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Immersion à Montréal

Immersion à Montréal

Lorsqu’on parle de Montréal, on imagine souvent ses vastes étendues enneigées, sa culture francophone et sa gastronomie réconfortante. Mais vivre à Montréal, même brièvement, réserve bien des surprises. Voici un aperçu de la vie quotidienne et des différences culturelles que j’ai découvertes entre le Québec, Montréal et la France.

Montréal : Une identité à part au sein du Québec

Lorsque j’ai échangé pour la première fois avec mes camarades montréalais, j’ai commis une erreur : j’ai exprimé ma joie d’être arrivé au Canada. Or, il se trouve qu’être au Canada et être au Québec sont deux choses bien distinctes ! Il se trouve même que lorsqu’on se trouve à Montréal, on n’est pas vraiment au Québec, mais à Montréal ! En effet, la culture montréalaise a ses propres spécificités par rapport au reste du Québec, et ils en sont fiers !

Montréal est un véritable carrefour culturel qui rassemble des influences québécoises, canadiennes, mais aussi internationales. Cette diversité se reflète dans tous les aspects de la vie quotidienne : la gastronomie y est cosmopolite, les langues se mélangent (français, anglais, et bien d’autres), et les événements culturels célèbrent des traditions venues des quatre coins du monde. Pourtant, ce mélange n’efface pas l’identité unique de la ville.

Contrairement à d’autres régions du Québec où les traditions locales et le français dominent sans partage, Montréal adopte une approche plus ouverte et hybride. Ici, il n’est pas rare de passer d’une conversation en français à une discussion en anglais dans la même journée, une réalité bien différente de celle des villes plus petites comme Québec ou Trois-Rivières. Cela contribue à une mentalité résolument montréalaise : inclusive, urbaine, et orientée vers les gens. Les Montréalais aiment leur ville pour cette singularité et ne manquent pas de la revendiquer fièrement. Montrer une appréciation pour ces particularités, tout en évitant de réduire Montréal à « une simple ville canadienne », est une clé pour tisser de bons liens avec ses habitants.

Une ville pas comme les autres

Visiter Montréal est vraiment une expérience formidable. Pour un français n’ayant jamais été sur le continent américain, il est facile de perdre tous ses repères.

Courtoisie à la Montréalaise

La première chose qui choque, ce sont les sourires. En tant que Français (même sans être parisien), tirer la tronche dans toute situation, peu importe les conditions, c’est un art de vivre. On ne s’attend pas à ce que chaque personne que l’on rencontre, du chauffeur de bus au caissier du dépanneur (équivalent de l’épicerie) en passant par les serveurs des restaurants aient le sourire. Ça change, c’est presque agréable !

Au-delà des sourires, les montréalais sont, en toute généralité, courtois et patients. C’est une des premières fois que j’ai eu cette impression de bienveillance venant de parfaits inconnus.

Architecture

Il y a aussi un autre point qui change radicalement de la France, c’est la structure de la ville. Dans l’Hexagone, nous sommes habitués à nos grandes villes étriquées et compactes, avec des rues à double sens tellement étroites que deux véhicules ne peuvent y passer côte à côte, et à nos magnifiques rond-points (et giratoires, la distinction est importante).

À Montréal, il faut oublier tout cela. En effet, la ville a été fondée en 1642 (là où Paris est plus ancienne que le christianisme) par des colons français. À cette époque, on construisait les villes selon des plans en damiers, car c’est plus facile à construire et il n’y avait pas de contrainte d’espace.
Les rues sont donc des blocs quadrilatéraux, avec des feux à chaque intersection. Personnellement, je trouve que c’est plus dangereux et moins pratique, mais les conducteurs à Montréal ont une qualité qui fait défaut à la plupart des chauffards de France : ils respectent vraiment la priorité piétonne.

Note : les rues en grilles ne sont pas spécifique à Montréal, mais bien à l’ensemble des villes américaines.

Déplacements en ville

Il est clair que Montréal est en avance sur les transports en commun, par rapport à certaines villes françaises dont je m’abstiendrais d’écrire le nom afin de ne pas vexer les âmes les plus susceptibles.
Le réseau de métro couplé aux bus permet de se déplacer VRAIMENT n’importe où dans la ville, et en un temps raisonnable pour la taille de la ville. De plus, il y a des tarifs étudiants avantageux (c’est difficile d’imaginer des tarifs étudiants pour les transports lorsqu’on étudie à Avignon, je sais).

Il y aussi un bon réseau de vélo électrique, bien que je ne l’ai pas testé personnellement. Mais de l’avis générale de mes confrères étudiants, les vélos sont de bonne qualité et accessibles, et il y a des bornes à peu près partout dans Montréal.

En réalité, le réseau de transport en commun est tellement efficace à Montréal que cela rend presque complètement obsolète l’utilisation de la voiture. En effet, avec l’omniprésence des feux et surtout l’absence de giratoire et de rond-point, les rues se retrouvent vite engorgées aux heures de pointe, surtout au centre-ville. Cela dit, cela ne pose pas vraiment de problème, car les rues sont aussi larges que nos autoroutes françaises, ce sont littéralement des quatre-voies.

Points communs

Malgré ses spécificités, Montréal reste une grande ville d’un pays riche et développé. Elle partage donc beaucoup d’éléments communs avec les autres villes du même type, que ce soit aux États-Unis ou en Europe.

Premièrement, les rues en dehors du centre-ville sont sales, c’est-à-dire qu’il y a un nombre de déchets non négligeable au niveau du sol. Cela n’est rien comparé à nos bonnes vieilles rues marseillaises, mais tout de même.

De plus, je constate malheureusement qu’il y a beaucoup de sans domicile fixe, surtout autour des stations de métros excentrées. Il y a également des signes visibles de consommation de substances, comme des seringues abandonnées, des comportements erratiques ou des regroupements autour de lieux connus pour la distribution de drogue.

Sur une note plus positive, on trouve une multitude de petits magasins, de dépanneurs et de restaurants offrant une belle diversité culinaire, représentant différentes cultures. C’est vraiment agréable de pouvoir goûter à des plats du monde entier à chaque coin de rue, et ce même en dehors du centre-ville, ce qui donne à Montréal un côté dynamique et cosmopolite, qu’on retrouve dans la plupart des grandes villes modernes. Cela dit, c’est particulièrement vrai à Montréal.

La vie étudiante

Montréal est vraiment adaptée à la vie étudiante. Comme je l’ai déjà dit, il y a des tarifs étudiants pour les transports en commun, ce qui est vraiment génial lorsqu’on vit sur un budget d’étudiant de la classe moyenne. De plus, de nombreux évènements au centre-ville sont gratuits (pour tout le monde), où s’ils sont payants, il y a des tarifs étudiants avantageux. Il y a aussi des musées complètement gratuits, comme le musée des Beaux-Arts que je recommande.

Peu importe l’Université dans laquelle vous étudiez, vous pouvez être sûr que votre association étudiante va déployer de grands moyens pour organiser des évènements et des soirées en tout genre. En effet, à Montréal, le système universitaire alloue un budget conséquent aux associations étudiantes, ce qui permet de faire les choses en grand, à l’américaine. Je ne suis personnellement pas fan de grands rassemblements, mais si vous êtes sociables, c’est le paradis.

Il y a une différence fondamentale entre les cours à l’université à Montréal et en France. En effet, le nombre d’étudiants conséquent (60,000 étudiants à l’UdeM par session) permet aux universités d’avoir un catalogue de cours pharaonique. Cela permet aux étudiants de choisir les cours qu’ils suivent à chaque session, même si certains sont obligatoires selon le cursus. Ainsi, les amphithéâtres sont toujours remplis, et cela même en fin de session. Cela crée un véritable environnement dynamique et stimulant, il y a une véritable communauté étudiante.

Sur une note plus terre-à-terre, la vie n’est pas beaucoup plus chère, car l’euro à plus de valeur que le dollar canadien (1€ 0.66 CAD). Ainsi, il est possible de faire ses courses pour des prix raisonnables, à condition de ne pas mettre les pieds dans certains magasins… Je recommande l’utilisation de l’application Too Good To Go pour trouver des paniers de légumes, et ainsi essayer de ne pas trop mal manger. Les fasts-food sont omniprésents, attention à ne pas en abuser !

Vie et culture à Montréal

Vie et culture à Montréal

Partons à la découverte de Montréal. Cette ville est un mélange surprenant entre l’Amérique du Nord et l’héritage francophone, qui change pas mal du quotidien en France. Ici, tout semble un peu plus détendu. Le plus flagrant se distingue par les relations, le rythme de vie, et même la manière d’affronter les saisons. Entre la chaleur des Montréalais, la diversité culturelle et des petites habitudes bien différentes des nôtres. La vie à Montréal offre un nouveau regard sur ce que peut être le quotidien dans une ville qui allie dynamisme économique, richesse culturelle et une identité bien à elle…

Architecture et urbanisation

(Non ne vous inquiétez pas, le titre porte à confusion mais ce n’est pas ma dissertation du bac blanc de philosophie ! )

Montréal est une ville où l’architecture fusionne différentes influences historiques et modernes. Les maisons en rangée en brique rouge ainsi que les escaliers extérieurs en colimaçon sont typiques du 19ᵉ siècle. Ce style, très répandu dans des quartiers comme le Plateau ou Rosemont, est un héritage direct de l’époque coloniale anglaise et de l’urbanisme européen de l’époque.

L’architecture industrielle, particulièrement présente à Griffintown, témoigne de l’essor économique de Montréal au début du 20ᵉ siècle. Les entrepôts et usines en briques sont désormais des lofts modernes, un style qui rappelle les grands centres industriels comme New York ou Chicago. Les grandes fenêtres, les murs en briques apparentes et les poutres métalliques sont des éléments caractéristiques de ce style.

Dans le centre-ville, les gratte-ciel modernes en verre et en acier, typiques des grandes villes nord-américaines, contrastent fortement avec les architectures plus anciennes de la ville. Ce style est fortement inspiré par des métropoles comme New York, avec des bâtiments emblématiques de l’architecture moderne qui se dressent dans le skyline montréalais.

Le Vieux-Montréal, avec ses rues pavées et ses bâtiments en pierre grise, reflète l’influence française et européenne du 17ᵉ et 18ᵉ siècle. Des édifices comme la basilique Notre-Dame ou le marché Bonsecours rappellent l’architecture coloniale française, avec des éléments baroques et classiques qui apportent une dimension historique à la ville.

Le quartier chinois, est pour moi, le plus dépaysant. Avec ses lanternes, ses pagodes et ses toits traditionnels ainsi que ses spectacles assez récurrants sur la place Sun Yat-sen . Cette influence asiatique, en particulier chinoise, crée un contraste surprenant avec le reste de la ville.

Le Mont Royal, quant à lui, est un véritable espace naturel en ville, un contraste apaisant avec l’urbanisme environnant. L’aménagement paysager et les promenades autour du mont, inspirés par les jardins publics européens et américains, offrent un espace de respiration à la fois naturel et métropolitain. Il existe de nombreux circuits de randonnées avec différents belvédères offrant un panorama spectaculaire qui semble englober la ville entière, du centre-ville aux rives du fleuve Saint-Laurent.

Le rythme de vie

Le rythme de vie à Montréal a quelque chose de particulier et décalé par rapport à la France. Il est à la fois détendu et dynamique. Par exemple, les magasins ferment souvent plus tôt, surtout le week-end, ce qui peut surprendre au début. Beaucoup de commerces ferment vers 18h ou 19h, et le dimanche, c’est encore plus calme. Mais cela n’empêche pas la ville de vivre à un bon rythme, avec des cafés et des restaurants qui restent ouverts tard dans la soirée, surtout en été, où la ville semble ne jamais s’arrêter.

À Montréal, il est tout à fait normal de manger pendant un cours magistral, que ce soit une collation rapide ou même un repas. Les étudiants aiment grignoter ou boire un café tout en suivant leurs cours, un geste courant dans la culture décontractée de la ville. Les universités offrent une variété de cafétérias où l’on peut trouver de tout, des sandwiches aux plats chauds, mais étonnamment, il n’y a pas vraiment de « restaurants universitaires » comme on pourrait en trouver en France. Les cafétérias, bien que pratiques, ne proposent généralement pas de menus élaborés, et beaucoup préfèrent se préparer leur propre repas ou acheter quelque chose dans les nombreux petits commerces autour des campus. Cette flexibilité alimentaire est un signe de la simplicité et l’adaptabilité, même dans le cadre académique.

Les moyens de transport à Montréal sont un véritable atout pour se déplacer facilement. Le métro, avec ses quatre lignes, et le réseau de bus couvrent toute la ville, offrant une grande flexibilité. C’est pratique pour aller d’un quartier à l’autre, même si la ville est assez grande. Apparemment beaucoup de Montréalais choisissent aussi le vélo ou le système de vélo-partage BIXI, beaucoup moins fréquent lors des températures proches de 0 degrés.

Une anecdote étonnante pour un Français, c’est que l’alcool peut être acheté dans des endroits inattendus. Non seulement dans les SAQ (Société des Alcools du Québec), étant l’équivalent d’un bureau de tabac mais pour l’alcool. Mais aussi dans certaines stations-service, ce qui peut paraître étrange et en même temps assez logique de réunir les stocks d’éthanol du pays. ATTENTION l’abus d’alcool est dangereux pour la santé et je ne vous incite en aucun cas à vérifier cette anecdote par vous même.

L’atmosphère est certes plus tranquille l’hiver, mais contrairement à ce qu’on pourrait croire, les gens se retrouvent dehors, malgré le froid, pour profiter de la neige et des activités hivernales. Cet aspect de convivialité rend la ville d’autant plus agréable.

Les interactions sociales

Les Montréalais ont une facilité naturelle à aborder les gens avec simplicité. Par exemple, les conducteurs s’arrêtent systématiquement bien en avance pour laisser passer les piétons, un geste qui témoigne du respect et de la courtoisie qui caractérisent la ville. Cette attitude s’étend également aux interactions humaines où il est courant de tutoyer quelqu’un presque immédiatement, même lors d’une première rencontre, renforçant ainsi l’ambiance décontractée et amicale.

Les discussions, qu’elles aient lieu entre amis ou avec des inconnus, sont souvent simples et naturelles. Dans un café ou sur un banc du parc, il n’est pas rare de discuter de tout et de rien avec des Montréalais, toujours prêts à échanger un sourire et quelques mots. Cette convivialité crée un environnement où les interactions sociales sont faciles et accessibles.

À Montréal, le flux de vie semble constant. Peu importe l’heure, vous trouverez toujours des Québécois dans les rues, les bars et les cafés. Ce qui frappe, c’est la diversité des gens, de toutes origines et de tous horizons, créant une ville vibrante et accueillante.

Un autre aspect marquant est l’importance des pourboires, ou « tips », qui sont très appréciés dans les restaurants, les cafés, les bars et même pour les services comme les coiffeurs ou les chauffeurs de taxi. Ce geste fait partie de la culture locale et est un moyen d’exprimer la gratitude.

Enfin, un détail surprenant mais fréquent à Montréal, c’est la présence de petites souris dans certains lieux publics. Bien loin des rats parisien ou marseillais, ces souris font partie du décor urbain. Cela s’explique en partie par l’habitude de laisser du mobilier sur les trottoirs, créant un accès facile aux poubelles pour ces petites créatures. Ce phénomène, bien que surprenant, fait partie de l’esprit communautaire de la ville et des petites imperfections que les Montréalais acceptent avec un certain humour.

Bonus

À Montréal, l’écureuil est presque une célébrité locale, se promenant fièrement dans les parcs et les rues comme si la ville lui appartenait, un peu comme le pigeon en France, mais avec un peu plus de classe et de poils.

Échange à l’UdeM : Tout Savoir sur les Démarches à Réaliser sur Place

Échange à l’UdeM : Tout Savoir sur les Démarches à Réaliser sur Place

Dans cet article, je vais parler de toutes les démarches à réaliser si vous comptez faire un échange à l’Université de Montréal. Je vais me concentrer spécifiquement sur les démarches à faire une fois sur le territoire Québécois. Certaines de ces démarches sont valables si vous faîtes en échange à Montréal en règle général, mais je vais me concentrer sur l’UdeM.

Avant de Partir

Avant de partir, je vous conseille très fortement de vous renseigner minutieusement sur tout ce que vous aurez à faire pour voyager serein.

En effet, un échange à l’étranger se prépare, je vous conseille donc de vous y prendre avant même que le service de l’international d’Avignon accepte votre candidature. Bien sûr, ne réservez rien avant d’être accepté.e, mais l’idéal est que vous puissiez être en mesure de réservez billets d’avion et logemement dans la journée où votre candidature est acceptée.

Il faut également que vous ayez votre passeport à jour, seul papier d’identité valide une fois sur le territoire Québécois. Prenez-vous y en avance, car selon la ville où vous faîtes votre demande de passeport, cela peut prendre plusieurs mois !

Pour plus de détail sur les démarches à faire avant de partir, je vous conseille très fortement de lire cet article.

L’information principale à retenir est qu’il faut arriver au moins une semaine avant le début des cours.

ATTENTION : afin de pouvoir être exonéré de frais d’assurance, vous devez faire remplir le formulaire SE 401Q106 par votre assurance maladie. J’en parle plus bas.

Le VISA d’Étude n’est pas Forcément Nécessaire

En effet, si vous partez moins de 6 mois, il vous suffit de réserver votre AVE (voir ressources) qui coûte environ 7$ canadien, et qui fait office de VISA. Il est déconseillé de prendre son AVE trop en avance, car l’autorisation est délivrée dans les 5 minutes suivant la demande. Personnellement, j’ai fait la demande d’AVE une semaine avant de partir.

Pour un voyage de plus de 6 mois, il faudra faire les démarches pour obtenir un VISA d’étude.

Une Fois Arrivé.e

Je considère à partir de maintenant que vous êtes arrivé.e sain.e et sauf à Montréal, que vous avez un logement et votre plan d’étude initial. C’est maintenant que le vrai challenge commence !

Tout d’abord, je tiens à faire une petite parenthèse sur mon expérience, et par extension celle de mes camarades qui ont voyagé avec moi.
Malgré toute nos précautions et préparations, les premiers jours ont été très stressants, car nous ne savions pas vraiment quoi faire et dans quel ordre. Nous sommes arrivés une semaine en avance, et il s’en est fallut de peu pour que cela ne soit pas suffisant.
Nous étions dans l’inconnu pour beaucoup de démarches, et nous avons dû redoubler d’efforts pour réaliser tous ce qui était nécessaire.
Je n’écris pas dans le but d’effrayer, mais de prévenir et d’informer, pour que personne n’est à vivre cet enfer administratif.
Enfin, je tiens à vous informer qu’une fois sur place, il est possible que vous deviez faire preuve d’autonomie. Les responsables pédagogiques à Avignon, bien que chargés d’accompagner votre mobilité, ont souvent un emploi du temps très chargé et ne pourront peut-être pas vous offrir une assistance immédiate.


Cependant, vous pouvez comptez sur la/le gestionnaire mobilités entrantes et sortantes et sur le/la responsable de l’international du CERI, qui sont réactifs et très compétents.

CONSEIL : faîtes un tour du campus avant le début des cours. Celui-ci est très grand et il est facile de s’y perdre, un peu de repérage vous aidera à diminuer le stress de l’inconnu !
Les pavillons dans lesquels vous aurez cours sont les suivants :

Votre Plan d’Étude

La première étape est de contacter vos TGDE sur place, qui sont l’équivalent de vos responsables pédagogiques. Vous pouvez les contacter par mail (entrer ‘tgde’ dans votre boîte mail universitaire de l’UdeM) ou vous pouvez les rencontrer directement au deuxième étage du pavillon André-Aisenstadt.

Vous allez devoir vérifier que les cours que vous avez choisi (ou que votre responsable pédagogique en France vous a imposé) ne causent pas de conflits d’horaire. Vous pouvez consulter les horaires sur ce site (même avant de partir). Une fois que vous avez vérifié et/ou refait votre plan d’étude, il faudra le faire valider par Max Mignotte, qui vous inscrira de manière officielle aux cours. Je vous conseille de ne pas prendre plus de 4 cours IFT, la charge de travail est importante (surtout si vous avez un cours de langue à côté).

Votre Carte UdeM

Une fois que votre inscription aux cours est validé par Max Mignotte, vous devez faire votre demande de carte UdeM. La démarche est documentée ici. Je vous conseille de faire livrer votre carte dans la bibliothèque du pavillon André-Aisenstadt, qui est le pavillon informatique et mathématique.

INFO : la bibliothèque du pavillon André-Aisenstadt est parfaite pour étudier. Elle est immense, vous pouvez y réserver des salles de travail et utiliser les écrans pour faire du multi-screen.

Carte OPUS

Une fois votre carte UdeM en poche, vous pouvez faire votre demande de carte OPUS. Mais qu’est-ce donc ? Il s’agit d’une carte de transport, qui vous permet notamment de prendre un abonnement extrêmement avantageux pour les étudiants en zone A (montréal centre) pour bus et métro. Cet abonnement côute 233$ canadien et vous permet de vous déplacer librement en bus et en métro dans toute la zone A pendant 4 mois.

Assurance Maladie : la RAMQ

Enfin, last but not least, parlons des assurances maladies. Lorsque vous être inscrit.e à l’UdeM, vous béneficiez d’une assurance sociale qui dépend de la FAECUM, l’association étudiante à laquelle vous êtes rattaché.e par défaut. Ainsi, vous aurez des frais à payer, autour de 360$ canadien.

Cependant, vous êtes libre de vous désinscrire de cette assurance. Il vous faudra tout de même être assuré.e, car c’est obligatoire ! C’est là que la RAMQ entre en jeu.

En effet, en tant qu’étudiant français (si vous n’avez pas la nationalité française, je ne peux garantir votre éligibilité à la RAMQ), vous avez droit à une exonération de frais si vous souscrivez à l’assurance maladie de la RAMQ.

Souscire à la RAMQ

Pour ce faire, vous aurez besoin de remplir le formulaire SE 401Q106. Vous pouvez obtenir ce document en vous adressant directement à votre assurance en France (CPAM, MSA, etc..). Une fois rempli, vous pourrez l’envoyer à votre assurance, qui remplira ce formulaire à son tour.

Pour s’incrire à la RAMQ, vous devez être arrivé.e sur le territoire Québécois. En effet, le formulaire d’inscription ne vous laisse pas entrer une date de début de couverture supérieur à la date à laquelle vous remplissez le formulaire, et je vous déconseille fortement de mentir sur ce document ! De plus, si vous arrivez une semaine en avance (ce que je recommande vraiment !), vous n’aurez aucun problème car la carte de la RAMQ est expédiée sous une à deux semaines suivant votre demande.
Vous pouvez souscrire à la RAMQ ici.

Se Désincrire à l’Assurance de la FAECUM

Une fois que vous avez reçu votre carte de la RAMQ, vous allez devoir contacter le service de l’international de l’UdeM pour leur demander de créer une tâche dans votre centre étudiant qui vous permettra de vous désinscrire à l’assurance ‘par défaut’, et ainsi de ne pas payer de frais d’assurance.

Derniers Conseils

Comme vous avez pu le constater, il y a une certaine quantité de démarches à faire pour que votre échange se passe bien.
Encore une fois, je me permets d’insister : prévoyez une semaine avant les cours où vous vous occupez de toutes ces démarches.
Même si les nombreux services responsables de l’international sont là pour vous aider (que ce soit au Québéc ou en France), vous allez devoir faire preuve d’autonomie et de sang froid pour ne pas céder à la pression de l’administratif. Et pour résister à la pression des cours, et bien cela, c’est une autre histoire.

Prenez soin de vous, n’oubliez pas d’appeler vos proches, prenez soin de votre santé mentale. Bon voyage !

Ressources

Article 1 – Mathys CHAMPENOIS – UQAM | CA

Article 1 – Mathys CHAMPENOIS – UQAM | CA

Préparation et Premiers Mois à Montréal

J’ai reçu l’acceptation de ma demande pour le Canada en février 2024, il y a donc 8 mois de cela au moment où j’écrit cet article, et un peu plus de 6 mois avant mon départ. Cela fait bientôt 2 mois que j’étudie à l’UQAM, Université du Québec à Montréal, et beaucoup de choses se sont passées ! Aujourd’hui, je vais vous raconter un peu les démarches que j’ai eu à faire avant de partir, puis aussi mon vécu jusqu’à maintenant

Les Préparations :

Il est vrai que ça commence à remonter maintenant, mais il me semble que parmi les premières choses que j’ai fait après l’acceptation a été de me penché sur les cours proposés à l’UQAM. Avec Rosa Figueiredo, nous avons donc choisis les cours suivant parmi la multitudes de choix : Génie Logiciel : Analyse et Modélisation, Construction et Maintenance de Logiciel, Principes des Systèmes d’Exploitation et enfin Fondement de l’IA. L’idée étant de garder un semblant de cours similaires au S5 d’ici à Avignon. Il s’avèrera que j’ai du changer deux d’entre eux pour d’autres matières, mais j’y reviendrais plus tard.

Parmi les choses à faire le plus rapidement possible, il y a évidemment l’achat des billets d’avions afin d’avoir de meilleurs prix, et le choix d’un logement. Etant partis en groupe de 4 à Montréal, c’est Colin qui s’est chargé de prendre les billets afin que l’on soit tous dans le même avion. En revanche, pour le logement, je suis le seul de notre groupe à étudier à l’UQAM, les autres étant à l’UDeM, une autre université de Montréal. J’ai donc du me trouver un logement plus proche de mon campus. J’ai finalement réussi à trouver un appartement au centre-ville, proche de mon université et de tout un tas d’activité. J’y reviendrais un peu plus tard.

J’ai également du m’occuper de refaire mon passeport. En effet, il faut faire attention à cela, mais pour pouvoir voyager sur une longue durée ainsi, il faut que son passeport soit valable 6 mois après la date retour. Il m’a aussi fallu changer ma carte bleue afin de ne pas avoir de frais de change à chaque fois que je l’utilise au Canada. Parmi les petites choses qui permettent de gagner du temps plus tard, nous avons pu faire en ligne avant de partir un document intitulé ArriveCan, qui permet de gagner vraiment beaucoup de temps à la douane canadienne.

Parmi les documents administratifs un peu plus embêtant, il y a l’assurance maladie au Québec. Il faut savoir qu’il existe un « partenariat » entre la France et le Québec nous permettant d’être exonéré des frais d’assurance. Pour pouvoir y avoir droit, il faut remplir un formulaire, le SE 401-Q-106. Il est à signer par vous-même, l’établissement d’origine, l’établissement d’accueil, puis votre assurance. Une fois ce document signé, il faut l’envoyé à la RAMQ canadienne qui se chargera de la confirmer. Or, cette dernière étape est particulièrement longue au point où j’attends toujours la réponse au moment où j’écris ce message. Il y a également plein d’autres assurances à donner à notre université d’origine, mais qui sont bien plus facilement procurables.

Au milieu de tous ces papiers, j’était en contact avec le service d’accueil des étudiants internationaux de l’UQAM qui s’occupe notamment de l’inscription aux cours. Vers la fin août, j’ai donc reçu un mail me disant que deux des matières initialement choisies ne seraient pas possibles. On retrouve donc Principe de systèmes d’exploitation à cause de conflit de dates d’examens avec Construction et Maintenance de Logiciel, et aussi Fondement de l’IA car il s’agit d’un cours de cycle 2, et je suis en cycle 1 au Canada. Ainsi, j’ai dû choisir 2 nouvelles matières : Organisation des ordinateurs et Assembleurs, ainsi que Traitement de l’Image. J’étais particulièrement enthousiaste à l’idée de m’inscrire à cette matière, le domaine de l’imagerie m’intéressant particulièrement, et je le suis encore aujourd’hui, 2 mois après le début des cours. J’ai également dû passer un petit test d’anglais, Versant, pour déterminer le groupe dans lequel je serais car ils créaient les groupes en fonction du niveau. L’inscription à mes cours a donc été finalisée avant mon arrivée au Québec ce qui m’a permis d’être plus tranquille.

Tous à coté dans l’avion !

Tout ceci nous amène donc à notre départ avec Angelo, Colin et Elliot, le 27 août. Colin ayant trouvé un vol direct de Marseille à Montréal, le voyage s’est fait assez rapidement et sans encombre. Nous avons délibérément choisis d’arriver une semaine en avance afin de nous faire à la vie sur place, récupérer cartes de métro, finaliser des papiers administratifs, etc… Parmi ces papiers, nous avons du faire signer une attestation d’arrivée à nos universités respectives afin de pouvoir, dans nos cas, toucher la bourse AMI. Nous étions donc dans une collocation tous ensemble la première semaine, avant que je ne rejoigne mon logement final et eux le leur. Mon logement parlons en ! Il s’est avéré que l’arrivé fut un peu délicate. Mon appartement n’était pas prêt à m’accueillir ! J’ai donc attendu très, trop, longtemps avant de pouvoir découvrir un appartement aux allures un peu délabré… Il semblait sale, la peinture des murs tombait, etc… A ce moment la, il est vrai que j’étais extrêmement déçu. Cependant, une semaine plus tard, des équipes sont venus pour nettoyer et repeindre la chambre, ce qui la rends beaucoup plus agréable. Je vis donc au 19eme étage d’un immeuble sur le plateau, ce qui me permet d’avoir une très belle vue sur la ville.

Lever de soleil depuis ma chambre

Le début des cours :

C’est le 3 Septembre que je commence les cours. Mes semaines sont relativement peu chargées. J’ai un total de 5 cours : les 4 cités précédemment et un cours d’anglais. Chaque cours est composé d’un minimum de 3h de cours magistraux par semaine où on s’occupe surtout de la partie théorique de la matière. Pour mes cours d’assembleur, de Construction et Maintenance de Logiciel ainsi que de Traitement de l’Image, j’ai également des séances de laboratoires (équivalent des séances de TPs à Avignon). On y fait des exercices sur ordinateur, en pratique. Une chose qui diffère par rapport à Avignon, c’est que la où on finit maximum à 19h en France, ici je peux terminer jusqu’à 21h selon les jours. Certains examens sont également le weekend, samedi et dimanche. De plus, les groupes de TP et de CM sont identiques, avec environ une 50aine d’élève. Les professeurs sont tous très ouverts à répondre aux questions de tous les étudiants, je n’ai donc pas de problème avec ceci.

Mon emploi du temps, fixe chaque semaine, sauf les partiels bien sur

Après deux mois de cours, des examens et des travaux à rendre, je dirais que la matière pour laquelle j’ai le plus d’intérêts et qui n’est malheureusement pas à Avignon, c’est Traitement de l’Image. On y apprends à filtrer des images de manières à retirer le bruit, ne garder que certaines formes, trouver certaines régions, les contours ou encore restaurer des images. On voit de nombreuses formules mathématiques et de physique afin de bien comprendre ce qui se cache derrière les Transformée de Fourier par exemple, que l’on utilise pour gérer les spectres d’une image en autre. L’IA n’est pas vraiment introduite dans ce cours, mais la continuité de celui-ci, Vision Par Ordinateur, l’intègre complètement. L’imagerie est un domaine qui m’intéresse depuis des années et je suis vraiment satisfait d’avoir pu choisir cette matière.

Ma première session d’examen s’est terminé ce dimanche, je suis désormais en attente des résultats, mais ça ne devrait pas être trop mal. Mais j’ai encore 3 TPs à rendre dans les deux prochaines semaines, donc on continu !

Les activités hors université :

En cette fin d’été et début d’automne, j’ai eu l’occasion de beaucoup sortir de mon appartement pour découvrir la ville. J’ai beaucoup vagabondé dans les rues des différents quartiers. Ma chambre étant entre le quartier des spectacles, le quartier latin et le quartier chinois, je suis en plein cœur d’un grand espace très vivant.

Un petit exemple parmi les centaines de tags dans la ville

L’une des choses qui m’a le plus frappé est la quantité IMMENSE de street-art. La ville regorge de gigantesques tags ! Et ceux-ci ne sont pas dégradés par des petits graffitis que quelqu’un aurait pu gribouiller dessus, ils sont réellement respectuex et ça fait plaisir de voir ça là où en France un tag comme celui-ci se ferait dégrader en quelques jours… De manière générale, je trouve les rues beaucoup plus propres à Montréal, mais ce n’est pas le sujet !

En temps que grand amateur d’escalade, j’ai très rapidement pris un abonnement dans une salle proche de chez moi disposant également d’un espace café, idéal pour travailler après une séance !

Pour rester dans le thème du sport, la semaine suivant mon arrivée, un grand festival de skate et d’escalade avait lieu sur les quais ! Il s’agit du Jackalope Festival, le plus grand festival sportif d’Amérique du Nord. N’ayant pas beaucoup de cours à ce moment là, vous vous doutez que j’y suis resté le weekend entier ! J’ai donc pu sortir mon appareil photo et prendre quelques clichés de mes deux sports favoris !

Mais à Montréal, on retrouve également énormément d’activités culturelles comme des musées, des expositions, des spectacles… Parmi mes préférés, jusque maintenant, on retrouve certainement le spectacle de lumières dans la Basilique Notre-Dame, l’exposition Banksy ou encore l’immersion en réalité virtuelle en Egypte Antique.

Exposition Banksy (J’ai acheté le sweatshirt oui oui)
Au cœur de l’université McGill, avec un shuttle comme dans les films !

Et puis évidemment, comment passer à coté du Mont Royal au centre de la ville en plein mois d’octobre ! Le grand escalier montant de l’université McGill jusqu’au belvédère est vraiment super, bien qu’assez touristique. Les couleurs des arbres à cette saison son incroyables !

Maintenant que la majorité des feuilles sont tombés, j’attends la neige avec impatience ! Mais les températures sont vraiment remontées pour Halloween, ce qui nous a permit de festoyer en short et tee-shirt !

Enfin, bon… Pour le moment cet échange est vraiment très plaisant à tous les niveaux, tant sur le choix de la destination, que sur le choix des cours et de la vie ici. J’avoue que ça serait mentir de dire que je n’ai pas envie de rester le restant de l’année, mais peut être que je reviendrais dans un futur plus ou moins proche, qui sait ?

Ceci conclut mon premier article du voyage. Vous aurez eu un petit aperçut de comment je me suis préparé à voyager de l’autre coté de l’Atlantique, de ma vie universitaire, et également de ce que j’ai pu faire en dehors.

Conseils et astuces pour bien préparer son séjour Montréalais

Conseils et astuces pour bien préparer son séjour Montréalais

Vous partez bientôt pour un échange universitaire à Montréal ? Pour que votre séjour se passe sans accrocs, un peu de préparation est indispensable. Dans cet article, vous trouverez des conseils pratiques pour dénicher un logement, découvrir quelques adresses incontournables et faciliter votre installation. Alors, prenez une bonne paire de chaussures car vous allez beaucoup marcher avant d’avoir votre carte de métro, et suivez le guide pour faire de votre échange universitaire une réussite et profiter pleinement de la vie montréalaise !

Le Voyage : Ce Qu’il Faut Savoir au sujet du vol

Accrochez vos ceintures, car le vol va être long ! En effet, il faut compter entre 7h et 8h de vol sans escale. Si vous partez à plusieurs pour Montréal, je vous conseille de réserver ensemble, car parfois des promotions sont applicables. Enfin, pour avoir les billets les moins chers possibles, je vous conseille paradoxalement les vols sans escale, mais surtout de réserver vos billets le plus tôt possible. Dans notre cas, nous sommes partis à quatre et avons pris les billets aller-retour au même moment, pour moins de 800 euros par personne en réservant en mai avec Air Transat.

Si vous souhaitez faciliter votre passage à l’aéroport, je vous invite à enregistrer vos bagages en ligne. Il est possible de le faire à partir de 24 heures avant votre heure de vol, pas avant. Pensez également à respecter le nombre de bagages autorisé, leurs dimensions et leur poids, conformément aux critères imposés par votre vol (trouvables sur Internet et indiqués lors de l’achat des billets).

Je vous suggère vivement de remplir le formulaire ArriveCan (lien en ressource). Celui-ci peut être rempli jusqu’à 72 heures avant l’arrivée au Canada et vous permet d’éviter la longue queue une fois arrivé à l’aéroport YUL (Aéroport International Montréal-Trudeau) pour passer par une file accélérée.

Petit conseil : prenez des écouteurs filaires pour l’avion. Sur ce type de long-courrier (en tout cas avec Air Transat), une fois bien installé dans votre siège, vous aurez face à vous une tablette qui permet de regarder gratuitement une sélection de films, séries, podcasts et autres divertissements. Vous n’aurez d’autre choix que d’utiliser des écouteurs filaires. Ils peuvent être achetés dans l’avion mais à un coût élevé.

Une fois arrivé à l’aéroport, vous pourrez commander un Uber, un taxi ou bien prendre un ticket de bus pour vous rendre en ville où l’accès aux transports sera mieux desservi, et enfin vous rendre à votre logement. Organisez vous en avance, ne découvrez pas cela sur place !

Trouver un Logement à Montréal

Voyager, c’est bien, mais se loger, c’est mieux. Dans notre cas, les résultats de candidature de mobilité sont tombés fin janvier, mais cela peut varier. Je vous conseille cependant de rechercher un logement le plus tôt possible. J’ai cherché de façon intensive pendant deux semaines en mai, et avec du recul, je trouve que je m’y suis pris un peu tard. Il est préférable de commencer à chercher dès février pour être sûr de trouver le logement le moins cher possible et le plus proche de votre université.

Les différents sites pour trouver des logements sont listés en ressources. La colocation ou le logement chez l’habitant reste le moins cher et souvent le plus convivial. Un logement coûte entre 500 et 1 000 euros par mois ; je vous recommande de privilégier ceux où toutes les charges sont comprises dans le prix !

Pensez aux Dates : S’organiser pour la Rentrée

Faites attention aux dates ! La rentrée débute la première semaine de septembre pour le semestre d’automne et se termine aux alentours de mi-décembre. Votre calendrier universitaire est disponible sur le site de votre université assez tôt dans l’année.

Attention, toute location débute le premier du mois, donc vous ne pourrez pas entrer dans votre logement avant le 1er septembre ou le 1er août. L’idéal serait d’arriver entre le 19 et le 25 août et non pas, comme nous, le 27 août, car sur place vous aurez de nombreuses démarches à réaliser.

Je vous suggère soit de réserver votre logement à partir du 1er août, soit de prévoir un hébergement temporaire (Booking, Airbnb, etc.) en attendant de pouvoir emménager. C’est ce que nous avons fait, et cela nous a permis de faire des économies.

Faire ses Courses à Montréal : Bons Plans et Astuces

Félicitations, vous êtes arrivé sain et sauf à Montréal et avez un toit sur la tête ! Bien que le repas soit offert dans l’avion, la faim va se faire sentir assez rapidement.

Pour vos quatre prochains mois, je vous recommande les Walmarts, où les prix sont souvent moins élevés qu’à IGA ou Metro. Vous y trouverez également de nombreuses offres promotionnelles et réductions sur les produits du quotidien. Un peu plus niche, le marché G&D, situé dans le quartier chinois, propose un large choix de produits, parfois à meilleur marché qu’en grande surface. Ils proposent même un service de drive et de livraison.

Ressources

ArriveCan : https://arrivecan.cbsa-asfc.cloud-nuage.canada.ca/fr/welcome

Logement :

Les cantons de l’Est

Les cantons de l’Est

Aujourd’hui je vais parler de deux endroits que j’ai visités dans les cantons de l’Est : Coaticook, et le Mont Orford. Coaticook est une petite ville au sud-est de Sherbrooke où il y a une passerelle suspendue, celle-ci surplombe la gorge du Coaticook (la rivière porte le même nom que la ville). Malheureusement, je suis arrivé trop tard (16h) et cela fermait à 16h justement, on a donc pas pu marcher dessus (car évidemment ici tout est payant). Dans tous les cas, le soleil se couchait à 16h30, on peut voir sur la photo du pont qu’il fait déjà assez sombre. Ces ponts sont d’ailleurs typiques d’Amérique du Nord et celui-ci est assez joli avec ses lumières rouges.

Le week-end d’après j’ai décidé d’aller au Mont-Orford (sud-ouest de Sherbrooke), c’est une station de ski et un parc naturel. Je suis donc arrivé et je me suis mis à monter, la pente était assez raide sur la fin mais rien de bien méchant puisque en moins d’une heure j’étais en haut. Cependant, le temps en avait décidé autrement, à 100m du sommet du brouillard était présent puis plus je me rapprochais plus il y en avait. On peut voir sur les images qu’au départ il n’y avait pas de brouillard et qu’à la fin on ne voyait plus à 50m. Je suis donc redescendu dans le brouillard sans avoir pu prendre de belles photos depuis le sommet.

Un week-end de décembre à Québec

Un week-end de décembre à Québec

Samedi 4 décembre, 9 heures du matin, départ de Montréal.

Après avoir récupéré une voiture auprès d’un service de location dans le centre-ville de Montréal, nous voilà partis en direction de Québec. C’est le dernier week-end avant la période des examens, et surtout un des derniers week-ends pour ma part puisque je quitte Montréal peu avant les fêtes de Noël.

C’était l’occasion de sortir de Montréal, visiter une autre ville Québécoise, et surtout profiter de ces derniers instants en compagnie des gens que j’ai rencontrés lors de cet échange.

2h45 de route plus tard, nous voilà arrivé à Québec. Une température de -10°C nous glace le visage, et nous comprenons rapidement que nous n’allons pas nous habiller comme à Montréal. Après avoir parlé avec quelques locaux, ces derniers nous racontent qu’il fait toujours plus froid à Québec. Cela explique pourquoi le sol est enneigé à la différence des rues de Montréal.

« Là où le fleuve se rétrécit »

Signification du nom de la ville Québec (Kébec en langue algonquine)

La ville de Québec fût fondé par Samuel de Champlain en 1608 et est une des plus anciennes villes d’Amérique du Nord. Colonie française majeure dans cette Nouvelle-France, la ville de Québec s’inscrira dans l’histoire notamment pour les batailles qui ont eu lieu entre les Français et les Britanniques.

Une poutine avalée, nous commençons notre visite de la ville. Après s’être retrouvé malencontreusement dans une manifestation contre le pass sanitaire, nous arrivons tant bien que mal à nous faufiler jusqu’aux terrasses Dufferin. Ces terrasses offrent une vue panoramique sur le fleuve du Saint-Laurent ainsi qu’un point de vue intéressant sur le Château Frontenac. Inspiré des magnifiques châteaux de la Loire et du style architectural de la Renaissance française, cet hôtel de luxe inauguré en 1893 est maintenant un lieu historique au Canada.

Fairmont Le Château Frontenac

Nous continuons notre visite en cette froide après-midi de décembre, et décidons de nous rendre au marché de Noël. Le thème de cette année : Un marché de Noël allemand ! Il se tient sur les différentes places de la haute ville et attire beaucoup de monde. La nuit tombe à 16h et les illuminations de Noël rendent cette scène très chaleureuse. Nous croisons Saint-Nicolas, qui à mon avis avait bu un peu trop de schnaps et passons notre tour pour s’asseoir sur ses genoux. Il commence à neiger et à faire de plus en plus froid, nous décidons de nous rendre à l’appartement. Mais avant cela, je regarde une dernière fois cette scène tout droit sortie d’un compte de Noël : Des cabanes en bois, des sapins, des cheminées, de la neige, des gros messieurs en rouge et blanc…

Nous logions dans le quartier Saint-Roch à 15 min à pied du centre-ville de Québec. Dans ce quartier branché avec beaucoup de boutiques, théâtres et galeries d’art, un grand appartement de 8 places loué sur Airbnb nous attendait.

Dimanche 5 décembre, 11 heures du matin, réveil délicat.

L’appartement devait être libéré pour 11 heures, manque de pot j’étais le seul réveillé. 20 minutes plus tard tout le monde était dehors et certains se demandait s’ils n’étaient pas en train de rêver. Heureusement que le propriétaire est arrivé, sinon la journée n’aurait jamais commencé ! Un Québécois très sympathique avec qui j’ai pas mal discuté pendant que les autres s’agitaient dans tous les sens. Il a vécu 30 ans à Montréal et m’explique en tout points pourquoi il préfère Québec. Je le rejoins sur beaucoup de ses idées. Québec est une ville plus calme, plus chaleureuse et surtout beaucoup plus québécoise que Montréal. On ressent l’âme québécoise à travers son architecture issue d’un mélange du régime français et du régime britannique, à travers sa culture et surtout sa population.

Après un brunch bien mérité, nous allons visiter la basse-ville. Ce quartier se trouve au niveau du fleuve à la différence du reste de la ville qui se trouve en hauteur. Ce plus vieux quartier de Québec fût souvent inondé vu sa proximité avec le fleuve, cela explique l’expansion de la ville sur les hauteurs. Ces bâtiments et ces rues font ressortir l’influence européenne dans la construction de cette ville. Nous ne sommes donc pas dépaysés.

Nous continuons notre journée en direction des plaines d’Abraham. Ces plaines ont été en 1759 le champ de bataille sur lequel les Britanniques ont remporté la ville de Québec sur les Français de la Nouvelle-France. En ces temps modernes et en ce mois de décembre, les plaines d’Abraham sont devenues des champs de bataille de boule de neige. Recouvertes de neige, ces plaines sont toute l’année le parc des Québécois et rendent cette ville encore plus naturelle et agréable.

Malheureusement notre séjour touche à sa fin, nous reprenons la route, il faut rentrer à Montréal.

Nous avons découvert la ville de Québec qui n’a rien à voir avec Montréal sur plusieurs points. Elle est très certainement moins dynamique, mais beaucoup plus conviviale et familiale. C’est un séjour à ne pas louper pour les futurs étudiants en échange, surtout pendant la période des fêtes.

Le Hockey, Sport National Canadien !

Le Hockey, Sport National Canadien !

En tant que bon touriste au Canada, il me fallait voir au moins un match de hockey, et c’est chose faite !

Ce sport originaire du Canada donc, s’est développé en Amérique du Nord à la fin du XIXème siècle.

Je suis allé voir avec mes collègues un match opposant la fameuse équipe de Canadiens de Montréal aux Red Wings de Detroit. Le match s’est déroulé au Centre Bell – à domicile pour les Canadiens – surnommé « Le temple du Hockey ». Avec un peu plus de 21.000 places, cet aréna est le plus grand sur terre.

« Le sport collectif le plus rapide du monde » ~ Un peu tout le monde

Effectivement, et je n’ai pas été déçu ! Le match se déroule en 3 périodes de 20 minutes, et quelles périodes intenses ! Le palet ne cesse de passer d’un bout à l’autre du terrain, les joueurs patinent à fond et se battent pour le récupérer le plus rapidement possible… Contrairement au football, le gardien de but n’a pas le temps de s’ennuyer. Pourtant le score final d’un match de hockey oscille entre 0 et 6-7 points répartis sur les 2 équipes, ce qui n’est pas énorme pour le nombre de tirs réalisés (Environ 50 par match) (Du moins pour les matchs de cette saison que j’ai vaguement suivis).

« Le hockey sur glace est un savant mélange de glisse acrobatique et de Seconde Guerre mondiale » ~ Alfred Hitchcock

Ce bon vieux Alfred avait raison. La violence est belle et bien présente sur la glace… Aucune règle ou presque empêche à un joueur de bousculer un adversaire, et cela fait même parti du jeu ! Que l’on ai ou pas le palet, tant que ça ne se termine pas aux poings, allongé sur la glace, le match continu ! Lorsqu’une bagarre éclate, les publicités sont automatiquement lancées à la télévision… Cela rajoute donc une petite exclusivité que de le voir en vrai !

« Accomplishing is where it ends » ~ Slogan des Canadiens de Montréal

Même si depuis 1993, les Canadiens de Montréal n’ont plus « accomplish » grand chose en NHL (National Hockey League), leur équipe n’en reste pas moins historique. En effet, cette équipe fondée en 1909 est la plus vieille équipe de hockey au monde toujours en activité et sans interruption. Le prestige de cette équipe se fait ressentir par les fans lors de leurs matchs. Je retiendrais de cette expérience, une excellente ambiance dans le stade tout au long du match et une euphorie générale lors d’un but de l’équipe. Ils ont gagné 6-1 ce soir là, ça devenait fatiguant de célébrer…

En conclusion, je conseille à tous les futurs étudiants en échange au Canada et plus particulièrement à Montréal d’aller passer une soirée au Centre Bell pour voir un match de cette équipe légendaire. Si l’on se débrouille bien, on peut trouver des billets autours de 39 CAD, ce qui revient à une vingtaine d’euro.

Sherbrooke

Sherbrooke

Avant qu’il ne fasse trop froid (il fait aujourd’hui -3° (28 novembre)) j’ai visité le centre-ville de Sherbrooke. Sherbrooke est la principale ville des « Cantons de l’est » et compte 170 000 habitants. C’est un ancien centre manufacturier, maintenant c’est surtout une ville étudiante avec près de 10% de la population qui est étudiante. Les cantons de l’est sont une région touristique pour son coté naturel et assez accidenté avec la fin de la chaîne de montagne des Appalaches. On y trouve beaucoup d’endroits très beaux comme par exemple le parc naturel du Mont Orford (qui est aussi une station de ski et dont je vous parlerai dans un autre article). Le centre-ville de Sherbrooke bien que petit est tout de même assez joli. Ici, pas de grand gratte-ciel comme à Montréal mais, de la nature et des bâtiments un peu plus anciens. La plupart des vieux bâtiments sont en briques que ce soit les anciennes manufactures et les immeubles d’habitation. D’ailleurs pour faire fonctionner les manufactures, il y avait un moulin à aube, mais ils ont remplacé le moulin par quelque chose de moderne avant un barrage en béton et un pipeline. Sur la même image où on peut apercevoir le pipeline, on voit un immeuble qui a des portes qui donnent sur le vide ce qui fait un peu ridicule. L’hôtel de ville est d’ailleurs très beau et a un style très anglo-saxon. Ensuite la rivière qui traverse la ville est tout de même la plus belle chose à voir de la ville avec les arbres aux couleurs de l’automne.

La dernière photo est en bas à droite n’est pas le centre ville mais à 5min à pied du centre ville, les immeubles ont laissés la place aux pavillons et avec les couleurs de l’automne et le reflet c’est très beau.

Toronto et NBA

Toronto et NBA

Pendant ma semaine de relâche (le nom des vacances au Canada) je suis allé voir un match de basket à Toronto. Il m’aura fallu 2h de bus puis 5h de train pour arriver à Toronto en partant de Sherbrooke. Je suis parti à 6h de Sherbrooke, arrivé à 8h à Montréal puis reparti à 11h en train et finalement arrivé à 17h. A mon arrivée à Toronto, il pleuvait et faisait froid cependant mon hôtel était proche de la gare, je suis donc allé posé mes affaires dans ma chambre pour ensuite aller faire ce pourquoi j’étais venu. Je suis donc allé à la Scotiabank arena pour d’abord acheter des vêtements à la boutique officielle de l’équipe de Toronto : les Raptors. Une fois cela fait, l’entrée pour le match était déjà ouverte, je suis donc allé m’installer et j’ai attendu 1h (match à 19h30). Le match opposait les Raptors de Toronto et les Bulls de Chicago. Toronto jouait en blanc et Chicago en rouge, le match a été serré presque jusqu’à la mi temps ensuite Chicago a eu une avance d’une quinzaine de points jusqu’au dernier quart temps. Toronto a réussi à remonter et à arriver à seulement 2 points d’écart avec une action à jouer, le public était en feu depuis le début de la remontée. Cependant le joueur (Fred VanVleet) a raté le tir pour égaliser. Score du match 111-108 pour Chicago.

Le lendemain, j’ai visité Toronto sous le froid et une pluie fine. Je suis allé voir la CN Tower, monument emblématique de Toronto, le marché couvert, l’hôtel de ville, la « half house » qui est littéralement une maison coupée en deux et enfin l’aquarium de Toronto. Je n’ai pas trouvé beaucoup de chose à voir surtout avec le temps restreint que j’avais, les choses à voir étant des musées ou des quartiers qui sont pas dans le centre-ville.Le mercredi, il faisait beau mais je devais prendre mon train à 11h pour aller à Montréal, j’ai donc pu juste prendre quelques photos sur le chemin.