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Le Hockey, Sport National Canadien !

Le Hockey, Sport National Canadien !

En tant que bon touriste au Canada, il me fallait voir au moins un match de hockey, et c’est chose faite !

Ce sport originaire du Canada donc, s’est développé en Amérique du Nord à la fin du XIXème siècle.

Je suis allé voir avec mes collègues un match opposant la fameuse équipe de Canadiens de Montréal aux Red Wings de Detroit. Le match s’est déroulé au Centre Bell – à domicile pour les Canadiens – surnommé « Le temple du Hockey ». Avec un peu plus de 21.000 places, cet aréna est le plus grand sur terre.

« Le sport collectif le plus rapide du monde » ~ Un peu tout le monde

Effectivement, et je n’ai pas été déçu ! Le match se déroule en 3 périodes de 20 minutes, et quelles périodes intenses ! Le palet ne cesse de passer d’un bout à l’autre du terrain, les joueurs patinent à fond et se battent pour le récupérer le plus rapidement possible… Contrairement au football, le gardien de but n’a pas le temps de s’ennuyer. Pourtant le score final d’un match de hockey oscille entre 0 et 6-7 points répartis sur les 2 équipes, ce qui n’est pas énorme pour le nombre de tirs réalisés (Environ 50 par match) (Du moins pour les matchs de cette saison que j’ai vaguement suivis).

« Le hockey sur glace est un savant mélange de glisse acrobatique et de Seconde Guerre mondiale » ~ Alfred Hitchcock

Ce bon vieux Alfred avait raison. La violence est belle et bien présente sur la glace… Aucune règle ou presque empêche à un joueur de bousculer un adversaire, et cela fait même parti du jeu ! Que l’on ai ou pas le palet, tant que ça ne se termine pas aux poings, allongé sur la glace, le match continu ! Lorsqu’une bagarre éclate, les publicités sont automatiquement lancées à la télévision… Cela rajoute donc une petite exclusivité que de le voir en vrai !

« Accomplishing is where it ends » ~ Slogan des Canadiens de Montréal

Même si depuis 1993, les Canadiens de Montréal n’ont plus « accomplish » grand chose en NHL (National Hockey League), leur équipe n’en reste pas moins historique. En effet, cette équipe fondée en 1909 est la plus vieille équipe de hockey au monde toujours en activité et sans interruption. Le prestige de cette équipe se fait ressentir par les fans lors de leurs matchs. Je retiendrais de cette expérience, une excellente ambiance dans le stade tout au long du match et une euphorie générale lors d’un but de l’équipe. Ils ont gagné 6-1 ce soir là, ça devenait fatiguant de célébrer…

En conclusion, je conseille à tous les futurs étudiants en échange au Canada et plus particulièrement à Montréal d’aller passer une soirée au Centre Bell pour voir un match de cette équipe légendaire. Si l’on se débrouille bien, on peut trouver des billets autours de 39 CAD, ce qui revient à une vingtaine d’euro.

Sherbrooke

Sherbrooke

Avant qu’il ne fasse trop froid (il fait aujourd’hui -3° (28 novembre)) j’ai visité le centre-ville de Sherbrooke. Sherbrooke est la principale ville des « Cantons de l’est » et compte 170 000 habitants. C’est un ancien centre manufacturier, maintenant c’est surtout une ville étudiante avec près de 10% de la population qui est étudiante. Les cantons de l’est sont une région touristique pour son coté naturel et assez accidenté avec la fin de la chaîne de montagne des Appalaches. On y trouve beaucoup d’endroits très beaux comme par exemple le parc naturel du Mont Orford (qui est aussi une station de ski et dont je vous parlerai dans un autre article). Le centre-ville de Sherbrooke bien que petit est tout de même assez joli. Ici, pas de grand gratte-ciel comme à Montréal mais, de la nature et des bâtiments un peu plus anciens. La plupart des vieux bâtiments sont en briques que ce soit les anciennes manufactures et les immeubles d’habitation. D’ailleurs pour faire fonctionner les manufactures, il y avait un moulin à aube, mais ils ont remplacé le moulin par quelque chose de moderne avant un barrage en béton et un pipeline. Sur la même image où on peut apercevoir le pipeline, on voit un immeuble qui a des portes qui donnent sur le vide ce qui fait un peu ridicule. L’hôtel de ville est d’ailleurs très beau et a un style très anglo-saxon. Ensuite la rivière qui traverse la ville est tout de même la plus belle chose à voir de la ville avec les arbres aux couleurs de l’automne.

La dernière photo est en bas à droite n’est pas le centre ville mais à 5min à pied du centre ville, les immeubles ont laissés la place aux pavillons et avec les couleurs de l’automne et le reflet c’est très beau.

Toronto et NBA

Toronto et NBA

Pendant ma semaine de relâche (le nom des vacances au Canada) je suis allé voir un match de basket à Toronto. Il m’aura fallu 2h de bus puis 5h de train pour arriver à Toronto en partant de Sherbrooke. Je suis parti à 6h de Sherbrooke, arrivé à 8h à Montréal puis reparti à 11h en train et finalement arrivé à 17h. A mon arrivée à Toronto, il pleuvait et faisait froid cependant mon hôtel était proche de la gare, je suis donc allé posé mes affaires dans ma chambre pour ensuite aller faire ce pourquoi j’étais venu. Je suis donc allé à la Scotiabank arena pour d’abord acheter des vêtements à la boutique officielle de l’équipe de Toronto : les Raptors. Une fois cela fait, l’entrée pour le match était déjà ouverte, je suis donc allé m’installer et j’ai attendu 1h (match à 19h30). Le match opposait les Raptors de Toronto et les Bulls de Chicago. Toronto jouait en blanc et Chicago en rouge, le match a été serré presque jusqu’à la mi temps ensuite Chicago a eu une avance d’une quinzaine de points jusqu’au dernier quart temps. Toronto a réussi à remonter et à arriver à seulement 2 points d’écart avec une action à jouer, le public était en feu depuis le début de la remontée. Cependant le joueur (Fred VanVleet) a raté le tir pour égaliser. Score du match 111-108 pour Chicago.

Le lendemain, j’ai visité Toronto sous le froid et une pluie fine. Je suis allé voir la CN Tower, monument emblématique de Toronto, le marché couvert, l’hôtel de ville, la « half house » qui est littéralement une maison coupée en deux et enfin l’aquarium de Toronto. Je n’ai pas trouvé beaucoup de chose à voir surtout avec le temps restreint que j’avais, les choses à voir étant des musées ou des quartiers qui sont pas dans le centre-ville.Le mercredi, il faisait beau mais je devais prendre mon train à 11h pour aller à Montréal, j’ai donc pu juste prendre quelques photos sur le chemin.

LE CANADA

LE CANADA

Je me présente d’abord, je m’appelle Achraf, étudiant à l’Université d’Avignon, en échange à l’université du Québec en Outaouais (UQO) au Canada. J’ai décidé de faire ce choix vu que j’étais toujours intéressé par le Canada et son style de vie, et maintenant que j’ai eu la chance d’y aller, je vais vous raconter comment mon départ s’est passé.

On est le 23 aout, j’ai pris le train d’Avignon pour aller à Paris, bien arrivé, j’ai passé la nuit chez un ami à moi qui savait même pas que je partais au Canada. Je lui ai raconté où j’allais, comment j’ai fait, et que j’avais aucun contact là-bas ce qui est motivant pour commencer une nouvelle aventure, il m’a directement mis en contact avec son ami d’enfance Salim qui poursuit ses études au Canada et exactement à la même ville où mon échange se déroulera, OTTAWA/GATINEAU.

C’est le jour J, le 24 aout, le jour de mon départ, j’ai pris mon vol de paris à Montréal, tout s’est bien passé, l’enregistrement, la douane… Et après 7h de vol, me voilà à Montréal.

J’avais prévu un bus de Montréal à Ottawa en avance de 3 heures de mon arrivée, sauf que je suis resté à l’aéroport 4-5 heures afin d’obtenir mon permis d’études, du coup j’ai raté mon bus et je ne savais plus où aller.

Il était 20h, il faisait nuit, donc j’ai décidé de réserver une nuit à l’hôtel tout en parlant à un ami à moi en France au téléphone et en rigolant sur ma situation. A ma sortie de l’aéroport, j’ai reçu un appel d’un numéro avec indicatif canadien +1 qui m’envoie son adresse pour venir passer la nuit chez lui. (Oui c’était mon ami qui lui a parlé de moi vu qu’il connait des gens à Montréal).

J’ai pris le bus 747 directement au Downtown de Montréal, j’ai suivi le gps jusqu’à l’adresse que j’ai reçu. J’étais très bien accueilli par Taha et son colocataire, en plus on était tous de la même ville natale et on avait plein d’amis en commun, on a passé un bon moment ensemble.

Le lendemain matin j’ai pris le bus vers Ottawa, après 2 heures de route, je suis enfin arrivé, j’ai contacté Salim (je vous ai parlé de lui au début) qui est venu me récupérer devant la gare pour me ramener à mon airbnb, on a fait les courses nécessaires (adaptateur, trucs à manger…), on a réglé toutes les démarches administratives à faire, et il m’a fait découvrir la ville d’Ottawa et Gatineau, histoire de savoir où se promener et où faire les courses. Le soir même, il m’a appelé pour jouer un match amical au terrain de l’université, et c’est là où j’ai fait plusieurs connaissances et j’ai même pu rejoindre l’équipe de football (soccer) de l’université nommée TORRENTS, et c’est exactement ce que je vais vous détailler dans le prochain article.

Forêt du Mont Bellevue à Sherbrooke

Forêt du Mont Bellevue à Sherbrooke

Aujourd’hui je vais vous parler de l’endroit où je vais me balader quand je veux aller en nature, étant à 50m c’est donc tout naturellement que je vais dans la forêt du Mont Bellevue (la colline qui surplombe la ville). Le mont Bellevue culmine à 350m d’altitude, le point le plus bas de la ville de Sherbrooke est à 150m d’altitude ce qui donne une colline assez ridicule vue de loin. Pour eux cela reste suffisant pour qu’ils y créent des pistes de ski avec un téléski et un télésiège. Il y a aussi des pistes de ski de fond qui sont en fait les chemins où l’on marche à pied quand la neige n’est pas encore arrivée. Tant qu’il n’y pas de neige il y a trois activités possibles : VTT, marche et tir à l’arc. Les chemins de VTT sont assez rapides, serpentent beaucoup et sont assez fun.  Le mont Bellevue n’est cependant pas le point culminant, il y a une colline atteignant les 360m mais le sommet est boisé on ne voit donc rien du paysage alentour.

En marchant dans la forêt j’ai pu voir sa faune et sa flore. J’ai par exemple croisé quelques biches, un pivert et d’innombrables écureuils (bien dodus pour certains). J’ai d’ailleurs pu en prendre un en photo pendant qu’il mangeait un champignon. En parlant de champignon, j’ai pu constater en me baladant dans la forêt qu’il y avait une grande variété de champignon (que je ne gouterai pas pour des raisons de survie). C’est une belle forêt avec des fougères, de la mousse mais elle n’est cependant pas très grande et on en a vite fait le tour. Par contre, elle a beaucoup changé au cours des semaines, passant de verte à jaune puis rouge puis enfin plus de feuilles.

Arrival in Montréal

Arrival in Montréal

Our journey begins …

My friend Nathanaël and I hit the road on September 2nd for our journey from Marseille to Montréal. We had a long stopover in Paris, 15 hours to be exact, but that gave us the opportunity to hang out there. Nathanaël’s cousin, Wais, picked us up from the airport and showed us around the city. We walked, had some food, and observed the beautiful Eiffel Tower lights at night. As corny as it might sound, we were absolutely dazzled by the view, it sounds overhyped when visitors describe it, but we found that it was totally worth the hype. Every hour on the hour mark, from 8 pm to 1 am, the tower lights sparkle for five minutes. We got to watch this at midnight, not too far from the monument, and it was truly magical.

Eiffel Tower Light Sparkles at night

Route to Montréal

Our final flight was the next day, to Montreal, Pierre Elliott Trudeau airport. We don’t really have much to say about the flight, it was long but comfortable. Nevertheless, we’d have to say that we were a bit worried about the arrival. Verifications at the airport are usually difficult, and we were arriving in a country that we don’t know, at night.

We landed at YUL airport after a 9-hour trip, not too tired and very excited, but it was just the beginning. We spent around 3 hours in the airport, going from one checking to another, and waiting in very long lines on each step of the process. 

Our apartment was already ready, we had found a good rental online in Canada way before getting there, which was a great idea. With classes starting on September first, we couldn’t afford to go on an apartment hunt on our very first days in Montréal, all while attending university and dealing with paperwork, that’s why finding a flat beforehand was very convenient.

Our First Canadian Friends

Our landlord, Marne, was a very sweet Peruvian lady, whom we stayed in touch with during this journey. We were lucky enough to have her husband, Jimmy, pick us up from the airport, give us some valuable advice about life in Canada, and show us around our neighbourhood. 

Jimmy was a Québécois, on the ride home, we talked about diversity in Canada, bilingualism, and living in the French province. He also advised us about everything from groceries to transport and gave us some recommendations and suggestions of places to visit.

Marne and Jimmy welcomed us home, gave us an apartment tour, and left. It was nighttime, so we were very lucky to be picked up from the airport, and welcomed so warmly.

We were very grateful for the welcome, our new friends in Canada were a very lovely couple, they even left us some food in the refrigerator. But our real welcome gift was a can of good old traditional maple syrup.

A can of traditional Maple Syrup

We definitely needed some rest after our flight, even though our registration at the airport went smoothly, and thankfully, jet lag wasn’t too bad either. Luckily, we got there on a Friday, and Monday was Labour Day, so we had some time on our hands to relax and get ready for university.
The next day was a rest day, Jimmy and Marne visited us and were very happy with the French treats we had got for them.

Overall, our trip to Montreal wasn’t too troublesome, we were well-prepared and in very good hands. And we are so very excited and hyped for this new experience!

Let’s G-Ô Canada !

Our First Maple Leaf
Présentation du Semestre à l’Université de Sherbrooke, Audran Bert

Présentation du Semestre à l’Université de Sherbrooke, Audran Bert

Pour ma première année de Master Intelligence Artificielle à Avignon Université, ayant toujours voulu vivre à l’étranger et plus particulièrement au Canada, j’ai saisi l’opportunité d’échange internationaux proposée par l’université. J’ai postulé pour le premier semestre à l’université de Sherbrooke au Canada. Pour assurer la validation de mon semestre à mon retour, j’ai choisi des cours en rapport avec mon cursus avignonnais. Je suis donc un cours sur la Science des données ainsi qu’un cours sur les Techniques d’apprentissage (Machine learning). Ayant pris l’option ILSEN dans le cursus IA, j’ai donc choisi une matière correspondant à ce cursus : Techniques de vérification et de validation (cours sur la vérification formelle d’algorithme en utilisant des langages comme CTL ou LTL). Pour compléter, j’ai pris un cours d’anglais pour continuer de m’améliorer dans cette langue, mon séjour à l’étranger étant en terres francophones.

J’ai choisi cette université car elle semblait avoir un bon cadre de vie en plus de présenter de bons cours. C’est une belle université car elle a notamment un petit lac et des petites rivières artificielles. Il y a beaucoup de nature au sein du campus et dans ses alentours. En effet, ma chambre universitaire est à 50m de la forêt du Mont Bellevue qui est une forêt typique canadienne. Le campus étant beaucoup plus grand que celui d’Avignon Université j’avais du mal au départ à trouver les salles où je devais avoir cours. Contrairement à Avignon, il n’y pas beaucoup d’heures de cours en présentiel cependant il est nécessaire de faire beaucoup de travail personnel.

L’université de Sherbrooke met la priorité sur l’écologie et c’est même un atout qu’il mette beaucoup en avant pour attirer des étudiants. Pour aller dans ce sens, ils ont notamment les voitures de la sécurité qui sont électriques ou encore une gestion du compost au sein du campus. Cependant, la nuit, la plupart des lumières et des ordinateurs restent allumés dans les bâtiments. De plus, à la moindre hausse des températures ils allument la climatisation, ce qui s’oppose avec ce que l’université prône.