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Tag: Pays de Galles

Mumble Swansea

Mumble Swansea

Mumble est une zone de Swansea dont je recommande à tous d’aller visiter si vous êtes de passage au pays de Galles. Ici, il y a de nombreux restaurants, de nombreux vendeurs de glaces ainsi qu’un climat très agréable avec une magnifique vue.

Je recommande vivement d’aller visiter Mumble en Septembre.

Pour aller jusqu’à Mumble depuis Swansea depuis Bay Campus vous devrez prendre un bus qui va jusqu’à Singleton Park (par exemple le 8) et après prendre le bus adapté qui va jusqu’à Mumble. À noter qu’un « daily ticket » acheté directement dans le 8 ne fonctionnera pas dans la ligne pour le retour de Mumble donc prévoyez de racheter un autre ticket pour revenir de Mumble vers Swansea centre. Le trajet dure 30 minutes depuis Bay Campus.

Comptez 3 heures de marche si vous êtes motivé. (faites gaffes à la marée si vous prenez la voie de la plage)

Mon long voyage au Pays de Galles. 

Mon long voyage au Pays de Galles. 

Mes grands-parents en larmes, ma mère profondément attristée de voir son fils partir de la maison après 18 ans de vie commune, le départ vers le Pays de Galles à Swansea Royaume-Uni n’a pas été une chose aisée émotionnellement, partir loin de sa terre, ne plus voir ses chats, sa famille, c’est un choix qui se doit d’être murement réfléchis malgré l’aspect “obligatoire”. (Surtout ne plus voir ses chats)

Avant le départ

            Avant de vous dévoiler ma magnifique journée catastrophique au Pays de Galles, je me dois d’expliquer pourquoi ce choix, pourquoi aller au Royaume-Uni post Brexit ? Étant passionné “d’intelligence artificiel” (IA) mon choix naturel était d’aller au Canada, à Montréal, place de l’IA en Amérique du Nord. Pour des raisons de santé qui me contraignent à avoir des médicaments sur moi, je me suis dit que l’Europe était peut-être un choix plus sécurisant si un problème devait se passer avec mes médicaments. (Assurance couvrant les dépenses liés aux médicaments en Europe etc…) Je me contraignais ainsi aux pays européens. (Mais ceci était une erreur de ma part, avec le Brexit, il aurait été plus simple d’aller au Québec (Canada) avec mes médicaments étant donné qu’il y a des accords entre les deux pays contrairement à la France et le Royaume-Uni. J’aurais pu juste aller au Canada, aller dans une pharmacie et prendre mes médicaments, mais non, avec le Brexit j’ai dû tout transporter avec moi c’est-à-dire 6 mois de médicaments. (ce qui représente beaucoup et ce qui implique des contraintes techniques car les médicaments doivent rester au frais. J’ai déboursé de ma poche 100 euros pour régler ces problèmes techniques.))

J’avais pour idée initial d’aller en Suède, j’avais préparé tout ce qu’il fallait mais en janvier 2021, l’université de Suède m’informa que les cours seraient à 100% en distance, ce qui est dommage étant donné que même si un Erasmus c’est une aventure linguistique, une aventure étudiante, c’est surtout une aventure humaine. Et ne pas avoir la possibilité d’échanger directement avec mes enseignants, mes camarades, l’idée ne m’emballait pas. Je décidais donc de contacter mes enseignants pour trouver une nouvelle solution.

Pensant au début au Canada, on m’informa que c’était trop tard. Mais on m’informa aussi d’une bonne nouvelle, que le Pays de Galles restait dans le programme Erasmus exceptionnellement cette année, ce qui était parfait. Je n’avais pas choisi cette destination à l’initial à cause du fait qu’il ne soit pas dans le programme Erasmus (ce qui implique des complications / pas d’attribution de bourse Erasmus).

Jour de Départ

Maintenant que vous savez pourquoi j’ai choisi le Royaume-Uni, nous pouvons poursuivre ma fameuse histoire. Les parents étaient donc en larmes, moi, j’étais surtout stressé pour ma valise. J’avais une limite de 23 kg pour l’avion que je prenais à Marseille à 12h00 sachant que ma valise était extrêmement lourde, je ne savais pas si tout allait bien se passer ou si je devais payer un supplément poids pour ma valise. 

            Par chance (et c’est bien la seule chance que j’ai eu dans ce voyage), ma valise pesait exactement 23 kg. Après avoir passé la barrière de la douane et de la police des airs, j’ai pu prendre siège dans l’avion. 

            Mon camarade et moi avions comme idée de prendre l’avion de Marseille jusqu’à Londres puis prendre un train de Londres vers Swansea.

Figure 1: Royaume-Uni en vol

            Le vol dura 2 heures, arrivé à Londres Heathrow, nous n’avons pas eu affaire à la douane et avons directement pris le train jusqu’à London Paddington. Avec 2 heures d’avance nous nous demandions s’il était possible de prendre un train plus tôt et décidons ainsi de demander à une personne à l’accueil si cela était possible. Elle commence à nous dire quelque chose mais avec la barrière en plastique et le bruit ambiant nous ne comprenions rien du tout. (Non pas que son anglais était incompréhensible mais bien l’environnement en lui-même n’était pas propice à cela) Elle décide, d’un coup, de parler en français. J’étais tellement surpris, c’est là où je me suis dit que vraiment, elle devait nous prendre pour des bons français ne sachant pas parler anglais pour se permettre d’interagir avec nous en français. (Un français avec accent anglais) Le plus drôle dans l’histoire, c’est que même avec son explication en français, nous n’avions toujours pas compris si nous pouvions ou non prendre le train en avance. Dans le doute nous décidions d’attendre le train que nous avions réservé. 

Après avoir attendu, nous avons pris le train et ces 4 heures était assez sympa. Mon camarade qui était parti aussi avec moi en Erasmus à Swansea me détruisait à smash bross, tout était bien. Plus on avançait, plus il faisait gris. 

Arrivé à Swansea

C’est là où le plus drôle arrive. Arrivé à la gare de Swansea, on cherche à savoir quel bus prendre pour aller à “Bay Campus” le lieu de notre résidence qui était à 1 heure à pied. Pendant 30 minutes, nous galérions à trouver quel était le bon arrêt. On demande à une femme qui nous répond qu’elle ne sait pas, elle tente de regarder sur une application, et ce qui était très bizarre c’est que de notre point-de-vue on avait l’impression qu’elle cherchait sur internet pour nous aider mais une minute plus tard elle s’éloigne de nous, sans rien dire, sans un son. NICE. On décide alors de demander au premier bus qui vient quel bus on doit prendre pour se rendre à notre destination, le bus arrive, et un très gentil chauffeur nous indique l’endroit où aller et le numéro de bus à prendre. 

On se dirige donc vers cet arrêt et voyons que le prochain bus (et dernier) arrive dans 15 minutes. On attend 5 minutes, 10 minutes, 20 minutes, 40 minutes, rien. Le bus n’est jamais venu. Pendant cette longue attente, une tempête digne des tropiques décida de se joindre à l’attente, on se prend une pluie si intense qu’elle se glissa à l’intérieur de mon sac-à-dos et mouilla une partie de mes manuels préférés. 

On décide alors, avec désespérance, fatigue et stress de prendre un taxi pour aller à destination. Le conducteur de taxi, parlant d’une manière incompréhensible, aucun cours d’anglais ne pourra et ne pourrait préparer un étudiant à tenter de comprendre cet Humain. Un mix entre un accent Gallois très fort et une étrange manière de parler.

Figure 2: Bay Campus de nuit sans activités humaines

Arrivé à Bay Campus, 0 vie, même Mars semblait être plus actif avec 1 rover au million de m2. On cherche pendant 20 minutes le numéro de la sécurité pour avoir les clefs des appartements (nous vivons dans des logements étudiants), on réussit à les joindre et avoir nos clefs. On se dirige vers notre appartement et nos chambres étudiantes, et là, pas de draps ni de coussins. Super. Je n’en avais pas pris avec moi. Nous étions censés recevoir des kits pour la cuisine, la chambre etc… directement dans le logement. Donc une nuit sans couverture, draps et coussins s’annonça. (SPOILER: c’était pas une seule nuit mais bien deux)

Après avoir déposé ses affaires il a fallu aussi penser à manger, nous pensions qu’un restaurant ou un supermarché serait ouvert, mais non. Ils ouvraient seulement dans 1 semaine, quand les étudiants arriveraient. Donc on réfléchit, et par miracle nous songeons à prendre un Uber Eats, nous faisons notre sélection et après une journée aussi intense, j’étais épuisé, physiquement, mais aussi mentalement, donc je fais mon choix de manière automatique sans vraiment faire attention. 

20 minutes plus tard, le conducteur de Uber nous contact au téléphone, je ne comprends absolument rien. Pendant 20 minutes, mon camarade discute avec lui pour l’aider car il n’arrivait pas à trouver l’endroit, après moult discussions il réussit à trouver. 

Deux Hommes heureux quand nous réceptionnons la nourriture, mais la joie fut de courte durée. La pizza que j’avais prise comportait du chorizo. DU CHORIZO. Du porc, un ingrédient que je ne mange pas. 

Moi qui croyais que la journée allait bien se finir, je me rappelle encore dire à mon camarade que notre peine se terminerait ici, que tout allait être parfait après, mais non. Même après tout ça, Dieu décida de m’infliger un nouvel affront avec ce porc dans ma nourriture. (Et le plus drôle c’est que mon camarade avait pris un pizza au porc donc on ne pouvait même pas échanger ni commander car les restaurants étaient fermés sur l’application) 

FIN.

Dans un futur article je détaillerai le choix de mes cours ainsi que mes premières impressions du système scolaire au Royaume-Uni.