiniment.

Cartes concernées: Obsolescence psychologique (21), Obsolescence technique (10), Non utilisation du matériel encore fonctionnel (25), Déchets électroniques (8)

Impact social du numérique

La recherche de toujours plus de ressources produit des industries spécialisées et des marchés fragiles aux changements politiques et environnementaux.

L'impact écologique de la surexploitation des terres et des ressources amène à des tensions politiques, pouvant finir en conflits dans divers endroits de la planète.

En conséquence, la différence du niveau de vie autour du globe augmente.

Cartes concernées: Pollution des sols, de l'eau, de l'air (26), Impact social et éthique (27)

Le décyclage et autres limites du recyclage

Même recyclé, seule une petite partie des matières premières d'un équipement électronique est réutilisable (moins de 20% dans un smartphone).

De plus, beaucoup de matériaux se décyclent, c'est à dire qu'ils perdent en qualité à chaque recyclage, ce qui les rend inutilisables après quelques cycles.

Bien que le recyclage soit bénéfique, celui-ci consomme tout de même beaucoup d'énergie et de matières premières.

Les matériaux qui ne sont pas/plus recyclable sont général enfouis, ou incinérés.

Incinération et enfouissement

On parle de "valorisation énergétique" pour l'incinération quand on produit de l'énergie avec celle-ci.
Cela émet tout de même des gaz polluant l'air et laisse environ 300kg de résidus solides et de cendres par tonne de déchets brûlés, qui finiront enfouis, polluant les sols et l'eau.

Consommation d'énergies fossiles

La combustion d'énergie fossile rejette du CO2, le principal gaz à effet de serre d'origine humaine.

Plus de la moitié de la consommation d'énergies fossiles dans le secteur du numérique vient de l'usage de nos équipements, et seulement environ 35% à la fabrication.

Les combustibles fossiles sont trouvés dans la croûte terrestre, il faut donc les extraire et les raffiner.

Les métaux utilisés dans le domaine du numérique

Les équipements numériques sont composés d'énormément de métaux, environ 50 différents dans un smartphone.

Ceux-ci peuvent être des métaux communs comme le fer, l'aluminium, précieux comme l'or, le palladium, ou rares, comme le néodyme (utilisé pour faire des aimants) et le lithium (qui compose nos batteries).

Ces métaux doivent être extraits, puis raffinés pour être ensuite utilisables lors de la fabrication de nos différents équipements numériques.

Extraction et raffinage

L'extraction et le raffinage de matières premières consomment énormément d'énergie, de produits chimiques pour le raffinage, ainsi que d'eau.

Ces procédés causent énormément de pollution dans certaines parties du monde, ainsi que des problèmes sociaux.

Électricité consommée à l'utilisation

L’électricité, bien qu'elle ne soit pas polluante en elle même, est majoritairement produite avec des énergies fossiles.

Le numérique consomme au moins 5% de l'électricité mondiale à ce jour, et ce chiffre pourrait atteindre 20% en 2030.

La santé mentale

Un mauvais usage du numérique, notamment des réseaux sociaux peut être l'une des causes de nombreux troubles mentaux, tels que de l'anxiété, les troubles de la concentration...

Rareté des ressources et tensions géopolitiques

Certains pays se spécialisent dans la production et l'importation de ressources spécifiques, ce qui peut causer des pénuries lorsque les plus grands producteurs ne peuvent faire face à la demande.

Cette raréfaction des ressources peut mener à des instabilités sociales et économiques, voire même à des tensions géopolitiques entre producteurs et importateurs.

Le marché concurrentiel joue également un rôle dans ces tensions.

Cartes concernées: Pénuries de ressources (28), tensions géopolitiques (33).

Weather and landscapes in Växjö

Weather and landscapes in Växjö

What I enjoyed the most during my semester in Växjö was nature and its beautiful landscapes. Växjö is a little city of about 71k inhabitants surrounded by several lakes and is known for being the greenest city of Europe.

Being in Sweden from the end of August until early January, I’ve been able to go through three different seasons, seeing the end of summer, fall and the early winter.

Summer

Beautiful landscape at a lake during sunset

Summer in Växjö feels pretty good with temperatures around 20 to 25°C. It’s a temperature where you can enjoy everything, from barbecues to sports or bathing in lakes. It was a good time for me to arrive in Sweden knowing what I would have to face in winter.

Picture taken on the very last day of summer.

Fall

Fall, like every other season, is a very beautiful moment in Växjö. Leafs start turning yellow, orange, red, and make it even more enjoyable to have a little run around the lakes.

Something special about Växjo and Sweden in general is that, at least from my experience, it is very often (not to say all the time) cloudy, and you also have a lot of rain that comes with it. Happily, the rain there is more often than not very thin and enjoyable.

If you’re going for a walk at night, you’ll be able to witness totally different landscapes in darkness, as much in the city as in more natural places.

Winter

Winter is the toughest season to live in Sweden but is also the one that fits this country best. Under snow, this city suddenly looks totally different. During my stay, temperatures went as low as -15°C, and it’s on this day that I could take among the best pictures. This trip in Sweden taught me that it was not unbearable for me to live in a that cold place, as long as I wear clothes warm enough. The wind being not too strong there, -15°C actually feels warmer (or let’s say, less cold) than I expected !

Once again, going for a walk by night can give you a totally different view of the city, this time under beautiful snow and lights.

Courses in Linnaeus University : Information Visualization

Courses in Linnaeus University : Information Visualization

During my exchange semester in Linnaeus University, I’ve had 5 different courses. I’ve particularly liked one of them, so I’ve decided to make a blog post about it, my most favorite course : Information Visualization.

In this course, we had the very basic goal of learning a lot about the different ways to visualize different kinds of information and being able in the end to think about our own representations.

Information visualization can take a very wide range of possibilities and there can be tons of visualizations for a single group of data. The example below shows perfectly the complexity an information display can take.

Fichier:Minard.png — Wikipédia
Charles Minard’s map of Napoleon’s disastrous Russian campaign of 1812

In the above’s map, Charles Minard represented the disastrous Russian invade campaign using six different types of data : the number of Napoleon’s troops, distance, temperature, the latitude and longitude, direction of travel, and location relative to specific dates. He indeed represented all these information in a very original way that might look at first a little bit hard to understand, but once we start to understand a little the map, we can get really quickly the picture out of it.

During this course, we have seen a lot of different visualization techniques like preattentive processing, data transformation using dynamic queries with for example range sliders, view transformations using user interaction with for example zoom and pan, just to cite a few.

At the end of the course, we had to make our own visualization of a specific set of data about cars and their characteristics. Mine was the following :

My visualization for the final project

As we had a lot of different characteristics for each car (26 features in total), I decided to display them using three different types of chart. At first a point chart, then a bar plot and finally a star plot.

The point chart is used to display and compare every cars using the numeric data. It is possible to change the features we are comparing them with using the simple select tools.

The bar plot is used to compare the types of cars and putting them in groups using text data in a way we can easily find what type of car is a specific point on the first chart with the use of colors.

The star plot is used to display every information of a specific car after clicking on it on the point chart. So for example if we feel interested in a car because it looks cheap with a high horsepower, we can also see easily its other statistics in the star plot so we can make up our mind about it. We also can use it to compare a car to others by adding more cars on the plot.

Another important feature of my visualization was preattentive processing. Preattentive processing is what allows us to distinguish data quickly (between 50 and 500ms) thanks to a difference of representation. One of the fastest preattentive processing is when you for example decide to put a blue point on a point chart full of red points. This way, your brain will identify in a very short time the blue point, so it basically makes it easier to find specific information.

To add this on my visualization, it is as simple as clicking on a car type in the bar plot. It will then turn all the car’s point colors in red except for the type clicked on which will be then blue. This way, the user can easily identify where are all the cars with a specific feature (here, car maker : Alfa Romeo). It can be very useful when there are too many car types like in the following example with the car makers.

Visualization without preattentive processing
Visualization with Preattentive processing

I personally liked a lot this course. It was very interesting to learn about all these techniques and it was the one with the most real-life use-cases as it is a course mainly focused on design which is basically everywhere in our lives, with a focus here on information visualization.

Sweden’s Universities and Nations

Sweden’s Universities and Nations

When I arrived in Sweden in the end of August, one of the thing that first surprised me is something called « Nations ».

Sweden’s nations are basically groups of people, that everyone can join but nobody is obliged to, with whom you will be able to do a lot of activities prepared by these, like parties and games. Nations seem to be one of the best way to make friends there, to have a lot of fun and it seems to give people a sense of identity as it looks like to me to be big families.

Before the university’s new year starts, they like a lot to party for one or two weeks to enjoy their summer holidays at the fullest.
One way of doing it is to set tents in a green space and to settle there for the time you plan to party which allows you to have your own area to play. The tents also protect you from rain which comes very often in Sweden.

Nations all have their own dress code, it is mainly about having a specific top and a pant of a certain style and a chosen color by the nation where you can hang badges, so basically everyone wears the same clothes. The more you have badges, the more it means you participated in a lot of activities and you are in this Nation for a long time. A friend of me had a pant litteraly full of badges after 4 years.

These nations can have a very big amount of people in it. The nation from the picture was the biggest of all I’ve seen, and I expect their real number to be even bigger as they might not all be there.
In this picture, they were doing some kind of a competitive activity in groups.

Being a part of a nation also allows them to go to specific events or places, there is for example in Växjö a private club that is only for people among nations.

I personally enjoyed seing them having fun and I like a lot the concept of having a big group to which you belong to and in which you spend a lot of time. Even if I couldn’t join a nation, I fortunately could join the Erasmus group which was kind of similar to a nation. It did not have a specific dress code but still we had a lot of activities which includes night parties a bit like the pictures above and also different sports in the university’s gymnasium.

I wish we had something similar in French universities, I’m sure a lot of people would like to participate in something like this, spending time in a big group you can call family.

Life as an exchange student in Montréal

Life as an exchange student in Montréal

The first two weeks

I recently arrived at Montréal, one of the biggest cities in Canada and more precisely in Québec. Life here is not so different from life in France but still some things differ from what we have in France. The first thing you’re gonna notice is that almost everyone is bilingual. Since Montréal is close to the US border and English being Canada’s official language (Québec is the only province that speaks French) this is not that surprinsing.

Another thing, quite a big one as a French foreigner, is the milk. All forms of milk need to be pasteurized so way less variety of cheese can be produced from it.

Otherwise the city is beautiful, having both huge buildings and colorful parks such as the Mont Royal’s park :

Another thing is that prices can be confusing since taxes (the equivalent of TVA in France) are calculated only at checkout, meaning the price you see on the product is slightly inferior as the price you will pay. Thankfully, since Canadian dollar being less valuable than Euro, we basically have a 25% discount on everything.