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Category: Échanges internationaux

My journey at Swansea University

My journey at Swansea University

The 8th of September was the big day for me. The day I left France for the United Kingdom, the day I took the plane for the first time in my life, the day I made my parents cry as I passed the gates of the airport. I would be lying if I said that I didn’t have some tears in my eyes, but this journey would not be so long after all, especially with my friend and colleague whom I left my country with.

Our first view of the United Kingdom

When our plane landed in the London Heathrow Airport, we had a few hours to kill before having to take the train to Swansea, but we had our heavy luggages with us so we just took a Subway sandwich and waited in the train station. Overall, our trip from Marseille to Swansea took us the whole day with some misadventures. We had to take a cab with a shady driver from Swansea’s train station to our accomodations at Bay Campus because of the terrible bus lines here, our packages that we ordered weeks ago containing bed sheets and kitchenware weren’t here, every grocery store were closed and so on.

You could say that we had a nice welcoming day in the United Kingdom.

The campus at night, on our day of arrival

The first weeks

My building was really quiet the first week, as no other students arrived yet before me, so the nights were quite calm.After a few days of acclimating to our new home, we had the occasion to meet some students living in the same accomodation block as us, and we were quite surprised at the diversity of nationalities here : Cyprian, Indian, German, Arabian (and French of course). We got allong pretty quickly as the nights at the campus’ pub went on.
We had many occasions to visit the campus, explore the city centre and even swim in the sea, but not for so long as the water is as cold as a pool water in winter.

The view from Bay Campus’ beach

Overall, the first few days here went by pretty fast, and we didn’t even have the time to visit the country as much as we wanted, but I definitely know that we will have some occasion to do some trip around the region, our international coordinator here even recommended us many beaches and other beautiful places to visit during our sojourn here.

And to end this article on a highnote, here is a small overview of my daily view in my room !

A view from my room’s window
Mon long voyage au Pays de Galles. 

Mon long voyage au Pays de Galles. 

Mes grands-parents en larmes, ma mère profondément attristée de voir son fils partir de la maison après 18 ans de vie commune, le départ vers le Pays de Galles à Swansea Royaume-Uni n’a pas été une chose aisée émotionnellement, partir loin de sa terre, ne plus voir ses chats, sa famille, c’est un choix qui se doit d’être murement réfléchis malgré l’aspect “obligatoire”. (Surtout ne plus voir ses chats)

Avant le départ

            Avant de vous dévoiler ma magnifique journée catastrophique au Pays de Galles, je me dois d’expliquer pourquoi ce choix, pourquoi aller au Royaume-Uni post Brexit ? Étant passionné “d’intelligence artificiel” (IA) mon choix naturel était d’aller au Canada, à Montréal, place de l’IA en Amérique du Nord. Pour des raisons de santé qui me contraignent à avoir des médicaments sur moi, je me suis dit que l’Europe était peut-être un choix plus sécurisant si un problème devait se passer avec mes médicaments. (Assurance couvrant les dépenses liés aux médicaments en Europe etc…) Je me contraignais ainsi aux pays européens. (Mais ceci était une erreur de ma part, avec le Brexit, il aurait été plus simple d’aller au Québec (Canada) avec mes médicaments étant donné qu’il y a des accords entre les deux pays contrairement à la France et le Royaume-Uni. J’aurais pu juste aller au Canada, aller dans une pharmacie et prendre mes médicaments, mais non, avec le Brexit j’ai dû tout transporter avec moi c’est-à-dire 6 mois de médicaments. (ce qui représente beaucoup et ce qui implique des contraintes techniques car les médicaments doivent rester au frais. J’ai déboursé de ma poche 100 euros pour régler ces problèmes techniques.))

J’avais pour idée initial d’aller en Suède, j’avais préparé tout ce qu’il fallait mais en janvier 2021, l’université de Suède m’informa que les cours seraient à 100% en distance, ce qui est dommage étant donné que même si un Erasmus c’est une aventure linguistique, une aventure étudiante, c’est surtout une aventure humaine. Et ne pas avoir la possibilité d’échanger directement avec mes enseignants, mes camarades, l’idée ne m’emballait pas. Je décidais donc de contacter mes enseignants pour trouver une nouvelle solution.

Pensant au début au Canada, on m’informa que c’était trop tard. Mais on m’informa aussi d’une bonne nouvelle, que le Pays de Galles restait dans le programme Erasmus exceptionnellement cette année, ce qui était parfait. Je n’avais pas choisi cette destination à l’initial à cause du fait qu’il ne soit pas dans le programme Erasmus (ce qui implique des complications / pas d’attribution de bourse Erasmus).

Jour de Départ

Maintenant que vous savez pourquoi j’ai choisi le Royaume-Uni, nous pouvons poursuivre ma fameuse histoire. Les parents étaient donc en larmes, moi, j’étais surtout stressé pour ma valise. J’avais une limite de 23 kg pour l’avion que je prenais à Marseille à 12h00 sachant que ma valise était extrêmement lourde, je ne savais pas si tout allait bien se passer ou si je devais payer un supplément poids pour ma valise. 

            Par chance (et c’est bien la seule chance que j’ai eu dans ce voyage), ma valise pesait exactement 23 kg. Après avoir passé la barrière de la douane et de la police des airs, j’ai pu prendre siège dans l’avion. 

            Mon camarade et moi avions comme idée de prendre l’avion de Marseille jusqu’à Londres puis prendre un train de Londres vers Swansea.

Figure 1: Royaume-Uni en vol

            Le vol dura 2 heures, arrivé à Londres Heathrow, nous n’avons pas eu affaire à la douane et avons directement pris le train jusqu’à London Paddington. Avec 2 heures d’avance nous nous demandions s’il était possible de prendre un train plus tôt et décidons ainsi de demander à une personne à l’accueil si cela était possible. Elle commence à nous dire quelque chose mais avec la barrière en plastique et le bruit ambiant nous ne comprenions rien du tout. (Non pas que son anglais était incompréhensible mais bien l’environnement en lui-même n’était pas propice à cela) Elle décide, d’un coup, de parler en français. J’étais tellement surpris, c’est là où je me suis dit que vraiment, elle devait nous prendre pour des bons français ne sachant pas parler anglais pour se permettre d’interagir avec nous en français. (Un français avec accent anglais) Le plus drôle dans l’histoire, c’est que même avec son explication en français, nous n’avions toujours pas compris si nous pouvions ou non prendre le train en avance. Dans le doute nous décidions d’attendre le train que nous avions réservé. 

Après avoir attendu, nous avons pris le train et ces 4 heures était assez sympa. Mon camarade qui était parti aussi avec moi en Erasmus à Swansea me détruisait à smash bross, tout était bien. Plus on avançait, plus il faisait gris. 

Arrivé à Swansea

C’est là où le plus drôle arrive. Arrivé à la gare de Swansea, on cherche à savoir quel bus prendre pour aller à “Bay Campus” le lieu de notre résidence qui était à 1 heure à pied. Pendant 30 minutes, nous galérions à trouver quel était le bon arrêt. On demande à une femme qui nous répond qu’elle ne sait pas, elle tente de regarder sur une application, et ce qui était très bizarre c’est que de notre point-de-vue on avait l’impression qu’elle cherchait sur internet pour nous aider mais une minute plus tard elle s’éloigne de nous, sans rien dire, sans un son. NICE. On décide alors de demander au premier bus qui vient quel bus on doit prendre pour se rendre à notre destination, le bus arrive, et un très gentil chauffeur nous indique l’endroit où aller et le numéro de bus à prendre. 

On se dirige donc vers cet arrêt et voyons que le prochain bus (et dernier) arrive dans 15 minutes. On attend 5 minutes, 10 minutes, 20 minutes, 40 minutes, rien. Le bus n’est jamais venu. Pendant cette longue attente, une tempête digne des tropiques décida de se joindre à l’attente, on se prend une pluie si intense qu’elle se glissa à l’intérieur de mon sac-à-dos et mouilla une partie de mes manuels préférés. 

On décide alors, avec désespérance, fatigue et stress de prendre un taxi pour aller à destination. Le conducteur de taxi, parlant d’une manière incompréhensible, aucun cours d’anglais ne pourra et ne pourrait préparer un étudiant à tenter de comprendre cet Humain. Un mix entre un accent Gallois très fort et une étrange manière de parler.

Figure 2: Bay Campus de nuit sans activités humaines

Arrivé à Bay Campus, 0 vie, même Mars semblait être plus actif avec 1 rover au million de m2. On cherche pendant 20 minutes le numéro de la sécurité pour avoir les clefs des appartements (nous vivons dans des logements étudiants), on réussit à les joindre et avoir nos clefs. On se dirige vers notre appartement et nos chambres étudiantes, et là, pas de draps ni de coussins. Super. Je n’en avais pas pris avec moi. Nous étions censés recevoir des kits pour la cuisine, la chambre etc… directement dans le logement. Donc une nuit sans couverture, draps et coussins s’annonça. (SPOILER: c’était pas une seule nuit mais bien deux)

Après avoir déposé ses affaires il a fallu aussi penser à manger, nous pensions qu’un restaurant ou un supermarché serait ouvert, mais non. Ils ouvraient seulement dans 1 semaine, quand les étudiants arriveraient. Donc on réfléchit, et par miracle nous songeons à prendre un Uber Eats, nous faisons notre sélection et après une journée aussi intense, j’étais épuisé, physiquement, mais aussi mentalement, donc je fais mon choix de manière automatique sans vraiment faire attention. 

20 minutes plus tard, le conducteur de Uber nous contact au téléphone, je ne comprends absolument rien. Pendant 20 minutes, mon camarade discute avec lui pour l’aider car il n’arrivait pas à trouver l’endroit, après moult discussions il réussit à trouver. 

Deux Hommes heureux quand nous réceptionnons la nourriture, mais la joie fut de courte durée. La pizza que j’avais prise comportait du chorizo. DU CHORIZO. Du porc, un ingrédient que je ne mange pas. 

Moi qui croyais que la journée allait bien se finir, je me rappelle encore dire à mon camarade que notre peine se terminerait ici, que tout allait être parfait après, mais non. Même après tout ça, Dieu décida de m’infliger un nouvel affront avec ce porc dans ma nourriture. (Et le plus drôle c’est que mon camarade avait pris un pizza au porc donc on ne pouvait même pas échanger ni commander car les restaurants étaient fermés sur l’application) 

FIN.

Dans un futur article je détaillerai le choix de mes cours ainsi que mes premières impressions du système scolaire au Royaume-Uni.

Arrival in Montréal

Arrival in Montréal

Our journey begins …

My friend Nathanaël and I hit the road on September 2nd for our journey from Marseille to Montréal. We had a long stopover in Paris, 15 hours to be exact, but that gave us the opportunity to hang out there. Nathanaël’s cousin, Wais, picked us up from the airport and showed us around the city. We walked, had some food, and observed the beautiful Eiffel Tower lights at night. As corny as it might sound, we were absolutely dazzled by the view, it sounds overhyped when visitors describe it, but we found that it was totally worth the hype. Every hour on the hour mark, from 8 pm to 1 am, the tower lights sparkle for five minutes. We got to watch this at midnight, not too far from the monument, and it was truly magical.

Eiffel Tower Light Sparkles at night

Route to Montréal

Our final flight was the next day, to Montreal, Pierre Elliott Trudeau airport. We don’t really have much to say about the flight, it was long but comfortable. Nevertheless, we’d have to say that we were a bit worried about the arrival. Verifications at the airport are usually difficult, and we were arriving in a country that we don’t know, at night.

We landed at YUL airport after a 9-hour trip, not too tired and very excited, but it was just the beginning. We spent around 3 hours in the airport, going from one checking to another, and waiting in very long lines on each step of the process. 

Our apartment was already ready, we had found a good rental online in Canada way before getting there, which was a great idea. With classes starting on September first, we couldn’t afford to go on an apartment hunt on our very first days in Montréal, all while attending university and dealing with paperwork, that’s why finding a flat beforehand was very convenient.

Our First Canadian Friends

Our landlord, Marne, was a very sweet Peruvian lady, whom we stayed in touch with during this journey. We were lucky enough to have her husband, Jimmy, pick us up from the airport, give us some valuable advice about life in Canada, and show us around our neighbourhood. 

Jimmy was a Québécois, on the ride home, we talked about diversity in Canada, bilingualism, and living in the French province. He also advised us about everything from groceries to transport and gave us some recommendations and suggestions of places to visit.

Marne and Jimmy welcomed us home, gave us an apartment tour, and left. It was nighttime, so we were very lucky to be picked up from the airport, and welcomed so warmly.

We were very grateful for the welcome, our new friends in Canada were a very lovely couple, they even left us some food in the refrigerator. But our real welcome gift was a can of good old traditional maple syrup.

A can of traditional Maple Syrup

We definitely needed some rest after our flight, even though our registration at the airport went smoothly, and thankfully, jet lag wasn’t too bad either. Luckily, we got there on a Friday, and Monday was Labour Day, so we had some time on our hands to relax and get ready for university.
The next day was a rest day, Jimmy and Marne visited us and were very happy with the French treats we had got for them.

Overall, our trip to Montreal wasn’t too troublesome, we were well-prepared and in very good hands. And we are so very excited and hyped for this new experience!

Let’s G-Ô Canada !

Our First Maple Leaf
Présentation du Semestre à l’Université de Sherbrooke, Audran Bert

Présentation du Semestre à l’Université de Sherbrooke, Audran Bert

Pour ma première année de Master Intelligence Artificielle à Avignon Université, ayant toujours voulu vivre à l’étranger et plus particulièrement au Canada, j’ai saisi l’opportunité d’échange internationaux proposée par l’université. J’ai postulé pour le premier semestre à l’université de Sherbrooke au Canada. Pour assurer la validation de mon semestre à mon retour, j’ai choisi des cours en rapport avec mon cursus avignonnais. Je suis donc un cours sur la Science des données ainsi qu’un cours sur les Techniques d’apprentissage (Machine learning). Ayant pris l’option ILSEN dans le cursus IA, j’ai donc choisi une matière correspondant à ce cursus : Techniques de vérification et de validation (cours sur la vérification formelle d’algorithme en utilisant des langages comme CTL ou LTL). Pour compléter, j’ai pris un cours d’anglais pour continuer de m’améliorer dans cette langue, mon séjour à l’étranger étant en terres francophones.

J’ai choisi cette université car elle semblait avoir un bon cadre de vie en plus de présenter de bons cours. C’est une belle université car elle a notamment un petit lac et des petites rivières artificielles. Il y a beaucoup de nature au sein du campus et dans ses alentours. En effet, ma chambre universitaire est à 50m de la forêt du Mont Bellevue qui est une forêt typique canadienne. Le campus étant beaucoup plus grand que celui d’Avignon Université j’avais du mal au départ à trouver les salles où je devais avoir cours. Contrairement à Avignon, il n’y pas beaucoup d’heures de cours en présentiel cependant il est nécessaire de faire beaucoup de travail personnel.

L’université de Sherbrooke met la priorité sur l’écologie et c’est même un atout qu’il mette beaucoup en avant pour attirer des étudiants. Pour aller dans ce sens, ils ont notamment les voitures de la sécurité qui sont électriques ou encore une gestion du compost au sein du campus. Cependant, la nuit, la plupart des lumières et des ordinateurs restent allumés dans les bâtiments. De plus, à la moindre hausse des températures ils allument la climatisation, ce qui s’oppose avec ce que l’université prône.