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Category: Alumni / étudiants

les étudiants et anciens étudiants CMI informatique d’Avignon

To do / not to do – JOHANNY Titouan, échange d’un an à l’Université de Montréal (Canada).

To do / not to do – JOHANNY Titouan, échange d’un an à l’Université de Montréal (Canada).

Étant le premier ou l’un des premiers à faire un an d’échange au Québec, j’ai dû improviser et gérer des problèmes qui ne se sont pas posés pour mes camarades.

Le permis d’études.

Un étudiant en échange qui reste un seul semestre (= session au Québec), n’a pas besoin de faire de permis de séjour s’il détient un passeport français. Toutefois, pour deux semestres, c’est-à-dire plus de 6 mois, il y a besoin de faire un permis de séjour. Compte tenu du statut particulier du Québec au sein du Canada, il y a besoin d’abord de passer par le Certificat d’Acceptation du Québec (CAQ). Bien sûr cela doit être fait après l’inscription auprès de l’UDEM (mais qui est assez rapide du moment que vous relanciez les deux universités par mail).

Je conseille personnellement de s’y prendre très à l’avance auprès de l’immigration Québec (MICC). En effet, le CAQ a pris, dans mon cas, plus d’un mois et demi avant d’être délivré. Il faut également savoir que le nombre de places attribuées est limité. Ainsi, vous ne aurez attribué une place que si une place se libère au préalable, et uniquement si vous remplissez les conditions adéquates.

Ensuite, une fois que vous avez votre CAQ, vous pouvez déposer une demande de permis d’études auprès de Immigration, Refugiees, Citizenship Canada (IRCC). Cette demande peut être très longue. Dans mon cas, ça a pris plus de deux mois, il a été délivré à peine cinq jours avant la rentrée. Il est important de s’y prendre à l’avance car en cas de non-obtention avant mi-septembre, vous pouvez être exclu de l’UDEM. Il est très courant que ça dure plus longtemps, le Canada est un pays d’immigration, il y a beaucoup de demandes. En me renseignant, j’ai apris qu’une demande de permis peux prendre plus de 4 mois avant d’aboutir.

Comment s’y prendre pour optimiser le temps des demandes de permis ?

  • Rassembler tous les documents à l’avance de l’obtention du CAQ et vérifiez 10 fois que vous avez mis tout ce qu’il faut pour ne pas engendrer de retards.
  • Avoir une capacité financière importante et suffisante. Il s’agit des preuves requises par le Québec et le Canada, si votre capacité est insuffisante vous serez refusé (les seuils sont précisés sur les sites d’immigration bien sûr). Si vous avez une capacité suffisante mais pas importante, votre permis risque de prendre plus de temps avant d’être délivré. Je parlerai plus bas des frais auxquels j’ai fais face.
  • Avoir des garants financiers.
  • Prouver que vous repartirez bien du Canada à la fin de vos études et que vous ne resterez pas illégalement sur le territoire. Entre autres, vous pouvez montrer que vous allez effectuer votre master à Avignon ou ailleurs qu’au Canada.
  • Avant d’entreprendre toute démarche ou dans le cas où il y a des questions sur le processus, consultez les capsules vidéo de l’UDEM sur le sujet.

Arriver au Québec

Avant d’arriver au Québec, assurez vous de venir après avoir eu votre permis, qui, à cette étape, n’est pas encore un permis définitif mais plutôt une lettre d’introduction. Car effectivement, lorsque le permis est accepté, il vous confère une lettre d’introduction à présenter à la douane pour obtenir le permis définitif.

Anecdote :

            J’ai d’abord pris l’avion le 18 juillet pour rejoindre ma compagne à Montréal alors que je n’avais pas mon permis (seulement le CAQ). Une fois que j’ai eu mon permis au dernier moment, j’ai été confronté à une charge de stress importante :

  • Les douaniers canadiens n’aiment pas le flagpolling (tour de poteau = sortir du territoire pour re-rentrer aussitôt à des fins administratives). Mais le problème est que vous ne pouvez pas résoudre ce problème au sein du Canada quand vous avez déposé votre demande depuis l’extérieur du Canada.
  • J’ai pris un avion vers les USA pour éviter les frais supplémentaires. Or, quand je suis rentré à Montréal, j’aurais normalement dû arriver à la douane spécifique pour les USA où l’on m’aurait refusé les papiers. Heureusement, je suis arrivé à la douane normale pour une raison inconnue.
  • Ce billet d’avion a représente des coûts supplémentaires.
  • J’étais déjà fatigué et j’ai dû patienter plusieurs heures à la douane … Alors que quand on arrive de France directement on a pu dormir quelques heures dans l’avion.

Je vous conseille alors de vous y prendre à l’avance, plus spécifiquement dès l’attribution des places par la personne responsable des échanges internationaux à Avignon. D’ailleurs, elle et d’autres personnes au service mobilités vous diront qu’on ne peut partir un an. Sauf que si vous adressez un mail à l’UdeM il se peut que comme moi on vous accepte un an sous certaines conditions de notes et de places disponibles.

            Dans ce cas, prenez des billets d’avions au moins 6 mois à l’avance (pour que ça soit aussi moins cher) où vous payez une option pour déplacer les billets si le permis n’arrive pas aussi tôt que vous l’espériez.

Quelques conseils quant à l’arrivée :

  • Prenez des billets Air France si vous en avez les moyens, d’après les français à Montréal c’est la compagnie la plus confortable pour un aussi long trajet vers le Canada (et pour avoir pris Air Canada plus tard, je confirme).
  • Préparez ArriveCAN, il s’agit d’une déclaration douanière faite 72 à l’avance qui vous sauvera du temps, plusieurs heures, à la douane.
  • Si vous ne venez pas sur permis d’études, préparez votre Autorisation de Voyage Electronique (AVE), cela s’obtient en général dans un laps de temps assez court (moins d’une journée pour moi). Si vous venez sur permis d’études, il sera fourni avec.
  • Préparez tous les documents que vous avez donné pour le permis sous forme physique, à présenter aux douaniers avec votre lettre d’introduction.
  • Parlez un français irréprochable, les douaniers québécois disposent du droit de vous refuser l’entrée si vous allez dans une université francophone mais que vous ne maîtrisez pas un français suffisant.
  • Soyez poli, même si vous êtes crevé. C’est important.
  • Prenez au moins deux valises remplies à bloc (max 23 kilos par valise avec Air France), il fait déjà froid en Octobre alors si vous restez un an vous avez intérêt à avoir beaucoup de vêtements chauds.
  • Dans l’avion, lisez un guide de français québécois. Bien que la majorité des accents du Québec sont largement compréhensibles, c’est les mots employés qui sont perturbants parfois.

Le logement et la « bouffe »

            Je mets bouffe entre guillemets car au Québec, c’est un mot normal qui apparaît dans des pubs, des affiches voire même des papiers officiels !

            Je vous conseille de rechercher des logements très tôt avant votre arrivée, c’est-à-dire dès que l’UDEM vous a donné son acceptation, ou au max juste après avoir eu le CAQ. Montréal est une ville étudiante, mais comme toutes les villes étudiantes c’est la galère pour trouver un logement, surtout au dernier moment. L’UDEM peut donner des logements dans les cités U, mais ceux-ci partent vite et se libèrent peu. Les étudiants étrangers ne connaissent pas la ville et les tendances, et se retrouvent souvent avec des appartements au dernier moment insalubres et peu recommandables.

  • Trouver un appart’ ou coloc’ sans frais d’agence se fait avec Facebook marketplace au Québec.

Pour ce qui est de la nourriture, faites le plein avant de partir, mangez autant que vous pouvez ! La nourriture canadienne c’est bien deux secondes quand on découvre les fast foods et le sirop d’érable véritable, mais rapidement on se lasse de la bonne bouffe. D’autant plus que à Costco, qui est considéré comme un magasin moins cher, vend le camembert président à 7€ … Pas de Haribos à moins de 3€ le paquet, difficile de trouver de bons fruits et légumes, ou simplement des produits sains qui ne sont pas traités par vingt mille produits cancéreux et qui ne soient pas fortement dispendieux.

  • Rappel : dans votre valise ou par colis, on peut vous envoyer de la bouffe du moment que ce n’est pas de la viande/charcut’ et que c’est emballé (sous vide, canes, etc).

Dans mon cas, je vais donner les chiffres de mes dépenses, car je considère que c’est important à prendre en compte.

  • Je loue un appartement avec ma compagne, en sous-location à une étudiante elle-même partie en échange, à 5-10 min à pieds de la fac : 1020$CA ~620€, donc environ 310 euros par tête, par mois.
  • Nous sommes de bons mangeurs, on dépense environ 1200 $CA ~730€ par mois, voire plus, donc au moins 375 euros par mois par personne.

Université et ville

Dans mon cas, tous les cours sont au campus principal. Si vous avez des cours ailleurs ou que votre appart se situe loin, vous devez prévoir environ 40 euros d’abonnement STM (société de transports de Montréal) avec la réduction étudiante (lol).

            Montréal dispose de bus et de métro, toutefois ça reste mal organisé comme réseau et le métro couvre peu de surface. Des locations de vélos sont possibles mais je ne recommande pas si vous tenez à votre vie, d’autant plus que l’hiver avec un mètre de neige c’est peu recommandé.

La seule autre solution est CoVoit’ ou similaires, qui sont des plateformes de location de voitures en direct (comme des vélos à Avignon), c’est peu cher comparé à des locations traditionnelles et c’est immédiat, bien que ça représente un budget. MAIS de la même façon, si vous tenez à votre vie c’est une mauvaise idée. Si vous avez roulé en Europe, vous vous dites peut-être qu’en France on roule mal, dites vous qu’au Québec c’est pire ! Le code de la route est similaire à la France mais on considère ici que l’usage est la norme donc le code de la route n’est pas respecté et personne n’est pénalisé. Attendez-vous à :

  • Être doublés par la droite plus souvent que par la gauche.
  • Rouler à 150 km/h sur l’autoroute limitée à 100.
  • Voir des poids lourds avec des moteurs et des allures type Optimus Prime qui vous doublent à 150 km/h.

Bref, si vous êtes kamikazes, foncez !

Concernant l’université, il faut savoir que c’est grand. Très Grand. Il existent plusieurs campus et un nombre innombrable de pavillons par campus. Avec un grand nombre de salles par pavillon. Il me faut parfois 20 min pour changer de salle, sur le même campus. Les salles sont parfois mal indiquées. D’ailleurs le pavillon historique, et le plus gros (je crois ?) Roger Gaudry est tellement mal indiqué et labyrinthique qu’on se croirait au village caché de la pluie dans Naruto. Je crois qu’on peut ne jamais en sortir si on s’y perd.

Pro tip : il existe des tunnels souterrains pour se déplacer entre la plupart des pavillons du campus principal. Bien qu’il faille trouver les entrées, ce sont des tunnels peu empruntés même en hiver, et en général permettent de se déplacer plus facilement que par l’extérieur selon moi.

En ce premier semestre, il y a un cours que j’adore et que je recommande : la Programmation quantique. Il faut une base d’algèbre linéaire (ce qu’on a fait en L1 est suffisant). C’est présenté par un prof très pédagogue et intéressant, en effet il s’agit de Gilles Brassard qui est une référence dans le domaine ! J’aime beaucoup et je trouve ça très intéressant.

Balades et visites à faire avant la rentrée ou durant les weekends :

  • Le centre-ville historique.
  • Le campus principal pour apprendre à se repérer.
  • Le Mont Royal, centre de Montréal, un énorme parc très sympathique.
  • Le cimetière de Montréal, un autre parc (cimetière à l’américaine) mais avec moins de monde.
  • Le parc botanique de Montréal (très sympathique)
  • L’insectarium
  • Le biodôme (comme un zoo à Montréal).
  • Chinatown.

Pour moi ce sont très sympas ces balades car Montréal est une ville très verte dans laquelle on voit des animaux pas aussi représentés en France. Par exemple :

  • Il n’y a pas de pigeons, remplacés ici par les écureuils (oui oui, si vous n’en voyez pas au moins 5 par heure en été, il y a un problème).
  • Des marmottes (à 5min de la fac, dans le cimetière lol)
  • Des moufettes
  • Des dindons

Également, Montréal est une ville très cosmopolite dans laquelle vous pouvez entendre une multitude de langues, vous balader dans une multitude de quartiers regroupant certaines nationalités et, par conséquent, manger un max des plats différents !

            Par exemple, pour ma part c’est la première fois que j’ai vu des gens, adultes comme enfants, portant des tenues traditionnelles juives. Cela paraît anodin mais j’ai été étonné, à Avignon, voire en France, cette communauté reste plutôt invisible. J’ai pu ainsi en apprendre beaucoup sur des cultures que je ne connaissais pas ou peu.

Misc.

Il existe des accords de sécurités sociales entre la sécurité sociale et la RAMQ (équivalent du Québec), qui vous permettent d’être pris en charge au Québec (attention, c’est un système provincial). Toutefois, pour cela il faut faire remplir un formulaire étatique par le service mobilités d’Avignon (en vacances tout l’été …), puis par la sécurité sociale française, puis enfin faire la demande auprès de la RAMQ. Veuillez vous attendre à 2 mois par service, donc 6 mois total. Donc prévoyez d’entamer ces démarches longtemps avant de partir si vous voulez être couverts. Autrement l’UDEM vous donnera une assurance mais celle-là vous coûtera environ 200 euros par semestre.

J’encourage très fortement de prendre un cours d’ouverture à l’UDEM. Il existe littéralement plusieurs milliers de cours, dont des cours que vous ne reverrez jamais comme une introduction au français québécois ou encore des langues autochtones. Toutefois, comptez une quarantaine d’euros par cours non-informatique.

C’est mieux d’avoir un anglais suffisant. Les québécois sont tous bilingues et utilisent beaucoup d’anglicismes (bien qu’ils prétendent le contraire) ; des profs peuvent donner des documents en anglais, une partie des habitants de Montréal ne sont pas francophones, etc. Notamment, lorsqu’on consulte des médecins il est possible de ne pas pouvoir avoir un service en français parfois.

Costco est un magasin où on achète en (très) gros. Vous allez claquer beaucoup d’argent là-bas par passage mais ça va vous durer longtemps (bidons de jus de fruits par exemple). Ma combine : je loue une voiture que je remplis au max à chaque passage à Costco puis j’attends 3 semaines voire plus avant d’y retourner. Attention, il faut payer des droits d’entrée à Costco qui sont d’environ 30€ par an.

Les magasins de « proximité » sont Maxi, Métro, Walmart. Les prix après conversion sont similaires à la France mais le choix n’est pas fou. De façon générale, il ne faut pas s’attendre à bien manger durant votre séjour ici.

Préparez vous au bazar des unités de mesures, ici parfois c’est en impérial, parfois en métrique. Impossible de prédire quand on n’a pas l’habitude, et impossible de comparer des formats différents.

Sortez de vos préjugés langagiers. Effectivement, ici c’est vous qui êtes l’étranger, donc c’est vous qui avez un français différent voire bizarre. Les français ont souvent tendance à se moquer des accents et parlers non-standards, je recommande peu de le faire ici. Si vous ne comprenez pas, demandez poliment en précisant que vous n’avez pas l’habitude, mais ne faites pas de commentaire de plus. Les québécois sont devenus fiers de leur culture et de leur langue propre (pendant longtemps on réprimait l’accent natif au profit de l’accent standard). Aussi, il arrive que les français soient mal vus, particulièrement quand on a l’habitude de se plaindre et de tout comparer à chez nous, donc n’essayez pas de reproduire le cliché !

Si comme moi vous avez une compagne québécoise, vous pouvez vous servir d’un numéro canadien quand il faut s’inscrire à des services qui n’acceptent que ça. Toutefois, si vous voulez avoir de la connexion sans payer une blinde en France et en pouvant appeler et faire votre vie indépendamment, il existe des opérateurs comme fido qui vous feront payer une quinzaine d’euros par mois pour un service tout inclus. Bien qu’il y ait Eduroam partout dans la fac, c’est bien de pouvoir se balader dans le Québec et Montréal sans devoir sortir des cartes papier (qui sait se servir de ça de toute façon ???).

Les voitures sont toutes automatiques, c’est pas drôle quand on veut mettre une rouste aux t***s du c*l sur la route. Mais bon heureusement l’essence est peu chère comparé aux prix en France.

Achetez des convertisseurs de prises électriques. Tandis qu’en Europe on peut brancher des prises françaises plus ou moins partout Ce n’est pas le cas ici !

Et voilà, tout ce que je recommande ! Préparez-vous à être dépaysés !

Erasmus à Linnaeus University, partie 3 : le logement

Erasmus à Linnaeus University, partie 3 : le logement

Lien vers la partie 1

Lien vers la partie 2

Dans cette 3ème partie, nous allons aborder l’un des sujets le plus important et primordial pour passer un bon Erasmus : le logement.

Cette section concerne surtout le logement que j’ai occupé pendant le semestre, si vous ne souhaitez pas prendre pareil, ou du moins en résidence étudiante (où il y a des similarités), vous pouvez l’ignorer.

Choix du logement ❓

Je vous conseille de vous mettre à chercher un logement le plus tot possible pour éviter tout désagrément.

  • Plusieurs options sont disponibles pour se loger
    • Vidingehem, anciennement Vaxjobostader (logement communal)
    • Bloket.se, le “Le Bon Coin” suédois

J’ai pour ma part choisi un logement communal chez Vaxjobostader qui se situait directement sur le campus.

En bleu 🟦 les différentes résidences étudiantes sur le campus,

En vert 🟩 celle où j’étais, avec le bâtiment.

À savoir qu’il y a différents quartiers résidentiels sur le campus (la plupart encadrés par Vaxjobostader), chacun proposant différentes prestations à différents prix.

Le mien étant chambre et douche avec cuisine et salon partagé (voir section suivante).

Le logement était bien placé, à proximité de supermarchés, Lidl et ICA, qui ressemble un peu à Intermarché, et étaient respectivement à 2 et 5 minutes à pied de chez moi.

Question coût, j’en ai eu pour environ 350€ (soit approximativement 3 500 couronnes suédoises), ce qui est à mon avis très raisonnable lorsqu’on regarde ce qu’inclut le logement.

L’intérieur du logement 🛏️

Le logement était une chambre et douche, avec salon et cuisine partagés, au rez-de-chaussée d’un immeuble de deux étages, avec une dizaine de logements en voisinage.

Il y a de base un bureau, une chaise, un sofa, une table basse avec une lampe, un caisson à tiroirs, une étagère pour vos affaires et un lit simple en 90cm x 200cm avec un protège matelas.

Voici quelques photos de la chambre :

Ma chambre lorsque je suis arrivé, ça parait rudimentaire, mais l’essentiel est là

Le couloir menant à la chambre de la porte d’entrée, avec des tiroirs en bas et une penderie, il y a beaucoup de place pour ranger ses affaires.

La salle de bain fait rudimentaire, mais très fonctionnelle, l’eau chaude vient vite et le débit est élevé. La tringle était présente à mon arrivée, mais il manquait un rideau, j’en ai acheté un dans l’Ikea du coin.

Très simple, mais l’essentiel est la
Bon, c’est moche, mais il y a un très bon débit, et l’eau est bien chaude
Le plus important

⚠️ Les stores ne sont pas totalement opaques, ce qui est gênant si vous n’aimez pas être réveillé par la lumière naturelle. Il manque parfois un store (voir photo), dans ce cas-là, essayez de trouver un carton assez grand et collez-le sur la fenêtre avec de la patafix.

Les rideaux ne sont pas inclus, on me les a envoyés depuis la France.

Internet 🌐

Internet est inclus dans le prix du logement, il y a une prise Ethernet murale femelle disponible dans la chambre, à vous d’acheter un câble Ethernet ou un répéteur wifi selon vos besoins (ce que je recommande pour éviter d’épuiser vos forfaits mobiles).

2 prise Ethernet, mais 1 seule de fonctionnelle

À noter que le débit inclus est relativement faible (16 Mbit / secondes soit 2 Mo / seconde), mais vous pouvez souscrire à des différentes offres pour l’augmenter, plusieurs paliers de débits jusqu’à 1 go / seconde.

La cuisine 🧑‍🍳

La cuisine partagée est très bien équipée, avec :

  • 2 plaques à induction
  • 2 frigos
  • 2 fours
  • 1 congélateur
  • 1 micro-ondes
  • 2 éviers
  • 2 plaques à induction
  • 2 frigos
  • 2 fours
  • 1 congélateur
  • 1 micro-ondes
  • 2 éviers

et un grand ilot central pour cuisiner, avec deux placards individuels pour ranger ses courses et ses affaires.

Important ⚠️ : Casseroles, poêles, set de table (assiettes, cuillères, fourchettes, couteaux…) et ustensiles ne sont pas inclus dans les logements (voir partie fournitures)

Le salon 📺

Le salon partagé est équipé de deux canapés et d’une table avec huit chaises, pratique pour manger avec ses colocataires et passer des moments conviviaux.

Laverie 🧺

La laverie est très bien fournie et pratique, il y a différentes buanderies que vous devez réserver pour des créneaux d’approximativement 1 h 30 à 2h pendant lequel vous, et uniquement vous, aurez accès à cette espace buanderie, accessible avec votre badge personnel.

Une buanderie est équipée de :

  • 2 laves linges de 6 kg, utilisable simultanément si besoin
  • 1 grand sèche-linge
  • 1 séchoir électrique (pas sur la photo)

Chaque appareil est de gamme professionnelle, avec de nombreux programmes, sont très rapides et sont équipées d’un écran LCD où l’on peut changer la langue (très pratique si l’on ne connait pas le suédois).

Il n’y a pas de fer à repasser de fourni.

Pas besoin d’acheter du produit ou de l’adoucissant, c’est déjà inclus dans les machines. (Ne faites pas la même erreur que moi… 😂)

Et c’est tout pour cette 3ème partie ! N’hésitez pas si vous avez des questions.

On se retrouve demain pour la 4ème et dernière partie ! 😃

Erasmus à Linnaeus University, partie 2 : le campus

Erasmus à Linnaeus University, partie 2 : le campus

Lien vers la partie 1

Aujourd’hui, pour la seconde partie de cette série consacrée à Linnaus University, nous allons parler du campus, de ses transports, ses activités et des associations locales.

Le campus

Tout d’abord, je vous recommande grandement de vous procurer le guide de “survie” l’université disponible ICI, qui sera bien plus exhaustif que moi. Une copie physique vous sera remise lors des journées d’intégration, au tout début du semestre.

Le campus se traverse rapidement de part et d’autre à pied en 10 minutes, il est agréable d’y marcher et il y a que très peu de voitures qui circulent, tout est facilement accessible.

Les transports 🚲

Le bus : il y a des arrêts de bus un peu partout sur le campus, permettant de rejoindre le centre-ville en 15 minutes environ. Comptez 20 couronnes (soit 2€) pour un ticket.

Le vélo : il vous est possible d’acheter un vélo d’occasion sur le campus dans une boutique dédiée qui ouvre deux jours par semaine, la boutique principale étant en centre-ville. Comptez de 100 à 150€ pour avoir un vélo en bon état (voir photo). J’ai eu le mien pour 130€. Petite particularité suédoise : vous freinez en pédalant à l’envers (attention à ne pas “mouliner”). La boutique se propose ensuite de vous racheter votre vélo lors de votre départ, le prix de rachat étant en fonction de l’état du vélo.

Il y a des pistes cyclables partout dans la ville, ce qui est vraiment impressionnant et pratique, surtout si vous aimez vous balader, vous pouvez rejoindre le centre-ville en 20 minutes si la météo vous le permet. Je vous recommande grandement de ne pas rouler lorsqu’il y a de la neige, c’est très dangereux (expérience vécue) et de vous procurer un casque.

Mon fidèle destrier en suède, avec une petite particularité : pédaler à l’envers pour freiner

Voiture : Pour ceux qui souhaitent s’y rentre en voiture (un étudiant nantais l’ayant fait), des places de parking payantes sont disponibles un peu partout, rares sont les places gratuites. Pour les utiliser, il vous faudra télécharger différentes applications en fonction du parking où vous êtes afin de payer, aucune borne n’existe, et le prix est relativement faible pour un stationnement court terme. Il y a cependant des bornes pour véhicules électriques qui elles sont gratuites la nuit.

Le train : une gare en centre-ville vous permet de rejoindre Copenhague au Danemark à l’ouest en 2h et en traversant Malmö ou Stockholm à l’est en 3h directement sans escale. Pratique pour rejoindre un aéroport ou visiter la suède 😄.

Les activités 🏋️💃

Il y a un tas d’activités étudiantes directement sur le campus, tels que

  • Des boites de nuit
    • Sivans : Je n’y suis personnellement pas allé. Il y a besoin d’adhérer à une association universitaire pour y entrer.
    • Slottstarlana : Pour y accéder, il vous faudra vous acquitter d’un montant de 200 couronnes, soit 20€. Je vous laisse découvrir l’ambiance !
  • Une salle de sport universitaire sur le campus, à 5 minutes à pied, ouverte de 5h du matin à 23h (https://olympentraningscenter.se/) très complète, le matériel est propre et bien rangé, la fréquentation varie en fonction des horaires, ce qui est normal, mais n’est jamais bondée de monde.

Les associations 👥

Vous aurez l’occasion de rejoindre l’association d’étudiants Erasmus du campus “Erasmus Student Network” (ESN), qui proposent des activités diverses et variées telles que du sport le samedi après midi (Basket, Volley, Badminton, Foot…), des voyages en Suède, en Laponie et une croisière, et quelques soirées.

Les étudiants se regroupent dans des associations étudiantes diverses et variées appelées “Unions”, voici la liste : https://linnek.se/eng/foreningar-vaxjo/

Je ne dispose pas de conseil particulier à donner ici, libre à vous de vous y investir ou non 😄. Elles vous seront utiles si vous souhaitez aller dans la boite de nuit “Sivans” et dans certaines soirées universitaires.

Voilà pour cette seconde partie ! N’hésitez pas si vous avez des questions.

À demain pour la 3ème partie qui portera sur un sujet primordial : le logement 😉

Erasmus à Linnaeus University, partie 1 : les études

Erasmus à Linnaeus University, partie 1 : les études

Un an après être parti en à Växjö en Suède, pour étudier à Linnaeus University dans le cadre de mon semestre de M2 en Erasmus, voici mon petit guide. Vous y trouverez des renseignements et conseils concernant le logement, le campus ainsi que les études, bien évidemment.

Les cours

Les études 🎓

Les cours 🧑‍🏫

Durant mon semestre, j’ai eu l’occasion de suivre cinq cours, réparti sur deux trimestres.

1ᵉʳ trimestre (fin aout ⇒ début novembre) :

  • Code Transformation and interpretation (5 crédits) : Dans ce cours, on a dû développer un compilateur en Java d’un langage de programmation que l’on a nous-mêmes créé. En apparence, ça parait un peu redondant avec le cours similaire en L2 au CERI. Cependant, j’ai personnellement trouvé qu’il allait beaucoup plus loin sur les travaux pratiques, notamment sur la grammaire du langage, le parsing, l’analyse lexicale et l’analyse syntaxique, il y a une totale mise en pratique des notions abordées en cours, et cela se fait progressivement. Il faut toutefois ne pas commencer le TPs trop tard sous penne de retards importants. Je recommande de faire le travail des TPs en binôme.
    • Mots clés : compilateur, automates finis, grammaires LLK, Java, analyse lexicale, analyse syntaxique, génération de bytecode
    • Méthode d’évaluation : 4 TPs et un contrôle sur table
    • Les + : cours très intéressant, approfondi par rapport à ce que l’on a vu au CERI
    • Les : Les 4 TPs sont très longs et la complétion totale de chacun est indispensable pour passer au suivant, la totalité des crédits n’étant obtenue que si tous les TPs sont finis (ce qui est très lourd et chronophage). Je pense que, vu le temps consacré au TPs et la difficulté de ces derniers, cette matière vaut bien plus que 5 crédits, mais plutôt 7,5 voire 10.
  • Information Visualization (5 crédits) : Cette matière consistait à utiliser des représentations visuelles pour explorer, analyser et présenter des données complexes ou des informations abstraites et les rendre accessibles. C’est un domaine interdisciplinaire qui combine des concepts provenant de la statistique, de la conception graphique, de l’informatique et de la psychologie. J’ai personnellement trouvé que c’était le cours le plus intéressant du semestre. On a eu au total 4 TPs, 1 à réaliser toutes les 2 semaines.
    • Mots clés : diagrammes, techniques, visualisation, psychologie, aperçu, analyse, motifs, interaction, infographies, modèles
    • Méthode d’évaluation : 4 TPs et un oral de fin de cours
    • Les + : Cours le plus intéressants, multidisciplinaire, TPs divers et variés, professeur et assistant de TPs très présents
    • Les : Les notions ne sont pas toujours évidentes à saisir
  • Data Mining (5 crédits) : Ce cours était une introduction aux principaux concepts de ce qu’est le data mining, soit l’extraction et la manipulation de données diverses et variées (image, documents, texte…). Ce cours était enrichissant, car j’ai approfondi des notions déjà vues en cours au CERI telles que le clustering. J’ai aussi également vu et implémenté des algorithmes de réduction dimensionnelle, d’extraction d’information de texte, de graphes (PageRank) … un cours très enrichissant.
    • Mots clés : data mining, data extraction, clustering, dimension reduction, text mining, graphes, framework, Python, NumPy
    • Méthodes d’évaluation : 5 TPs, 1 Projet individuel, 1 oral sur le cours et les ressources (articles scientifiques et livres)
    • Les + : Enrichissant, varié, professeur présent, TPs intéressants et pas excessivement longs, j’ai vraiment eu l’impression d’apprendre et de comprendre ce que je faisais.
    • Les : Les articles et livres (en version PDF) fournis ne sont pas toujours faciles à comprendre.

2ᵉ trimestre (début novembre ⇒ mi-janvier):

  • Ethics and Profession in Information Technology (7.5 crédits) : On a abordé les notions d’éthique dans les technologies d’information, ce qui est très pertinent dans le contexte actuel en informatique avec l’émergence des IA et les nombreux progrès techniques dans tous les secteurs industriels, médicaux… se poser les bonnes questions sur notre éthique de travail est important. Le travail de TP se fait en groupe de 3, voire 4, les sujets étaient pertinents. Nous avons aussi dû interroger des acteurs de secteur où l’éthique est cruciale et avons assisté à différentes conférences de chercheurs spécialistes de l’éthique.
    • Mots clés : éthique, dilemmes, utilitarisme, déontologie, ethical frameworks, digital media ethics, ethics in engineering
    • Méthode d’évaluation : 2 TPs (rédactions) en groupe, 1 TP final avec un oral sur ce TP, les cours et les nombreuses ressources à lire.
    • Les + : Très pertinent, intéressant, nous a sorti du cadre purement informatique et logiciel et nous a permis de réfléchir sur notre impact dans l’industrie et in fine la société.
    • Les : Beaucoup de ressources à lire, dont plusieurs livres étant disponibles gratuitement, mais uniquement dans la bibliothèque (où il est constamment indisponibles) et chers (par ailleurs, je possède un livre physique, n’hésitez pas à me demander pour que je vous le prête si besoin)
  • Adaptive and Semantic Web (7.5 crédits) : Le but de ce cours est de donner des connaissances et une compréhension des méthodes avancées et des approches liées à la recherche d’informations et mécanismes adaptatifs pour le Web. À mon avis, il s’agit probablement du cours le moins pertinent de tous. Il mélange plusieurs matières comme le Data Mining et l’Information Visualization. Le cours se veut rempli de sujets différents, mais chacun étant vu assez superficiellement, comme du machine learning, de l’ontologie… donc je n’ai pas eu l’impression d’en apprendre plus par rapport aux cours vus précédemment.
    • Mots clés : Web semantic, clustering, web intelligent, récupération d’information, web mining, clustering, Machine learning, ontologie
    • Méthode d’évaluation : 3 TPs, un projet final à faire en binôme
    • Les + : Professeur présent, TPs globalement plutôt intéressants même si redondants en comparaison aux autres matières, sauf le premier, qui consistait à effectuer une 50 aines de requêtes sur des moteurs de recherche différents pour comparer leurs performances, ce qui était très long et pas très intéressant.
    • Les : Matière redondante, partie sur l’ontologie qui n’est pas très intéressante.

L’emploi du temps 🗓️

Vous qui êtes habitués à l’emploi du temps difficile (voir parfois catastrophique) de l’université d’Avignon, vous allez apprécier : nous n’avions qu’environ 6h à 9h de cours en présentiel à l’université par semaine, principalement sur deux jours. Les journées commençaient à 10 h 15 et se terminaient vers 16h, avec 1 h 15 de pause de 12 à 13 h 15. Mais attention ! ⚠️ cela ne veut pas dire que vous pourrez vous la couler douce, il faut par conséquent fournir beaucoup de travail personnel chez soi et réussir à se motiver au quotidien pour avancer et ne pas prendre de retard, et pour cela, vous pourrez aller à la bibliothèque.

J’estime que le travail personnel se situe aux alentours de 30h par semaine (cela varie en fonction de la charge de travail, bien évidemment)

Note : vous n’aurez pas de vacances durant le semestre, mais le manque ne se ressent pas avec les emplois du temps très tranquilles, si vous souhaitez visiter la suède je vous recommande de vous préparer bien à l’avance et de participer aux évènements proposés par l’association d’étudiant Erasmus de l’université.

Les évaluations 📝

Avant toute chose, regardez tout d’abord les modalités d’évaluation des UE auxquelles vous êtes inscrites, qui sont très probablement différentes des miennes et cela a sûrement changé depuis.

Là-bas, pas de note chiffrée, mais des lettres entre A et F, toutes les notes au-dessus de F (soit A, B, C, D ou a la limite E) vous font valider le TP, l’oral ou le contrôle, sinon c’est direction rattrapage.

Pour les devoirs surveillés (DS) :

Vous aurez des créneaux de 4h pour les faire, la doctrine suédoise ne considérant pas le temps comme un facteur important : soit vous savez, soit vous ne savez pas, peu importe le temps que l’on vous donne.

L’université vous laisse 2 sessions rattrapages si vous échouez, l’échec n’est alors pas pénalisé dès le départ, ce qui enlève beaucoup de stress. Vous aurez environ 1 mois entre chaque rattrapage possible pour les DS et oraux, et 1 semaine ou 2 pour les TPs (ça dépend du professeur).

La bibliothèque 📚

Leur bibliothèque est vraiment impressionnante.

Au rez-de-chaussée, il y a un café dans lequel vous pourrez savourer la “fika”, la traditio suédoise de la pause-café avec leurs pâtisseries locales.

Un chocolat chaud et un kanelbullar, une pâtisserie à la cannelle locale 😋

Il y a également des photocopieuses un peu partout, accessible facilement, sans délais et simple d’utilisation. Il vous faudra penser à créditer votre compte universitaire pour imprimer.

Il y a 2 autres étages, et beaucoup de places où s’installer pour travailler confortablement et dans le calme.

Installé sur les canapés pour travailler avec Guillaume, également étudiant à Avignon parti en Erasmus
Il y a toujours de là pour s’installer et travailler confortablement…
Et ce n’est qu’une petite partie de la bibliothèque, qui s’étend sur 3 étages !

Conclusion

Pour conclure cette première partie…

Les plus :

  • Une constante que j’ai remarquée tout le long du semestre : les professeurs étaient très présents, prêts à nous aider, ainsi que très sympathiques, c’était agréable.
  • Les premiers échecs ne sont pas pénalisés.
  • Nous avons du temps pour travailler et du temps pour nous détendre
  • Emploi du temps absolument pas surchargés, autogestion de son temps personnel.
  • Bibliothèque très grande, fournie, agréable et confortable (avec le café au Rez-de-chaussée 😄)

Les moins :

  • Autogestion et autonomie complète (pour certaines personnes, cela peut être difficile).

C’est tout pour cette première partie ! Demain, on abordera le thème du campus !

En attendant, n’hésitez pas à poser vos questions en commentaire !

Les Entrep’ en Vaucluse 2019 – 2020

Les Entrep’ en Vaucluse 2019 – 2020

Les Entrep’ en Vaucluse est un programme destiné à encourager l’esprit d’entreprise et l’innovation parmi les étudiants et les jeunes entrepreneurs. Ce concept est souvent mis en place dans le cadre de l’enseignement supérieur ou de programmes de développement économique pour stimuler la création d’entreprises et la culture entrepreneuriale. Plus concrètement, il s’agit d’ateliers pratiques tout au long de l’année pendant lesquels les participants sont amenés à créer un projet d’entreprise à partir d’une idée.

Nous avons donc formé une équipe de deux d’étudiants en informatique ainsi que d’une étudiante en biologie, tous de l’université d’Avignon. Nous étions également accompagnés par deux coachs issus du milieu professionnel qui nous apportaient leur expérience et leurs conseils pour nous guider tout le long.

Damien, Sébastien et Amélie avec notre coach Patrick

Pour notre projet, nous étions partis d’un constat : les feux de forêts étaient toujours plus nombreux et intenses. Nous avons donc imaginé une solution pour une détection plus rapide des départs de feu, améliorant leur prise en charge.

Bimensuellement, nous avons donc participé à des ateliers avec une partie théorique et ensuite pratique, tels que :

  • Le Business Model Canvas, pour structurer l’idée et trouver son business model (comment l’entreprise gagnerait de l’argent)
  • Le Profil Personna, avec de la prise de contact pour identifier les clients types, leurs besoins et souffrances
  • L’étude de marché pour cerner les potentiels concurrents et leur business model
  • Le prévisionnel, pour estimer les besoins financiers de la future entreprise
  • La réalisation d’un business plan, pour formuler toutes les étapes précédentes dans un livrable présentable à de potentiels partenaires et investisseurs

À la fin, nous avons présenté à l’oral notre business plan et avons été récompensés par le prix de l’innovation par le Jury.

NICOLAS RECHE

NICOLAS RECHE

Qui je suis ?

Je m’appelle Nicolas, j’ai 19 ans et je suis actuellement en première année de CMI Informatique à Avignon.
Je suis passionné par la pratique sportive en ayant fait plus jeunes quelques années de football et de natation. Pour faire ensuite 7 ans de tennis et 2 ans de badminton.

Je pratique actuellement le VTT enduro depuis 8 ans et la musculation depuis 3 ans ( 2 ans à la maison et 1 an à la salle de fitness).
Mon passe temps favori est comme vous l’avez certainement compris, le sport. Mais cela ne m’empêche pas de lire des romans (d’horreur, psychologique, policiers ou d’aventures) , d’écouter de la musique, de me renseigner sur le corps humain ou autre ( principalement ce qui est en lien avec la musculation ).

Pourquoi choisir l’informatique ?

Depuis que je suis jeune, je voulais travailler plus tard dans l’informatique sans être pour autant un acharné de ce domaine. Mais au fil des années, j’ai de plus en plus découvert et aimé l’informatique. Depuis que j’ai eu cette passion pour la musculation, j’ai réfléchi à peut être faire STAPS après le bac mais j’ai finalement opté pour des études en informatique et un avenir d’après moi plus sûr.

C’est pour cela que j’aimerai tout d’abord finir mes études et commencé
à travailler dans le milieu de l’informatique en tant qu’ingénieur. Et après avoir une vie confortable, je voudrai essayer de vivre de ma passion.

Mais alors pourquoi le CMI ?

Au lycée, en terminal, j’ai entendu parler du CMI à Avignon de manière très positive. De plus, mon professeur d’NSI m’en a parlé plus en détail et m’a expliqué ce qu’était le CMI. Je me suis donc dirigé vers cette formation et je suis ravi d’avoir fait ce choix.

Nous avons des conférences intéressantes, mais également des projets à réaliser dans l’année. Ceux-ci nous permettent de nous améliorer dans le travail en équipe, en informatique également,etc… Nous avons des heures supplémentaire par rapport à une licence classique mais ces heures sont productives et intéressantes
Je recommande fortement cette formation !!

Ludovic Deloffre

Ludovic Deloffre

Étudiant en première année de Maîtrise SICOM (Systèmes Informatiques Communicants) ainsi qu’en CMI au Centre d’Enseignement et de Recherche en Informatique.

Suite à un Bac Scientifique, j’ai rejoint la Licence Informatique de l’Université d’Avignon où j’ai eu l’occasion dès la rentrée d’intégrer le groupe CMI. Attiré par le domaine de l’informatique depuis le collège et très curieux de manière générale, une Licence en Informatique couplé à un CMI (Cursus Master en Ingénierie) me semblait une bonne option.

Tout au long de ma Licence, le CMI m’a permis de m’intéresser à d’autres domaines et sujets liés de près ou de loin à l’informatique. Cela a nourri ma curiosité et ma culture générale à côté des cours d’informatique du cursus classique.

Une expérience professionnelle est venue compléter ces 3 années de Licence : Deux stages de 3 mois chacun pour un armateur durant lesquels j’ai développé une application embarquée qui permet de gérer plusieurs parcs informatiques à bord de navires de transports. (Vraquiers)

Navire de transport de vrac sec (Vraquier)

De plus, l’université d’Avignon m’a permis de réaliser un semestre à l’étranger. J’ai donc choisis de faire mon premier semestre de Maîtrise à l’UQÀM (Université du Québec à Montréal).

Ce fut une excellente expérience, enrichissante tant au niveau professionnel que personnel.

Vue de Montréal depuis le Mont Royal

Ma curiosité m’a toujours poussé à tester de nouvelles disciplines et à m’engager dans de nouveaux domaines. Passionné de sport, je pratique en ce moment de la boxe thaïlandaise, de l’escalade ainsi que de la gymnastique. Aussi, je me réserve toujours du temps de libre pour lire des livres d’histoire, de philosophie, de géopolitique et d’économie.

Aujourd’hui très attiré par le milieu de la cybersécurité, je compte bien poursuivre mes études dans ce domaine.

‎ Ismael AZZABI

‎ Ismael AZZABI

🧐Quelques petites informations à propos de moi propos de moi:‎

😃Alors moi c’est Ismaël AZZABI, j’ai 18 ans, je suis marocain et je suis actuellement en 1ère année de CMI informatique en Avignon.

J’ai toujours été une passionnée par la guitare🎸 et le surf🏄, j’en fais depuis que j’ai 13ans, et puis grâce à ses deux passions j’arrive à sortir de la routine étouffante et je peux alors ressentir un sentiment de liberté à chaque fois que j’en fais. Je suis une personne qui quand en a le temp reste des heures et des heures à la plage a surfer et a joué de la guitare avec des amis. Mais pourquoi est-ce que je vous parle de ça, tout simplement par ce que l’informatique me procure à peu près la même chose! J’ai toujours joué aux jeux vidéo et étais fasciné par le côté obscur de nos ordinateurs, comme la majorité des personnes de mon âge; et je me suis tout de suite tourné vers l’informatique et ce ma donc donner les mêmes sensations que je ressentais en surf ou en guitare. J’ai commencé avec du HTML/Css puis je me suis très vite tourné vers des langages informatiques.

Pourquoi donc le CMI❓

Dès l’obtention de mon baccalauréat j’ai voulu m’orienter vers quelque chose de spécial en informatique, j’ai donc entendu parler du CMI en cherchant un peu, et j’ai tout de suite accroché. Ce que j’apprécie avec cette formation c’est qu’on apprend constamment, avec nos différentes conférence et présentation par de multiples chercheurs, tous les projets que nous faisons en groupe et qui nous apprend donc le travaille en groupe et l’innovation, ce qui est très important en informatique. Puis il y a aussi les suivis des élèves par les professeurs et les échanges à l’étranger qui donne encore plus du piment a tout ça. On se sent donc constamment évolué et informer de l’actualité.

🤙Mon avis sur ma formation?

Jusqu’à présent que des points positifs, sans vouloir lancer des fleurs puisque j’y suis, mais vraiment c’est une formation où on ne se sent pas délaissés et inactifs. J’ai appris énormément en peu de temps, et je ne m’ennuie quasiment jamais. Je ne pensais pas qu’une formation à la fac pouvait être aussi intéressante. Je vous conseille vraiment cette expérience.

Pierre de Saxcé

Pierre de Saxcé

Actuellement étudiant en M1 ILSEN (Ingénierie du Logiciel de la Société Numérique) et CMI (Cursus Master en Ingénierie) au Centre d’Enseignement et de Recherche en Informatique (CERI), à l’Université d’Avignon.

Je viens a l’origine d’un Bac Scientifique, option SI (Science de l’Ingénieur). C’est durant la terminale que j’ai fait de la programmation en python pour la première fois durant mes cours. J’ai tout de suite accroché et me suis investi dans le projet que je devais réaliser (un petit jeu a choix multiples).

Après mon bac, j’ai donc rejoint la licence d’informatique de l’université d’Avignon et en particulier le cursus CMI. La licence m’a permis de développer mes connaissances en informatique et en programmation. Le CMI quant a lui m’a amené l’opportunité de travailler sur des projets en groupe ainsi que d’avoir une première expérience du monde de la recherche et de l’innovation.

Pour être honnête, au début je n’attendais pas beaucoup du CMI au début, mais avec le temps les rencontres faite ainsi que les projets réalisés m’ont amenés tellement que je ne regrette rien.

Quant a moi, je suis juste un gars normal : j’aime lire, regarder des séries, skier et jouer a des jeux vidéos. Quand j’ai le temps, je travaille sur mes travaux personnels (entre autre un jeu). Je n’ai pas grand chose de plus a dire mais j’espère avoir fait une description assez fidèle de moi-même.

PS : Si vous voyez un petit avec une calvitie au CERI c’est probablement moi.

Audran Bert

Audran Bert

Étudiant du CMI Informatique d’Avignon depuis 2018, actuellement en première année de Master Intelligence artificielle.

Passionné d’informatique depuis toujours, c’est donc tout naturellement que je me suis inscrit au CMI Informatique lors de sa création en 2018. Le CMI me permet de développer des compétences supplémentaires dans la recherche, l’innovation, l’entrepreneuriat… J’ai d’ailleurs participé aux 24H pour entreprendre organisés par Avignon en 2020. Au fil des années, je me suis passionné pour le développement logiciel, l’analyse et le traitement des données et enfin le machine learning.

Je suis actuellement en échange au Canada à l’université de Sherbrooke dans la région du Québec. Cela me fait découvrir une autre manière d’étudier et d’enseigner, ainsi qu’une autre culture.

J’ai réalisé un stage au laboratoire d’informatique d’Avignon (LIA) pendant lequel j’ai crée un outil de visualisation (https://github.com/AudranBert/VITKLIA) basé sur des vecteurs extraits du https://github.com/Chaanks/stklia/. Cela m’a permis de découvrir le LIA et le monde de la recherche.

Enfin, je suis fan de basketball, et de sport de nature. J’ai d’ailleurs pu récemment voir un match NBA, chose que je voulais absolument faire lors de mon séjour au Canada. Enfin, j’aime beaucoup les jeux vidéo et je passe une partie de mon temps libre à en créer.

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