One of my days as an exchange student, I met the prime minister of Canada JUSTIN TRUDEAU as he was on the campaign road for reelection. He made a surprise visit to the university to attend an event.
We had a small conversation, awkward at first cause I actually didnt know him , but then after I saw the cameras and intimating security I realized he was someone with significant presence. So I took out my phone and took a picture like the others after he was passed me it was a small but fun exchange of words, confusing for me also cause of my ignorance of who he was. He asked how was I and what studies I was following.
After I looked him up, I realized how funny and rememberable of a moment it was.
Aujourd’hui je vais parler de deux endroits que j’ai visités dans les cantons de l’Est : Coaticook, et le Mont Orford. Coaticook est une petite ville au sud-est de Sherbrooke où il y a une passerelle suspendue, celle-ci surplombe la gorge du Coaticook (la rivière porte le même nom que la ville). Malheureusement, je suis arrivé trop tard (16h) et cela fermait à 16h justement, on a donc pas pu marcher dessus (car évidemment ici tout est payant). Dans tous les cas, le soleil se couchait à 16h30, on peut voir sur la photo du pont qu’il fait déjà assez sombre. Ces ponts sont d’ailleurs typiques d’Amérique du Nord et celui-ci est assez joli avec ses lumières rouges.
Le week-end d’après j’ai décidé d’aller au Mont-Orford (sud-ouest de Sherbrooke), c’est une station de ski et un parc naturel. Je suis donc arrivé et je me suis mis à monter, la pente était assez raide sur la fin mais rien de bien méchant puisque en moins d’une heure j’étais en haut. Cependant, le temps en avait décidé autrement, à 100m du sommet du brouillard était présent puis plus je me rapprochais plus il y en avait. On peut voir sur les images qu’au départ il n’y avait pas de brouillard et qu’à la fin on ne voyait plus à 50m. Je suis donc redescendu dans le brouillard sans avoir pu prendre de belles photos depuis le sommet.
Samedi 4 décembre, 9 heures du matin, départ de Montréal.
Après avoir récupéré une voiture auprès d’un service de location dans le centre-ville de Montréal, nous voilà partis en direction de Québec. C’est le dernier week-end avant la période des examens, et surtout un des derniers week-ends pour ma part puisque je quitte Montréal peu avant les fêtes de Noël.
C’était l’occasion de sortir de Montréal, visiter une autre ville Québécoise, et surtout profiter de ces derniers instants en compagnie des gens que j’ai rencontrés lors de cet échange.
2h45 de route plus tard, nous voilà arrivé à Québec. Une température de -10°C nous glace le visage, et nous comprenons rapidement que nous n’allons pas nous habiller comme à Montréal. Après avoir parlé avec quelques locaux, ces derniers nous racontent qu’il fait toujours plus froid à Québec. Cela explique pourquoi le sol est enneigé à la différence des rues de Montréal.
« Là où le fleuve se rétrécit »
Signification du nom de la ville Québec (Kébec en langue algonquine)
La ville de Québec fût fondé par Samuel de Champlain en 1608 et est une des plus anciennes villes d’Amérique du Nord. Colonie française majeure dans cette Nouvelle-France, la ville de Québec s’inscrira dans l’histoire notamment pour les batailles qui ont eu lieu entre les Français et les Britanniques.
Une poutine avalée, nous commençons notre visite de la ville. Après s’être retrouvé malencontreusement dans une manifestation contre le pass sanitaire, nous arrivons tant bien que mal à nous faufiler jusqu’aux terrasses Dufferin. Ces terrasses offrent une vue panoramique sur le fleuve du Saint-Laurent ainsi qu’un point de vue intéressant sur le Château Frontenac. Inspiré des magnifiques châteaux de la Loire et du style architectural de la Renaissance française, cet hôtel de luxe inauguré en 1893 est maintenant un lieu historique au Canada.
Fairmont Le Château Frontenac
Nous continuons notre visite en cette froide après-midi de décembre, et décidons de nous rendre au marché de Noël. Le thème de cette année : Un marché de Noël allemand ! Il se tient sur les différentes places de la haute ville et attire beaucoup de monde. La nuit tombe à 16h et les illuminations de Noël rendent cette scène très chaleureuse. Nous croisons Saint-Nicolas, qui à mon avis avait bu un peu trop de schnaps et passons notre tour pour s’asseoir sur ses genoux. Il commence à neiger et à faire de plus en plus froid, nous décidons de nous rendre à l’appartement. Mais avant cela, je regarde une dernière fois cette scène tout droit sortie d’un compte de Noël : Des cabanes en bois, des sapins, des cheminées, de la neige, des gros messieurs en rouge et blanc…
Nous logions dans le quartier Saint-Roch à 15 min à pied du centre-ville de Québec. Dans ce quartier branché avec beaucoup de boutiques, théâtres et galeries d’art, un grand appartement de 8 places loué sur Airbnb nous attendait.
Dimanche 5 décembre, 11 heures du matin, réveil délicat.
L’appartement devait être libéré pour 11 heures, manque de pot j’étais le seul réveillé. 20 minutes plus tard tout le monde était dehors et certains se demandait s’ils n’étaient pas en train de rêver. Heureusement que le propriétaire est arrivé, sinon la journée n’aurait jamais commencé ! Un Québécois très sympathique avec qui j’ai pas mal discuté pendant que les autres s’agitaient dans tous les sens. Il a vécu 30 ans à Montréal et m’explique en tout points pourquoi il préfère Québec. Je le rejoins sur beaucoup de ses idées. Québec est une ville plus calme, plus chaleureuse et surtout beaucoup plus québécoise que Montréal. On ressent l’âme québécoise à travers son architecture issue d’un mélange du régime français et du régime britannique, à travers sa culture et surtout sa population.
Après un brunch bien mérité, nous allons visiter la basse-ville. Ce quartier se trouve au niveau du fleuve à la différence du reste de la ville qui se trouve en hauteur. Ce plus vieux quartier de Québec fût souvent inondé vu sa proximité avec le fleuve, cela explique l’expansion de la ville sur les hauteurs. Ces bâtiments et ces rues font ressortir l’influence européenne dans la construction de cette ville. Nous ne sommes donc pas dépaysés.
Nous continuons notre journée en direction des plaines d’Abraham. Ces plaines ont été en 1759 le champ de bataille sur lequel les Britanniques ont remporté la ville de Québec sur les Français de la Nouvelle-France. En ces temps modernes et en ce mois de décembre, les plaines d’Abraham sont devenues des champs de bataille de boule de neige. Recouvertes de neige, ces plaines sont toute l’année le parc des Québécois et rendent cette ville encore plus naturelle et agréable.
Malheureusement notre séjour touche à sa fin, nous reprenons la route, il faut rentrer à Montréal.
Nous avons découvert la ville de Québec qui n’a rien à voir avec Montréal sur plusieurs points. Elle est très certainement moins dynamique, mais beaucoup plus conviviale et familiale. C’est un séjour à ne pas louper pour les futurs étudiants en échange, surtout pendant la période des fêtes.
En tant que bon touriste au Canada, il me fallait voir au moins un match de hockey, et c’est chose faite !
Ce sport originaire du Canada donc, s’est développé en Amérique du Nord à la fin du XIXème siècle.
Je suis allé voir avec mes collègues un match opposant la fameuse équipe de Canadiens de Montréal aux Red Wings de Detroit. Le match s’est déroulé au Centre Bell – à domicile pour les Canadiens – surnommé « Le temple du Hockey ». Avec un peu plus de 21.000 places, cet aréna est le plus grand sur terre.
« Le sport collectif le plus rapide du monde » ~ Un peu tout le monde
Effectivement, et je n’ai pas été déçu ! Le match se déroule en 3 périodes de 20 minutes, et quelles périodes intenses ! Le palet ne cesse de passer d’un bout à l’autre du terrain, les joueurs patinent à fond et se battent pour le récupérer le plus rapidement possible… Contrairement au football, le gardien de but n’a pas le temps de s’ennuyer. Pourtant le score final d’un match de hockey oscille entre 0 et 6-7 points répartis sur les 2 équipes, ce qui n’est pas énorme pour le nombre de tirs réalisés (Environ 50 par match) (Du moins pour les matchs de cette saison que j’ai vaguement suivis).
« Le hockey sur glace est un savant mélange de glisse acrobatique et de Seconde Guerre mondiale » ~ Alfred Hitchcock
Ce bon vieux Alfred avait raison. La violence est belle et bien présente sur la glace… Aucune règle ou presque empêche à un joueur de bousculer un adversaire, et cela fait même parti du jeu ! Que l’on ai ou pas le palet, tant que ça ne se termine pas aux poings, allongé sur la glace, le match continu ! Lorsqu’une bagarre éclate, les publicités sont automatiquement lancées à la télévision… Cela rajoute donc une petite exclusivité que de le voir en vrai !
« Accomplishing is where it ends » ~ Slogan des Canadiens de Montréal
Même si depuis 1993, les Canadiens de Montréal n’ont plus « accomplish » grand chose en NHL (National Hockey League), leur équipe n’en reste pas moins historique. En effet, cette équipe fondée en 1909 est la plus vieille équipe de hockey au monde toujours en activité et sans interruption. Le prestige de cette équipe se fait ressentir par les fans lors de leurs matchs. Je retiendrais de cette expérience, une excellente ambiance dans le stade tout au long du match et une euphorie générale lors d’un but de l’équipe. Ils ont gagné 6-1 ce soir là, ça devenait fatiguant de célébrer…
En conclusion, je conseille à tous les futurs étudiants en échange au Canada et plus particulièrement à Montréal d’aller passer une soirée au Centre Bell pour voir un match de cette équipe légendaire. Si l’on se débrouille bien, on peut trouver des billets autours de 39 CAD, ce qui revient à une vingtaine d’euro.
Avant qu’il ne fasse trop froid (il fait aujourd’hui -3° (28 novembre)) j’ai visité le centre-ville de Sherbrooke. Sherbrooke est la principale ville des « Cantons de l’est » et compte 170 000 habitants. C’est un ancien centre manufacturier, maintenant c’est surtout une ville étudiante avec près de 10% de la population qui est étudiante. Les cantons de l’est sont une région touristique pour son coté naturel et assez accidenté avec la fin de la chaîne de montagne des Appalaches. On y trouve beaucoup d’endroits très beaux comme par exemple le parc naturel du Mont Orford (qui est aussi une station de ski et dont je vous parlerai dans un autre article). Le centre-ville de Sherbrooke bien que petit est tout de même assez joli. Ici, pas de grand gratte-ciel comme à Montréal mais, de la nature et des bâtiments un peu plus anciens. La plupart des vieux bâtiments sont en briques que ce soit les anciennes manufactures et les immeubles d’habitation. D’ailleurs pour faire fonctionner les manufactures, il y avait un moulin à aube, mais ils ont remplacé le moulin par quelque chose de moderne avant un barrage en béton et un pipeline. Sur la même image où on peut apercevoir le pipeline, on voit un immeuble qui a des portes qui donnent sur le vide ce qui fait un peu ridicule. L’hôtel de ville est d’ailleurs très beau et a un style très anglo-saxon. Ensuite la rivière qui traverse la ville est tout de même la plus belle chose à voir de la ville avec les arbres aux couleurs de l’automne.
Centre ville de Sherbrooke
La dernière photo est en bas à droite n’est pas le centre ville mais à 5min à pied du centre ville, les immeubles ont laissés la place aux pavillons et avec les couleurs de l’automne et le reflet c’est très beau.
Retour d’expérience: la nuit des musées à Munich !
Comme tous les ans à Munich depuis 1999, il a eu lieu la longue nuit des musées Munichois, c’est une initiative de la ville – parmi d’autres – pour rendre la culture accessible et attrayante pour le plus grand nombre !
Affiche de la longue nuit des musées 2021
Le principe est assez simple, avec un billet à 17.90€, on peut pendant l’espace d’une nuit visiter plus de 70 Musées Munichois. Cette année l’événement a eu lieu le 16 Octobre de 18h à 1h du matin, des bus gratuits ont été mis en place dans la ville pour pouvoir se déplacer facilement d’un musée à l’autre !
C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai visité quelques-uns des musées de la liste, accompagnée d’une amie également en Erasmus. Lors de cette nuit, nous avons eu le temps d’explorer quatres musées différents, La Pinakothek der Moderne, Le Deutsches Museum, le MUCA et l’Amerikahaus ! Je vous invite à découvrir ces musées avec moi à travers quelques images et descriptions.
Pinakothek der Moderne
Musée d’art moderne, il est très grand et prendrait bien plusieurs heures à lui seul pour être exploré de fond en comble ! C’est aussi le plus “WTF” des musées que j’ai visité cette nuit-là, avec beaucoup d’œuvres gigantesques et magnifiques, mais également quelques-unes qui nous ont laissé un peu dubitatifs…
Totes Schwein (Cochon mort) – Blinky Palermo
Amerikahaus
L’Amerikahaus se traduit littéralement en “Maison de l’Amérique » en Français et comme son nom l’indique c’est un musée qui retrace l’histoire (plutôt contemporaine) de l’Amérique. On y trouve énormément de photos typiques des USA, nous présentant un pays plein de charme et de déviance !
Deutsche Museum
Il s’agit d’un musée scientifique sur plusieurs étages, avec un planétarium et des télescopes à essayer sur le toit ! C’est l’un des musées qui m’a le plus plu avec le MUCA. Il retrace l’histoire de plusieurs domaines scientifiques, au travers des outils et constructions liés aux domaines. Pour les féru de science, sachez qu’il est possible de visiter virtuellement le musée sur : https://virtualtour.deutsches-museum.de/ !
Museum of Urban and Contemporary Art
Le MUCA est beaucoup plus petit que le Deutsche Museum ou la Pinakothek der Moderne, cela reste tout de fois l’un de mes musées préférés, les oeuvres exposées font plus référence à la Pop culture et sont visuellement plaisantes !
/!\ A savoir pour les amoureux d’art et d’histoires, une sélection de musées de la ville sont accessibles pour seulement 1€ les Dimanches.
Pendant ma semaine de relâche (le nom des vacances au Canada) je suis allé voir un match de basket à Toronto. Il m’aura fallu 2h de bus puis 5h de train pour arriver à Toronto en partant de Sherbrooke. Je suis parti à 6h de Sherbrooke, arrivé à 8h à Montréal puis reparti à 11h en train et finalement arrivé à 17h. A mon arrivée à Toronto, il pleuvait et faisait froid cependant mon hôtel était proche de la gare, je suis donc allé posé mes affaires dans ma chambre pour ensuite aller faire ce pourquoi j’étais venu. Je suis donc allé à la Scotiabank arena pour d’abord acheter des vêtements à la boutique officielle de l’équipe de Toronto : les Raptors. Une fois cela fait, l’entrée pour le match était déjà ouverte, je suis donc allé m’installer et j’ai attendu 1h (match à 19h30). Le match opposait les Raptors de Toronto et les Bulls de Chicago. Toronto jouait en blanc et Chicago en rouge, le match a été serré presque jusqu’à la mi temps ensuite Chicago a eu une avance d’une quinzaine de points jusqu’au dernier quart temps. Toronto a réussi à remonter et à arriver à seulement 2 points d’écart avec une action à jouer, le public était en feu depuis le début de la remontée. Cependant le joueur (Fred VanVleet) a raté le tir pour égaliser. Score du match 111-108 pour Chicago.
Le lendemain, j’ai visité Toronto sous le froid et une pluie fine. Je suis allé voir la CN Tower, monument emblématique de Toronto, le marché couvert, l’hôtel de ville, la « half house » qui est littéralement une maison coupée en deux et enfin l’aquarium de Toronto. Je n’ai pas trouvé beaucoup de chose à voir surtout avec le temps restreint que j’avais, les choses à voir étant des musées ou des quartiers qui sont pas dans le centre-ville.Le mercredi, il faisait beau mais je devais prendre mon train à 11h pour aller à Montréal, j’ai donc pu juste prendre quelques photos sur le chemin.
Je me présente d’abord, je m’appelle Achraf, étudiant à l’Université d’Avignon, en échange à l’université du Québec en Outaouais (UQO) au Canada. J’ai décidé de faire ce choix vu que j’étais toujours intéressé par le Canada et son style de vie, et maintenant que j’ai eu la chance d’y aller, je vais vous raconter comment mon départ s’est passé.
On est le 23 aout, j’ai pris le train d’Avignon pour aller à Paris, bien arrivé, j’ai passé la nuit chez un ami à moi qui savait même pas que je partais au Canada. Je lui ai raconté où j’allais, comment j’ai fait, et que j’avais aucun contact là-bas ce qui est motivant pour commencer une nouvelle aventure, il m’a directement mis en contact avec son ami d’enfance Salim qui poursuit ses études au Canada et exactement à la même ville où mon échange se déroulera, OTTAWA/GATINEAU.
C’est le jour J, le 24 aout, le jour de mon départ, j’ai pris mon vol de paris à Montréal, tout s’est bien passé, l’enregistrement, la douane… Et après 7h de vol, me voilà à Montréal.
J’avais prévu un bus de Montréal à Ottawa en avance de 3 heures de mon arrivée, sauf que je suis resté à l’aéroport 4-5 heures afin d’obtenir mon permis d’études, du coup j’ai raté mon bus et je ne savais plus où aller.
Il était 20h, il faisait nuit, donc j’ai décidé de réserver une nuit à l’hôtel tout en parlant à un ami à moi en France au téléphone et en rigolant sur ma situation. A ma sortie de l’aéroport, j’ai reçu un appel d’un numéro avec indicatif canadien +1 qui m’envoie son adresse pour venir passer la nuit chez lui. (Oui c’était mon ami qui lui a parlé de moi vu qu’il connait des gens à Montréal).
J’ai pris le bus 747 directement au Downtown de Montréal, j’ai suivi le gps jusqu’à l’adresse que j’ai reçu. J’étais très bien accueilli par Taha et son colocataire, en plus on était tous de la même ville natale et on avait plein d’amis en commun, on a passé un bon moment ensemble.
Le lendemain matin j’ai pris le bus vers Ottawa, après 2 heures de route, je suis enfin arrivé, j’ai contacté Salim (je vous ai parlé de lui au début) qui est venu me récupérer devant la gare pour me ramener à mon airbnb, on a fait les courses nécessaires (adaptateur, trucs à manger…), on a réglé toutes les démarches administratives à faire, et il m’a fait découvrir la ville d’Ottawa et Gatineau, histoire de savoir où se promener et où faire les courses. Le soir même, il m’a appelé pour jouer un match amical au terrain de l’université, et c’est là où j’ai fait plusieurs connaissances et j’ai même pu rejoindre l’équipe de football (soccer) de l’université nommée TORRENTS, et c’est exactement ce que je vais vous détailler dans le prochain article.
I did not realize that I was leaving my friends and family in France until the night before my departure. I had been delaying my packing until the last moment, naively thinking it would also delay my trip to Germany.
It is not that I did not want to leave, it was more about already having the perfect life where I am now. At the same time, I think too much comfort kills growth, and doing a semester abroad is the best challenge I could have fixed myself.
Aujourd’hui je vais vous parler de l’endroit où je vais me balader quand je veux aller en nature, étant à 50m c’est donc tout naturellement que je vais dans la forêt du Mont Bellevue (la colline qui surplombe la ville). Le mont Bellevue culmine à 350m d’altitude, le point le plus bas de la ville de Sherbrooke est à 150m d’altitude ce qui donne une colline assez ridicule vue de loin. Pour eux cela reste suffisant pour qu’ils y créent des pistes de ski avec un téléski et un télésiège. Il y a aussi des pistes de ski de fond qui sont en fait les chemins où l’on marche à pied quand la neige n’est pas encore arrivée. Tant qu’il n’y pas de neige il y a trois activités possibles : VTT, marche et tir à l’arc. Les chemins de VTT sont assez rapides, serpentent beaucoup et sont assez fun. Le mont Bellevue n’est cependant pas le point culminant, il y a une colline atteignant les 360m mais le sommet est boisé on ne voit donc rien du paysage alentour.
Vue du mont Bellevue
En marchant dans la forêt j’ai pu voir sa faune et sa flore. J’ai par exemple croisé quelques biches, un pivert et d’innombrables écureuils (bien dodus pour certains). J’ai d’ailleurs pu en prendre un en photo pendant qu’il mangeait un champignon. En parlant de champignon, j’ai pu constater en me baladant dans la forêt qu’il y avait une grande variété de champignon (que je ne gouterai pas pour des raisons de survie). C’est une belle forêt avec des fougères, de la mousse mais elle n’est cependant pas très grande et on en a vite fait le tour. Par contre, elle a beaucoup changé au cours des semaines, passant de verte à jaune puis rouge puis enfin plus de feuilles.