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MeloScan – Projet intégrateur CMI

MeloScan – Projet intégrateur CMI


Le projet MeloScan est une initiative innovante qui vise à créer une application mobile capable de numériser des partitions musicales imprimées en utilisant la technologie de reconnaissance optique de musique (ROM), et inversement, convertir des fichiers audio en partitions musicales. L’application permet également de séparer les pistes audio pour créer une partition de musique pour chaque instrument entendu simultanément.

Dans cet article, nous allons vous présenter les principales fonctionnalités de l’application MeloScan, ainsi que les défis et les opportunités qu’elle offre pour les musiciens, les enseignants, les étudiants et les amateurs de musique.

Qu’est-ce que la reconnaissance optique de musique (ROM) ?

La reconnaissance optique de musique (ou ROM), et en anglais Optical Music Recognition (ou OMR) est l’application de techniques de reconnaissance optique de caractères (OCR) aux partitions musicales imprimées, afin de les transformer en fichiers informatiques éditables ou jouables. Une fois capturée sous une forme interne, la musique peut être enregistrée dans les formats de fichiers couramment utilisés, comme MusicXML pour la partition et MIDI pour la lecture.

La reconnaissance optique de musique étant complexe, on décompose généralement le problème en plusieurs étapes successives :

  • L’identification des lignes de la portée
  • L’identification des graphèmes musicaux
  • La classification des symboles musicaux
  • L’analyse sémantique musicale

La ROM présente plusieurs avantages par rapport à la saisie manuelle ou à l’utilisation d’un clavier MIDI :

  • Elle permet de gagner du temps et de réduire les erreurs de transcription
  • Elle facilite l’accès à des partitions rares ou anciennes qui ne sont pas disponibles en format numérique
  • Elle offre la possibilité de modifier, d’annoter, de transposer ou d’arranger la musique selon ses besoins
  • Elle favorise le partage et la diffusion de la musique sur le web ou les réseaux sociaux

L’équipe : Thaha CHAHBI, Gabriel VIAR–RAMON, Ilias AIT MOH, Anthony AROSARENA, Fhad ZAKARIA

The Impacts of Technology on Learning in Higher Education

The Impacts of Technology on Learning in Higher Education

I attended my first conference about the impacts of technology on learning in higher education,organised by the team of APUI, at the University of Avignon.

At the beginning, Guillaume MARREL, a professor of Social Sciences at the University of Avignon, discussed the digital world as a cognitive technology. He pointed out several subjects in which the “arrays” interested me the most; Humans invented lists and arrays in order to represent their ideas. Lists are able to show how our ideas are sequenced. Hence, the representation of a list in the world of technology as a node that can introduce an information as well as a link to another node. Human- beings crossed lists to make tables ( known as arrays). However, this concept can alter meanings based on the context; In network, some links between tables are not directly related based on the meaning.

A sequence of 10 min debates started afterwards presenting other topics, followed by an interaction with the students to ask them about their opinions.

Another presentation had place by Ms.Nadia JACOBY, the CEO of “ Simone et les robots”, initiating a debate about the effect of technology on higher education.

She begins by stating the fact that technological inauguration in the educational field is not recent. It dates back to the 90s where the national plan in France was to start implementing internet in the higher education departments as well as the demand of French universities, between 2010 and 2020, to develop their online platforms.

The utility of technology was best shown during the pandemic. All of the French public universities were already using the LMS Moodle. Other platforms are also used, but they are less appreciated such as Discord. Not to mention the increase of jobs such “educational engineering ” that actually aims to assist professors to use technology and help develop new teaching techniques using technology.

I believe that this debate can pop up the following question: Will technology be able to replace the teacher?

 “Technology is just a tool. In terms of getting the kids working together and motivating them, the teacher is most important.”

– Bill Gates

Taken from :
www.binaryfolks.com

Life as an exchange student in Montréal

Life as an exchange student in Montréal

The first two weeks

I recently arrived at Montréal, one of the biggest cities in Canada and more precisely in Québec. Life here is not so different from life in France but still some things differ from what we have in France. The first thing you’re gonna notice is that almost everyone is bilingual. Since Montréal is close to the US border and English being Canada’s official language (Québec is the only province that speaks French) this is not that surprinsing.

Another thing, quite a big one as a French foreigner, is the milk. All forms of milk need to be pasteurized so way less variety of cheese can be produced from it.

Otherwise the city is beautiful, having both huge buildings and colorful parks such as the Mont Royal’s park :

Another thing is that prices can be confusing since taxes (the equivalent of TVA in France) are calculated only at checkout, meaning the price you see on the product is slightly inferior as the price you will pay. Thankfully, since Canadian dollar being less valuable than Euro, we basically have a 25% discount on everything.

L’informatique et les métaphores

L’informatique et les métaphores

Rocher du « Capucin », calanque de Figuerolle, La Ciotat.

Les ordinateurs sont des machines complexes, conceptuellement fondées sur la logique des propositions et l’algèbre de Boole. Ils ont été conçus par des cerveaux humains et ressemblent un peu à l’image que l’être humain se fait de son propre cerveau. Néanmoins, ils en sont physiquement assez éloignés et sont plutôt difficiles à comprendre.

Comprendre un objet, c’est en premier lieu le prendre et interagir avec. Le toucher, le sentir, l’observer sous toutes ses facettes et tenter de lui trouver une utilité. Ce n’est pas toujours évident, même avec des objets matériels. Ils peuvent être trop petits, trop grands, trop éloignés, trop froids, trop chauds… Dans ce cas, on tente de les comprendre de façon indirecte. En utilisant, par exemple, un microscope, un télescope, des outils de mesures, des raisonnements, des formules mathématiques…

Malheureusement, on peut prendre un ordinateur, l’observer dans tous les sens, le démonter, le remonter, utiliser son système d’exploitation pour lancer et utiliser des logiciels, son fonctionnement restera un peu magique, inaccessible. Et il sera même extrêmement difficile à celles et ceux qui l’ont conçu d’expliquer simplement comment il fonctionne.

Or, lorsque nous manipulons des concepts abstraits ou lorsque nous voulons communiquer à leur sujet, nous le faisons la plupart du temps en utilisant des termes liés à d’autres concepts, mieux définis, souvent plus concrets et pour lesquels nous avons une grande expérience. En bref : nous utilisons des métaphores. Par exemple, on parle souvent des idées comme s’il s’agissait de personnes : « la théorie de la relativité a donné naissance à un grand nombre de conceptions en physique », « il est le père de la biologie moderne », « ces conceptions sont mortes depuis le Moyen Âge », « ses idées vivront toujours », « voici une idée qui doit être ressuscitée », « il a insufflé une nouvelle vie à cette théorie ». (Lakoff & Johnson, 1980).

Vous verrez que les personnes qui interviennent dans votre formation vont faire un usage massif des métaphores, la plupart du temps sans même s’en apercevoir, et que vous aurez ainsi l’impression d’avoir assimilé instantanément des concepts inaccessibles au premier abord.

Il convient bien entendu d’être un peu vigilant, car aussi pertinente qu’elle soit, la cohérence d’une métaphore est souvent très étroite. Par exemple :

  • un ordinateur allumé produit de la chaleur, mais pas forcément de lumière
  • l’informatique en nuage ne se forme pas par évaporation des bits
  • les fenêtres des interfaces graphiques ne permettent pas d’aérer le code source
  • Les cases mémoires peuvent contenir la valeur 0, mais elles ne peuvent pas être vides…

Dans le même esprit, que se passe-t-il si l’on file on peut trop loin la métaphore du langage de programmation ?

Ce langage possède bien un vocabulaire, une grammaire, une sémantique, des mots-clés et des caractères spéciaux au lieu de mots-outils, des identificateurs au lieu de noms propres et de noms communs, des variables au lieu de pronoms, des classes au lieu de catégories, des instances au lieu de cas…

Mais savez vous comment faire une métaphore en Python, en Java, en C++, en SQL ?

Bibliographie

  1. Lakoff, G., & Johnson, M. (1980). Metaphors we live by. Chicago: The University of Chicago Press.
Neuralink : le future de l’interface homme-machine ?

Neuralink : le future de l’interface homme-machine ?

Elon Musk est à la fois ingénieur, entrepreneur et fondateur de plusieurs entreprises. Parmi elles, SpaceX, Tesla et Neuralink sont les plus connues. Je vais vous parler ici de Neuralink, start-up lancée en 2016 dont il est le cofondateur. Cette dernière est une entreprise de neuro-technologies basée à San Francisco.

En 2019, Neuralink lance sa première puce N1 encore très prototypée et déclare qu’un singe a déjà été capable de contrôler un ordinateur grâce à un de leurs implants.

En 2020, c’est la puce Link 1 qui est lancée avec une approche plus adéquate.

Enfin, en 2022, l’objectif de la start-up est de pouvoir implanter des puces dans les cerveaux humains. Dans un but médical pour commencer d’après les déclarations d’Elon Musk lui-même.

Mais comment ces puces fonctionnent-elles ?

En premier lieu, les implants seront donc complètement autonomes et intégrés sous la peau avec une sonde directement dans le cerveau. Une fois posés, ils seront complètement invisibles. Par ailleurs, leur recharge se fera sans fil. Ils analyseront alors l’activité neuronale et n’interféreront pas avec, comme le font par exemple, des implants contre les troubles de parkinson[1]https://technologiemedia.net/2020/03/18/un-implant-pour-les-personnes-atteintes-de-parkinson/

L’activité du cerveau est surveillée par l’application Neuralink via l’implant qui est connecté par Bluetooth.Les données sont recueillies, enregistrées puis analysées par un algorithme de décodage. Les résultats obtenus par ce dernier vont permettre de comprendre l’activité neuronale.

Maintenant, que nous avons vu comment ces puces fonctionnaient, on va s’intéresser aux objectifs de celle-ci.

La start-up déclare qu’en premier lieu ces puces seraient implantées dans un but médical. Elles serviraient ainsi à capter l’activité cérébrale en temps réel et de pouvoir anticiper certains dysfonctionnements du cerveau. Le but principal est donc de soigner des maladies neurologiques comme la paraplégie, la perte de la mémoire ou encore la dépression. L’optique étant ainsi, de toucher un grand public. Par ailleurs, Elon Musk parle même de contrôler quelque chose par la pensée. Malgré tout, ce concept divise les internautes et la communauté scientifique : la sécurité et l’intégrité de cette puce sont alors les priorités de la start-up.

Pour conclure , les ambitions de ces implants sont grandes, l’interprétation de l’activité neuronale pouvant permettre de suppléer les connexions abîmées entre cerveau et autres parties du corps. Permettant ainsi de commander par la pensée les membres paralysés d’une personne ou des membres artificiels ou instrumentés. Mais Elon Musk va jusqu’à prédire des possibilités de télépathie. Sans aller jusqu’à cet extrême, on peut imaginer la commande télépathique de machines. Si les aspects techniques semblent en bonne voie pour arriver à ces objectifs, , les questions d’éthique et de sécurité se posent encore et les débats risquent d’être longs entre pro et contre le transhumanisme[2]tps://lejournal.cnrs.fr/billets/transhumanisme-de-lillusion-a-limposture.