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Début de semestre en Suède à Linnéuniversitetet Automne 2025/2026

Début de semestre en Suède à Linnéuniversitetet Automne 2025/2026

Logement

L’une des parties les plus importantes du séjour concerne bien sûr le logement.
Autour du campus, vous trouverez de nombreux appartements étudiants proposés par différentes enseignes.

Mon expérience : Stubor

Personnellement, j’ai choisi Stubor, qui était recommandé dans le mail reçu après l’acceptation.
Le logement est assez sobre et fait un peu plus de 20 m². Il comprend :

  • une cuisine équipée,
  • un lit,
  • un canapé,
  • une table et des chaises,
  • ainsi qu’une télévision.

Le tout pour environ 500 € par mois. (5000 Sek environ un rapport de 1 euro pour 10 Sek si on veux calculer vite.)

Le complexe d’appartements

Le complexe Stubor est composé de plusieurs immeubles situés à proximité les uns des autres.
Ils sont facilement identifiables grâce à leur numéro affiché sur les murs ou à leur couleur distinctive.

Les services : poubelles et laverie

Les poubelles et la laverie se trouvent dans un local extérieur situé devant l’immeuble.
L’accès se fait uniquement à l’aide d’une clé, valable seulement pour le local de votre bâtiment.

👉 Bon point : l’utilisation de la laverie est gratuite !
Vous n’avez rien à payer : il suffit de mettre vos vêtements, de choisir un programme et de lancer la machine.
La lessive et l’adoucissant sont déjà fournis.

Les options à la location

Lors de la location de votre appartement (en tout cas chez Stubor), plusieurs options vous sont proposées :

  • un kit IKEA, contenant quelques affaires pour la cuisine (couverts, ustensiles, etc.) — je ne l’ai pas pris personnellement,
  • un service de ménage,
  • un jeu de draps, car aucun n’est fourni à votre arrivée.

Le paiement du loyer

Le loyer se paie par tranche de trois mois :
vous réglez trois mois d’un coup, puis à nouveau trois mois un peu plus tard.

Nourriture

Je n’aurai pas énormément de choses à dire sur ce point, car je prépare mes propres repas depuis mon arrivée.
Cependant, il y a quelques éléments intéressants à noter !

Les pâtisseries et viennoiseries locales

Les Suédois (ou selon le pays concerné) ont beaucoup de pâtisseries et viennoiseries qu’on ne trouve pas en France.
Parmi elles, on retrouve le fameux kanelbulle — une spécialité locale ressemblant à un roulé à la cannelle, mais typiquement de chez eux.
Un vrai régal à goûter au moins une fois !

Les pizzas : des goûts surprenants 🍕

Un autre point qui nous a bien fait rire, moi et mes amis français, ce sont leurs goûts parfois très étranges en matière de pizza.
Oubliez la classique hawaïenne : ici, vous pouvez tomber sur des combinaisons encore plus improbables, comme un mélange poulet–curry–moules–crevettes !

(Amis italiens, paix à votre âme… 🇮🇹🍕)

Campus

Le campus en lui-même est assez grand — beaucoup plus vaste que celui d’Agroparc à Avignon.
On y trouve :

  • les logements étudiants,
  • plusieurs salles d’étude,
  • un poste de police,
  • le centre de formation des policiers (eh oui, les policiers sont formés directement sur le campus — donc niveau sécurité, rien à craindre !),
  • un gymnase avec salle de sport,
  • ainsi que plusieurs terrains extérieurs pour pratiquer différents sports : football, handball, volley, etc.

L’EDT

Au début, la tête de l’emploi du temps peut faire un peu peur :
il ne ressemble pas du tout à ce qu’on connaît en France.
En plus, quand on ne connaît ni le campus ni les salles, ça peut sembler un vrai casse-tête…
Mais pas d’inquiétude : une fois qu’on comprend comment se repérer, tout devient très simple.

💡 Exemple :
Si la salle indiquée est D01134, cela signifie que vous êtes :

  • dans le bâtiment D,
  • au premier étage,
  • dans la salle 134.

Pour les amateurs de sport

Bonne nouvelle pour les passionnés de football :
il y a plusieurs stades autour du campus et beaucoup d’étudiants organisent régulièrement des rencontres amicales.
C’est une excellente occasion pour rencontrer des gens de tous les horizons et partager de bons moments !

Transport

Pour se déplacer sur et autour du campus, vous avez principalement deux options (hors la marche à pied, bien sûr) :

  • les vélos,
  • ou les trottinettes électriques.

Ces deux moyens sont très pratiques pour se rendre rapidement d’un bâtiment à un autre ou aller jusqu’au centre-ville.

🚗 Pour aller plus loin

Si vous souhaitez vous déplacer en dehors du campus ou faire une excursion plus éloignée, plusieurs solutions s’offrent à vous :

  • Louer une voiture auprès d’entreprises spécialisées, comme SIXT,
  • ou prendre le bus, qui reste le moyen le plus économique et simple.

🚌 Le réseau de bus

Pour les bus, vous pouvez :

  • acheter vos tickets directement aux bornes situées à certains arrêts,
  • ou installer l’application Länstrafiken Kronoberg, très pratique pour acheter et valider vos trajets depuis votre téléphone.

Le réseau est très bien desservi : il y a de nombreux bus, avec une fréquence d’environ un passage toutes les 10 à 15 minutes, parfois même moins aux heures de pointe.
Les bus circulent de 5h à 23h environ.

👉 La ligne 3 est la plus importante pour les étudiants, car elle relie :

  • la gare de Växjö,
  • le campus,
  • le centre-ville,
  • ainsi que le grand centre commercial situé à l’extérieur de la ville.

Environnement

À mon arrivée, mi-août, le temps était assez agréable, avec des températures similaires à celles que l’on peut avoir en France à cette période.
Le climat est resté doux jusqu’à la fin septembre, mais actuellement — le 22 octobre — il commence à faire plus froid, avec moins de 10°C le soir… et je doute que cela s’arrête là 😅.

🌳 La ville et ses environs

La ville est très charmante, avec un joli centre-ville organisé autour d’une grande place dominée par une impressionnante église.
À côté du campus, on trouve de beaux parcs verdoyants ainsi qu’un immense lac.

💡 Vous pouvez en faire le tour à pied ou à vélo : c’est une superbe balade, idéale pour découvrir les environs et profiter du paysage, surtout au lever ou au coucher du soleil.

Magasins

Autour du campus et en ville, vous trouverez de nombreux magasins pratiques, parfois différents de ceux qu’on connaît en France.
Voici quelques enseignes qui peuvent vite devenir vos meilleures alliées au quotidien 👇

🍞 Pour la nourriture

  • Lidl – les prix les plus abordables, parfait pour les étudiants.
  • ICA – un peu plus cher, mais avec un large choix de produits et de bonnes marques locales.

🧻 Pour un peu de tout

  • MAXI – un grand supermarché où vous trouverez un peu de tout (alimentation, déco, hygiène, etc.).
  • DollarStore – l’équivalent suédois d’un magasin à petits prix, très pratique pour les produits du quotidien.

🪑 Pour le mobilier et l’équipement

  • JYSK – parfait pour acheter des meubles, de la literie ou des articles de déco.
  • Clas Ohlson – idéal pour le petit matériel, les accessoires pratiques et les objets de la maison.

👕 Pour les vêtements

  • H&M – la valeur sûre, toujours présente.
  • New Yorker – pour des vêtements jeunes et abordables.
  • Åhléns – une enseigne plus haut de gamme avec un large choix de marques.
  • Stadium – spécialisé dans les articles de sport et vêtements techniques.

🌍 Bilan à mi-parcours

Mon séjour Erasmus est encore en cours, mais après déjà plusieurs mois sur place, je peux dire que l’expérience est très positive.
Entre la vie sur le campus, les découvertes culturelles et les rencontres avec des étudiants venus du monde entier, j’ai déjà beaucoup appris et vécu de super moments.

Bien sûr, tout n’est pas toujours simple — il faut s’adapter à une nouvelle langue, un nouveau rythme et une autre façon de vivre — mais c’est justement ce qui rend l’aventure aussi enrichissante.

Il me reste encore la moitié du séjour, et j’ai hâte de continuer à découvrir, à apprendre et à profiter de tout ce que cette expérience Erasmus a à offrir. 🌟

Faux négatif, faux positif et effet Dunning-Kruger

Faux négatif, faux positif et effet Dunning-Kruger

Au risque de contrarier les « futurologues » qui vous conseillent de ne plus faire d’études, parce qu’il faut vivre avec son temps et avec les chatbots proposés par les giga-entreprises de l’IA générative, je pense au contraire qu’il est plus que jamais nécessaire de permettre à une plus grande proportion de la population de poursuivre des études plus longues. C’est même précisément à quoi devraient servir les gains de productivité rendus possible par des IA conçues pour servir l’humanité et non pour l’asservir.

Pourquoi avons nous plus que jamais besoin d’experts humains ?

Utiliser une intelligence artificielle comme conseiller ou comme prof est le pire usage qui soit : l’effet Dunning-Kruger, bien connu des psychologues, explique que moins on connaît un sujet, plus on a tendance à se croire compétent. Et les chatbots amplifient ce travers : leurs phrases bien tournées donnent confiance, même quand elles racontent des absurdités. Il est tellement fréquent de confondre fluidité du discours et justesse du savoir.

Les chatbots ne se contentent pas de commettre des erreurs que l’on peut corriger soi-même ou demander à de véritables experts de corriger. Toute la connaissance humaine qu’ils ont ingurgité durant leur phase d’entraînement, aussi impressionnante soit-elle, n’est pas toute la connaissance humaine. Et il est faux de dire que le RAG ou l’utilisation d’agents répondent complètement à ce problème : on peut bien sûr inclure dans un prompt des connaissances qui n’étaient pas présentes dans le jeu de données d’entraînement, mais cela n’a aucun effet sur les paramètres du modèle, c’est-à-dire sur cette pâle imitation de notre système cognitif qui catégorise, généralise, spécifie et prédit.

Nous avons tous des angles morts dans notre connaissance et dans nos aptitudes. Mais ce n’est pas en soi un problème, car nous avons cette capacité de nous associer pour combler nos lacunes. Par contre, si nous déléguons nos capacités intellectuelles à une poignée de chatbots IA qui partagent tous les mêmes angles morts, l’accident devient inévitable.

L’avenir n’appartiendra pas à ceux qui croient tout savoir grâce à l’IA, mais à ceux qui savent encore apprendre, douter, penser par eux-mêmes et avec les autres.

100% du code exécuté par vos ordinateurs est produit par une « IA »… depuis 1952 !

100% du code exécuté par vos ordinateurs est produit par une « IA »… depuis 1952 !

Depuis les années 50 (par exemple : Autocode) les conceptrices et concepteurs de langages informatiques inventent et définissent ces langages artificiels, formels, non ambigus, issus des mathématiques et d’une de ses branches : la théorie des langages. Décennies après décennies, ces langages ont évolué pour simplifier, condenser de plus en plus la description des « algorithmes », ces procédés pour traiter efficacement de l’information numérique ou symbolique. Ces progrès techniques ont permis d’augmenter considérablement la productivité de celles et ceux qui écrivent les logiciels que vous utilisez quotidiennement, y compris sur vos téléphones, vos véhicules, etc.

Ces langages sont aussi conçus pour être automatiquement « interprétables » par une machine. Par exemple, en écrivant un programme, appelé « compilateur » qui se charge de traduire automatiquement le langage « source » en langage « machine ». Le langage « machine » est en effet le seul que le processeur peut directement « exécuter », c’est à dire transformer en des séquences de divers signaux électriques envoyés aux différents circuits électroniques qui composent une unité centrale de calcul (CPU). Et ce n’est pas une « bonne vieille » méthode, qui serait aujourd’hui obsolète. Quand votre copilote, fondé sur un modèle de langue auto régressif (on dit aussi prédictif ou génératif) produit automatiquement du code source à partir de votre demande exprimée dans votre langue naturelle, c’est bien toujours du langage machine qui est décodé et exécuté en définitive par votre CPU, votre FPU, votre GPU, votre NPU1.

Or, on doit à Larry Tesler (1945-2020), le célèbre inventeur du « copier-coller », cette définition de l’intelligence artificielle citée par (Hofstadter, 2008, p. 6742) : l’IA c’est « Tout ce que les machines n’ont pas encore fait » . Suivant cette définition, le premier compilateur écrit en 1952, pouvait être à cette époque considéré comme une IA, non ?

Reste que jusqu’en 2022, avec l’arrivée du fameux Alphacode de l’entreprise DeepMind3, on n’envisageait pas vraiment de traduire automatiquement une langue naturelle en langage informatique. Car même lorsque l’on est très expérimenté, il arrive encore que l’on soit surpris par l’exécution d’un programme que l’on a écrit soit même, car le CPU fait exactement, strictement ce qu’on lui a demandé. Mais ce qu’on lui a demandé n’est pas forcément ce qu’on avait l’intention de lui demander. On s’est mal exprimé et l’on remarque un bug. Cela fait bien longtemps que les insectes ne provoquent plus de court-circuits dans les transistors qui composent nos unités centrales et on est bien obligé d’admettre que ce n’est pas la machine qui a buggé, comme on le dit abusivement, mais nous mêmes.

Le fait est que nous traduisons nos pensées dans une langue naturelle qui est complexe, riche, ambigüe, contextuelle, culturelle, implicite, etc. Même en faisant en sorte que nos énoncés soient le moins ambigus possible, il y a toujours des personnes ou des situations dans lesquelles nos propos sont « mal interprétés ». Alors s’il s’agit de s’adresser dans cette langue à un réseau de circuits électroniques…

Et pourtant, oui : il est aujourd’hui possible de passer automatiquement d’une demande exprimée en langue naturelle à un code source informatique. Et oui: dans certaines conditions, cela peut permettre de faciliter et d’accélérer encore la production de logiciels. Mais cela n’est pas sans risque4

  1. C: Central ; F: Floating Point ; G: Graphical ; N : Neural ; PU : Processing Unit ↩︎
  2. Hofstadter D.R., Gödel, Escher, Bach : les brins d’une guirlande éternelle, Paris, Dunod, 2008 (édition originale, New York, 1979). ↩︎
  3. https://arxiv.org/pdf/2203.07814 ↩︎
  4. https://cmi-2i2a.univ-avignon.fr/index.php/2024/12/12/copilot-est-il-un-bon-copilote/ ↩︎
Mon retour d’expérience sur mon Erasmus à Trento : Une aventure inoubliable

Mon retour d’expérience sur mon Erasmus à Trento : Une aventure inoubliable

Mon semestre en Erasmus à Trento, en Italie, touche bientôt à sa fin. C’est une expérience qui m’a transformé à tous les niveaux : personnel, académique et professionnel. Je n’aurais jamais imaginé à quel point ce séjour me ferait grandir. Voici ce que j’en retiens, et ce que je ferais autrement si je devais le refaire.

Sur le plan personnel : Grandir loin de chez soi 🌍

Vivre seul dans un autre pays m’a énormément changé. Être loin de mes proches et de mes repères m’a appris à être autonome, à sortir de ma zone de confort et à voir la vie différemment. J’ai rencontré des personnes incroyables, venant de partout dans le monde. Ces amitiés sont fortes, et rien que l’idée de les quitter en février me rend déjà triste.

J’ai aussi découvert qu’on apprend autant en dehors des cours qu’en salle de classe. Les longues discussions avec des amis autour d’un café, les soirées improvisées et les voyages spontanés m’ont permis de mieux comprendre les autres, mais aussi de me connaître moi-même.

Sur le plan académique : Un vrai défi 📚

Je ne vais pas mentir : les cours en Italie m’ont mis à rude épreuve. Le niveau est exigeant, et suivre des matières en anglais dans un environnement académique différent a demandé beaucoup de travail. Mais ça m’a forcé à repousser mes limites. Même si ce n’était pas toujours facile, je suis fier d’avoir tenu le cap.

Paradoxalement, cette difficulté m’a permis de gagner en discipline et en organisation. Aujourd’hui, je sais que je suis capable de m’adapter, même dans des situations où je me sens un peu perdu.

Sur le plan linguistique et professionnel : Progresser en anglais 🌐

Avant ce séjour, mon niveau en anglais était correct, mais il y avait clairement des lacunes. Grâce à ce semestre, mon niveau a explosé. Que ce soit dans la vie quotidienne, pendant les cours ou lors d’un projet de groupe, j’ai appris à m’exprimer de manière fluide et naturelle.

Un des moments clés pour moi a été un projet en langage Rust réalisé avec deux étudiants italiens. Travailler en équipe sur un sujet technique, en anglais, m’a permis d’améliorer à la fois mes compétences linguistiques et ma capacité à collaborer efficacement. C’était un vrai défi, mais je sais que cette expérience me servira énormément dans ma future carrière.

Un conseil : Partez en Erasmus, c’est une chance unique ✈️

Si je devais donner un seul conseil, ce serait celui-ci : allez-y. Peu importe vos doutes ou vos peurs, un Erasmus est une chance qui n’arrive qu’une fois dans la vie. Cette expérience est inoubliable. Elle vous changera, vous fera grandir, et vous laissera des souvenirs incroyables.

Conclusion : Une nouvelle vision du monde 🌟

Ce séjour m’a appris à être plus indépendant, à travailler dans un environnement international, et à sortir de ma zone de confort. Je repars avec des compétences nouvelles, un niveau d’anglais beaucoup plus solide, et surtout, des amitiés que je n’oublierai jamais.

Je recommande à tout le monde de tenter l’aventure Erasmus. Parce que, même si ça ne dure que quelques mois, ça change une vie.

Découvrir l’Italie Autrement : Vie Quotidienne et Culture à Trento

Découvrir l’Italie Autrement : Vie Quotidienne et Culture à Trento

Mon Erasmus à Trento ne se limite pas à l’université. C’est aussi une immersion dans la vie et la culture italiennes, avec leurs différences parfois subtiles, parfois marquantes, par rapport à la France. Voici quelques anecdotes et conseils pratiques pour mieux comprendre et profiter de la Dolce Vita.

1. L’Art de la Politesse à l’Italienne

En Italie, la politesse a ses codes bien particuliers :

Dire “Ciao” ou “Buongiorno” : En France, on se contente parfois d’un simple « bonjour ». Ici, on vous répondra souvent avec un grand sourire et un “Ciao!” même dans les magasins ou cafés. C’est chaleureux et ça met de bonne humeur !

Le “permesso” : Avant d’entrer quelque part (un bureau, une pièce privée), les Italiens disent souvent “permesso?” (puis-je entrer?). Une petite différence culturelle qui montre leur respect des espaces.

Astuce : Prenez l’habitude d’être aussi chaleureux dans vos interactions, cela rend les échanges plus agréables.

2. Les Horaires Italiens : Une Vie Plus Détendue

Si vous êtes habitué au rythme français, les horaires italiens peuvent surprendre :

Les repas :

• Le déjeuner commence rarement avant 13 h, et le dîner est souvent servi après 20 h. Prévoyez une collation si vous avez un creux.

• Attention : la pause déjeuner est sacrée. Beaucoup de boutiques et services ferment entre 12 h et 15 h, même en ville.

Les magasins : Oubliez les courses tardives. La plupart des commerces ferment tôt (vers 19 h ou 20 h), sauf les grandes chaînes.

À éviter : Vouloir dîner à 18 h ou faire vos courses à 21 h. Cela peut frustrer les Italiens !

3. Le Café : Un Rituel à Maîtriser

En Italie, le café est une institution avec ses propres règles :

Le matin : Un cappuccino ou un café latte est accepté.

Après midi : Ne commandez jamais de cappuccino après le déjeuner. Un “espresso” est la norme.

Pas de Starbucks ici ! Les cafés sont généralement pris debout au comptoir, et on les boit vite. C’est une pause rapide, pas un moment de longue détente.

Astuce : Testez le café local d’une petite trattoria, c’est souvent le meilleur !

[Photo : Une tasse d’espresso sur un comptoir ou une terrasse typiquement italienne]

4. La Vie en Extérieur : Une Tradition Bien Italienne

Les Italiens aiment vivre dehors, peu importe la saison. À Trento, cela se traduit par :

Les promenades du soir : La passeggiata, une balade en ville après le dîner, est un moment social très apprécié.

Les places animées : Les terrasses des cafés sur les piazzas restent animées jusque tard dans la soirée.

À faire : Rejoindre les locaux sur la Piazza Duomo pour un apéritif. C’est un excellent moyen de se mêler à la vie italienne.

5. Quelques Différences Culturelles Surprenantes

Vivre à Trento m’a permis de remarquer des petites différences qu’on ne trouve pas toujours dans les guides :

Le tri des déchets : En Italie, le tri sélectif est très strict. Les ordures ménagères doivent être triées avec soin, et chaque type de déchet a son jour de collecte.

Les vélos sont rois : Trento est une ville où les pistes cyclables sont partout, mais attention : certains cyclistes sont intrépides !

À éviter : Jeter une bouteille plastique dans la mauvaise poubelle. Cela ne passera pas inaperçu !

6. Expériences Uniques à Vivre à Trento

Enfin, voici quelques activités moins connues pour découvrir la culture locale :

Les marchés du samedi matin : Fruits, légumes frais, et spécialités locales dans une ambiance animée.

Les concerts dans les églises : De nombreux événements musicaux gratuits sont organisés dans les églises historiques de la ville.

Une dégustation de vins locaux : La région de Trento est célèbre pour ses vins, notamment le Trentodoc.

Astuce : Pour une vraie immersion, participez aux ateliers culinaires proposés par des locaux.

Conclusion

Vivre en Italie, c’est adopter un rythme plus détendu, savourer chaque moment et se laisser porter par une culture chaleureuse et accueillante. Mon Erasmus à Trento m’a permis d’apprécier ces petites différences et d’apprendre à m’adapter tout en découvrant des traditions uniques. Si vous partez en Italie, laissez-vous surprendre ! 😊

Stage chez Quadient : Une Plongée dans l’Ingénierie Logicielle et les Microservices

Stage chez Quadient : Une Plongée dans l’Ingénierie Logicielle et les Microservices

Durant ma première année en informatique, j’ai eu l’opportunité d’effectuer un stage au sein de Quadient, une entreprise internationale spécialisée dans la gestion de lockers. Cette expérience m’a permis d’intégrer l’équipe Packcity Management Dashboard (PMD) Core, chargée du développement du backend de l’entreprise. Mon objectif principal : mettre à jour la librairie SocketCluster utilisée pour la communication entre les machines de type GEN3 et les serveurs.

Quadient : Un acteur clé des solutions automatisées

Quadient, anciennement Neopost, est une entreprise mondiale avec plus de 6000 employés à travers le monde. Spécialisée dans les solutions de gestion de lockers et la gestion de courrier à grande échelle, Quadient est un leader dans ce domaine. L’équipe PMD Core, au sein de laquelle j’ai travaillé, est responsable de l’API backend, une infrastructure clé qui permet la gestion des casiers automatisés à grande échelle. Cette API est développée en NodeJS et repose sur une architecture de microservices hébergée dans un environnement Kubernetes.

Mission : Mise à jour de la librairie SocketCluster

Ma mission était de mettre à jour la librairie SocketCluster dans le contexte des machines GEN3. Ces machines utilisent des websockets pour transmettre des informations en temps réel, comme l’état des colis, entre les machines et le backend. L’enjeu principal était de mettre en œuvre cette mise à jour pour améliorer la sécurité et profiter des nouvelles fonctionnalités de la librairie.

Cette tâche représentait un défi technique important. J’ai dû d’abord me familiariser avec l’architecture de microservices, un paradigme très différent du modèle monolithique que je connaissais. Ensuite, il a fallu maîtriser les subtilités de la programmation asynchrone en NodeJS et intégrer cette mise à jour dans un environnement de production déjà existant.

Défis rencontrés et solutions mises en place

L’un des principaux obstacles a été la prise en main du code préexistant, écrit par d’autres développeurs, ainsi que l’intégration dans une équipe de professionnels déjà bien rodés. La complexité des microservices et des tests automatisés (réalisés via Cucumber) a également nécessité une phase d’adaptation.

Pour relever ces défis, j’ai bénéficié de l’aide précieuse d’un architecte de chez Quadient, avec qui j’ai pu travailler sur la réécriture du code lié à l’ancienne version de SocketCluster. Mon travail consistait à effectuer cette mise à jour sans altérer les fonctionnalités existantes, tout en assurant que les tests automatisés continuent de passer avec succès.

Résultats et impact

Grâce à cette mise à jour, l’équipe a pu renforcer la sécurité des communications entre les machines GEN3 et les serveurs, tout en améliorant la scalabilité du système. Cette réussite sera un modèle pour la mise à jour des autres générations de machines à l’avenir.

Bilan personnel : Une expérience formatrice

Ce stage chez Quadient m’a permis de développer de nombreuses compétences, tant professionnelles que techniques. J’ai appris à travailler dans un environnement agile avec des méthodologies comme Scrum, et à manipuler des technologies comme websockets et NodeJS. Malgré la difficulté de travailler à distance, j’ai pu m’adapter et m’immerger dans un environnement de développement de haut niveau.

Cette expérience m’a également permis de réaliser à quel point le travail en équipe et la communication sont essentiels dans un projet d’envergure. Bien que ce stage ait mis en lumière certaines lacunes dans ma formation initiale, il m’a aussi donné les outils pour continuer à progresser et à approfondir mes connaissances.

Ce stage chez Quadient a été une étape clé dans mon parcours, me donnant non seulement un aperçu du monde professionnel, mais aussi des compétences techniques concrètes qui me seront utiles pour la suite de ma carrière.

Automatisation et Simplification des Textes Scientifiques : Mon Expérience au LIA

Automatisation et Simplification des Textes Scientifiques : Mon Expérience au LIA

Dans le cadre de ma deuxième année de licence en informatique et de Cursus Master Ingénierie (CMI) à l’Université d’Avignon, j’ai eu l’opportunité de réaliser un stage au Laboratoire Informatique d’Avignon (LIA) sous la tutelle de M. Stéphane Huet. Ce stage m’a permis de m’immerger dans le monde de la recherche, un domaine qui m’intéresse particulièrement, et de découvrir le projet SimpleText, une initiative européenne dédiée à la simplification automatique de textes scientifiques.

Contexte du stage

Ayant un fort intérêt pour le traitement automatique du langage, j’étais très motivé à l’idée de rejoindre un laboratoire de recherche, malgré quelques appréhensions liées à mon niveau d’étude en début de stage. Bien que le LIA prenne généralement des étudiants de troisième année, j’ai pu trouver ma place dans l’équipe et me lancer dans ce projet innovant. SimpleText vise à rendre les articles scientifiques plus accessibles au grand public, son but est de résumé de manière très simple des articles scientifique de haut niveau. Mon stage, bien que court, s’inscrivait dans la tâche 1 de ce projet, à savoir la sélection des passages pertinents à inclure dans les résumés simplifiés.

Le Projet SimpleText : Une ambition européenne

Le projet SimpleText est un vaste projet qui regroupe plusieurs pays européens, dont la France, l’Italie, et les Pays-Bas. Bien que la tâche principale était de sélectionner les passages, une partie de mon travail impliquait aussi une évaluation manuelle de la complexité des textes, avec l’aide, entre autre, d’un algorithme mathématique connu sous le nom de Flesh-Kincaid Grade Level (FKGL).

Complexité de lecture et évaluation manuelle

L’évaluation des passages reposait principalement sur l’algorithme FKGL, qui calcule la complexité de lecture d’un texte. Cependant, cet algorithme ne prend pas en compte la difficulté de compréhension des termes techniques. J’ai donc été amené à effectuer une évaluation manuelle en attribuant une note de 0 à 2 à chaque passage, en fonction de sa complexité. Par la suite, j’ai comparé mes résultats avec ceux des étudiants d’autres universités européennes, afin de mesurer les écarts et d’ajuster les scores moyens par établissement.

Les défis du traitement automatique

Un des défis majeurs de ce stage résidait dans les limites de l’algorithme FKGL. En effet, FKGL évalue principalement la lisibilité du texte, sans tenir compte de la technicité des termes employés. Cela crée des incohérences, par exemple entre des termes simples et des termes très techniques qui comptent le même nombre de syllabes. Nous avons standardisé la tokenisation à l’aide de la librairie NLTK, couplée au dictionnaire de syllabisation Cmudict, ce qui nous a permis de comparer les textes de manière plus cohérente.

Conclusion : une expérience enrichissante

Ce stage m’a beaucoup appris, non seulement sur le plan technique, mais aussi sur la façon de travailler dans un laboratoire de recherche. Bien que la durée limitée du stage ait restreint l’ampleur des missions que j’aurais pu accomplir, l’expérience m’a permis de contribuer à un projet européen d’envergure tout en apprenant les méthodologies de simplification de texte. J’espère pouvoir poursuivre ce type de projets dans mes futures expériences académiques et professionnelles.

The risks and dangers of biometrics in modern security systems

The risks and dangers of biometrics in modern security systems

In the ever-changing security landscape, authentication plays a central role, and one of the most intriguing developments in recent years is the widespread adoption of biometrics. Initially reserved for federal applications, biometric technology has permeated everyday security systems. This article explores the definition of biometrics, its impacts, dangers and benefits, focusing on its growing importance in the field of cybersecurity.

First, what is biometrics?

Biometrics, in the context of security, refers to personally identifiable information (PII) that can be used to uniquely identify, contact, or locate an individual. Unlike traditional authentication methods such as passwords, biometrics rely on distinctive physical or behavioral characteristics inherent to each person, making it difficult for unauthorized individuals to imitate or duplicate.

Thus, biometric systems can be classified into two types: physical biometrics and behavioral biometrics. Physical biometrics uses characteristics such as facial features, fingerprints, iris patterns, retina scans and voice recognition. On the other hand, behavioral biometrics relies on activity patterns, including keyboarding and voice typing, for example.

The use of biometric authentication has grown considerably in recent years, providing an additional layer of security and ensuring the rigorous identification of individuals. This revolutionary adaptation has become a new standard, with a 90% increase in its use over the last five years.

Biometric data is commonly used to access information on devices such as smartphones, but its applications go beyond simple authentication. Law enforcement uses biometrics in criminal identification systems, while healthcare integrates it into national ID cards and health insurance programs for identification purposes.

The advantages of all this…

Biometrics offer several advantages, including that they are difficult to forge or steal, are easy and convenient to use, and eliminate the need to remember multiple passwords. Additionally, biometric authentication is non-transferable, reducing the risk of proxy use and unauthorized access.

and therefore, the inconveniences…

While biometrics improve security, they have notable drawbacks. Implementing a biometric system can be expensive, and failure to capture all necessary biometric data can result in identification failures. Biometric databases are susceptible to hacking, and errors such as false rejections and acceptances can still occur. User injuries can also render biometric systems ineffective, raising privacy concerns.

As biometrics become an integral part of modern security systems, it is crucial to understand the benefits and risks. Although it improves authentication and provides some convenience, the potential for breaches and privacy issues requires careful consideration during its implementation and continued development. As technology advances, balancing security and user privacy remains a crucial challenge for our society.

Je voudrais, sans la nommer, vous parler d’elle

Je voudrais, sans la nommer, vous parler d’elle

Les anciens égyptiens l’appelaient aha, Diophante d’Alexandrie la nommait arithmós (le nombre), Al-Khawarizmi la désignait par le mot shay’ (la chose que l’on cherche). Puis, elle a été latinisée en xay et René Descartes l’a abrégé en x.

L’inconnue, par définition, provoque des émotions contradictoires : du désir, de la peur, des fantasmes. Paradoxalement, elle est très familière dans notre langue, dans ses pronoms, ses articles indéterminés, ses anaphores. On la trouve dans nos jeux, dans nos polars. Plus elle semble inaccessible, plus on a envie de la connaitre, de la définir. Néanmoins, tout le plaisir réside dans l’exploration, dans ces petites découvertes qui dévoilent très lentement son identité. D’ailleurs, quand on y parvient, elle perd brutalement son attrait. A moins d’en trouver une qui nous résiste pour la vie, il nous en faut de nouvelles.

L’inconnue est notre carburant. C’est elle qui nous donne envie de faire des études et quand on en a la chance matérielle, de passer des inconnues de nous aux inconnues de tous.

Vous savez qu’il y a des équations très simples à formuler, mais qui ne trouvent pas de solution dans un ensemble donné. Ainsi, lorsque que l’on cherche un x² négatif, on n’a pas d’autre solution que de chercher pour x, un territoire plus complexe que celui des entiers relatifs. Ainsi, même si cela peut nous paraitre irrationnel, car nos terres sont loin d’être paradisiaques, chaque année, des milliers de personnes disparaissent en mer, en essayant de nous rejoindre.

Nos peurs de ces inconnues et de ces inconnus sont parfaitement absurdes et criminelles. Nous devons en urgence retrouver la raison. Ouvrir nos esprits et nos frontières. Combattre les discriminations, les discours et les lois xénophobes ou racistes. Et tout en espérant des victoires, sauver autant de vies que possible.